Retour sur le 99e Congrès général de l'Union | Plus de 700 participants, délégués, observateurs et décideurs des secteurs agricole et forestier du Québec étaient réunis, mardi, mercredi et jeudi, au Centre des congrès de Québec, à l’occasion du 99e Congrès général annuel de l’Union. Sous le thème Agriculture et foresterie viables et durables, les participants ont profité de l’événement pour échanger sur plusieurs enjeux de l’heure, comme le contexte économique difficile, les événements climatiques extrêmes, la protection du territoire et des activités agricoles, l’agroenvironnement ainsi que l’avenir de la relève et de la profession. [PHOTOS] Une marche rassembleuse et solidaire pour la relève agricole et l’avenir de nos fermes s'est aussi tenue, hier en avant-midi, en marge du Congrès général. Ce fut l’occasion de déposer un manifeste à l’intention des parlementaires, devant l’Assemblée nationale. [PHOTOS] Le coup d’envoi de la programmation du 100e anniversaire de l’Union (en 2024), hier soir, au Manège militaire Voltigeurs de Québec, a permis quant à lui de souligner un siècle de solidarité et d’action collective dans le lieu même qui a vu naître l’Union catholique des cultivateurs. [PHOTOS] | * Crédit photo de gauche: La Terre de chez nous | Réélection des dirigeants | Le président de la commission électorale, André Mousseau, a confirmé la réélection de Martin Caron à la présidence générale de l’Union. Paul Doyon, premier vice-président, et Stéphanie Levasseur, deuxième vice-présidente, sont aussi réélus, tous les trois sans opposition. | | Rapport des activités 2023 | Le directeur général de l’Union, Charles-Félix Ross, a d’emblée indiqué que le Québec a la chance de compter sur l’un des secteurs agricoles les plus performants, dynamiques et résilients au Canada. Il a également fait état d’une organisation et de productrices et producteurs mobilisés partout sur le territoire qui travaillent collectivement. «C’est notamment pourquoi l’Union a réussi à obtenir des gains notables en 2023, au gré des représentations, des mémoires, des interventions et des mobilisations», a-t-il déclaré. Parmi les moments forts de l’année, mentionnons la mobilisation Agriculture sous pression, qui a clairement démontré que l’agriculture, plus particulièrement les entreprises en démarrage, était (et demeure) plus touchée que d’autres secteurs par le contexte économique défavorable. L’Union était aussi au rendez-vous alors que plusieurs secteurs de production (horticole, pomicole, porcin, etc.) sont intervenus publiquement pour décrire leurs enjeux spécifiques et réclamer un soutien urgent. | «Plus généralement, l’année a été marquée par les questions économiques, d’environnement et d’aménagement du territoire, et toutes nos équipes ont été mobilisées pour documenter et faire valoir les problématiques vécues par les productrices et producteurs agricoles et forestiers. Particulièrement, la pression toujours grandissante sur la zone agricole est très préoccupante et va continuer à faire l’objet d’une très grande vigilance», a continué la directrice générale adjointe de l’organisation, Magali Delomier. | | Commissions parlementaires, consultations prébudgétaires, consultation nationale sur le territoire et les activités agricoles, suivi attentif des changements législatifs et réglementaires, participation à plusieurs tables de travail, représentations politiques et ministérielles: l’Union a systématiquement repéré, traité et défendu les priorités des productrices et des producteurs, comme elle le fait depuis 99 ans. Le rapport des activités de l’Union est disponible ici. [EN VIDÉO] | Allocution du président général | Dans son allocution, le président général de l’Union, Martin Caron, a indiqué que les productrices et producteurs agricoles et forestiers sont confrontés à des défis énormes, sans toutefois bénéficier du soutien et de l’accompagnement requis pour y faire face. «On le sait, on le voit et on l’entend: beaucoup d’entreprises agricoles, de régions et de secteurs de production vivent une situation difficile, actuellement. L’inflation galopante, la flambée des taux d’intérêt, le soutien et l’accompagnement en deçà des besoins, l’actualisation très attendue des programmes, la lourdeur administrative et les menaces grandissantes au territoire et aux activités agricoles et forestières plombent la confiance et la rentabilité de milliers de fermes partout au Québec. Tous ces aspects doivent être revisités rapidement si l’on souhaite faire de l’autonomie alimentaire une véritable priorité nationale», a-t-il déclaré. L’impact désastreux des événements climatiques extrêmes (plus particulièrement dans le secteur horticole), les effets de la restructuration du secteur porcin, les demandes légitimes de la relève ainsi que les défis particuliers des régions périphériques, des secteurs éloignés et des fermes de proximité sont aussi des enjeux pressants qui méritent une attention plus soutenue des divers paliers de gouvernement. Le président général de l’Union a conclu son allocution sur l’avenir de l’agriculture et de la profession. «Ce qu’on fait aujourd’hui, c’est bâtir l’agriculture des prochaines décennies. Pour nos producteurs, pour notre relève, pour ceux et celles qui vont venir après. On a un véritable rendez-vous avec l’histoire agricole, forestière, rurale, territoriale et alimentaire du Québec. C’est le sens du manifeste qu’on va dévoiler pendant la marche de demain», a conclu M. Caron. [EN VIDÉO] | Célébration de la famille agricole et de la famille agricole UPA Développement international | En marge du Congrès général, la Fondation de la famille agricole a proclamé la famille Marquis-Dion, de Sainte-Croix, famille agricole 2023. André et Émilienne sont à l’origine d’un héritage hors du commun. Leur réussite ne se limite pas à des exploitations florissantes; elle se traduit par la passion de l’agriculture transmise aux nouvelles générations. En voyant l’histoire de la famille Marquis-Dion, il est évident que ses racines sont solidement ancrées dans les terres de Bellechasse et que son parcours est hors des sentiers battus. VIDÉO Dans le cadre de son 30e anniversaire, UPA Développement international a, pour sa part, proclamé la famille Kassongo, de Diarradougou au Burkina Faso, famille agricole inTERREnationale. La famille Kassongo est propriétaire de la Plantation Benewende, une production de bananes, de papayes, de manioc, de céréales, de semences améliorées et de produits maraîchers, qui offre de la formation pour les femmes et les jeunes de la relève. Jusqu’à maintenant, plus d’une centaine de femmes et de jeunes provenant du Burkina Faso, du Mali et du Togo y ont été formés. INFORMATION | VIDÉO | Allocution du deuxième vice-président de la Fédération canadienne de l’agriculture | Dans son allocution aux congressistes, le deuxième vice-président de la Fédération canadienne de l’agriculture (FCA), Pierre Lampron, a fait état d’un certain nombre de gains au niveau fédéral, en l’occurrence la création d’une banque de vaccins contre la fièvre aphteuse et l’augmentation du plafond sans intérêt du Programme de paiements anticipés. | M. Lampron a également indiqué que la FCA coprésidait le Comité consultatif de la Stratégie canadienne pour une agriculture durable, qu’elle avait formulé plusieurs recommandations lors des consultations prébudgétaires et qu’elle avait produit, cet automne, un Rapport sur la santé financière des exploitations agricoles. La FCA a aussi demandé au gouvernement canadien de financer un bureau d’arbitrage des questions liées au futur code de conduite entre détaillants et fournisseurs. [EN VIDÉO] | | Allocution du secrétaire parlementaire du ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Canada | Le secrétaire parlementaire du ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Canada, Francis Drouin, a reconnu que l’année 2023 n’a «pas été de tout repos», au regard principalement du contexte économique difficile, de la hausse des coûts de production, de la pénurie de main-d’œuvre et des événements climatiques extrêmes. Ce dernier a rappelé la signature, en mars, du Partenariat canadien pour une agriculture durable. Il a aussi indiqué que les ministres canadien et québécois de l’Agriculture se sont entendus sur des améliorations aux programmes de gestion des risques pour les rendre «plus rapides, équitables et faciles à comprendre» et pour «mieux protéger les producteurs face aux risques climatiques». M. Drouin a également fait référence aux premiers appels de projets du nouveau programme Innovation bioalimentaire 2023-2028, au programme de paysages agricoles résilients, aux deux nouveaux laboratoires vivants sur le territoire québécois, au nouveau défi de réduction du méthane agricole, au projet pilote pour les employeurs reconnus ainsi qu’au nouveau Fonds pour l’innovation et l’investissement dans le secteur laitier. [EN VIDÉO] | Marche pour la relève agricole et l’avenir de nos fermes | Environ 1000 productrices et producteurs agricoles et forestiers ont exprimé au gouvernement ainsi qu’aux parlementaires québécois leurs inquiétudes et leurs espoirs à l’occasion d’une marche rassembleuse et solidaire pour la relève agricole et l’avenir des fermes de chez nous, hier, à Québec, en marge du Congrès général. [PHOTOS] «Les productrices et les producteurs participent chaque jour à un projet de société de toute première importance, celui de nourrir leurs concitoyennes et concitoyens. Ils souhaitent en retour être au cœur des discussions et décisions ayant un impact sur leur avenir ainsi que sur celui de la relève. Cet avenir est fragilisé plus que jamais et il est plus que temps que des solutions porteuses et pérennes soient identifiées et mises en œuvre. C'est l'assiette et le territoire des Québécoises et Québécois des 10, 20, 100 prochaines années qui sont en jeu», a déclaré le président général de l’Union, Martin Caron, devant l’Assemblée nationale du Québec. «Nous sommes des passionnés de l'agriculture. Nous sommes de jeunes entrepreneurs résistants et déterminés. Nous devrions, cependant, être en mesure de vivre de notre métier. Les pressions financières et administratives sont énormes et pèsent sur nos épaules. Pour l'avenir nourricier du Québec, il est impératif que le gouvernement soutienne davantage la relève agricole et d'en faire une priorité de la politique bioalimentaire du Québec», a pour sa part déclaré la présidente de la Fédération de la relève agricole du Québec, Julie Bissonnette. L’UPA a dévoilé pour l’occasion, à la lumière des enjeux et compte tenu de la conjoncture économique, environnementale, climatique et sociale inégalée, un manifeste historique en faveur de la relève agricole et de l’avenir de nos fermes. | Le Congrès général a permis de souligner l’apport exceptionnel de 22 employés qui travaillent à l’Union depuis maintenant 25 ans. «En 2023, pouvoir célébrer des employés qui cumulent 25 années de loyaux services au même endroit est devenu rarissime. Nous sommes choyés! L’Union bénéficie d’une expertise sans pareil grâce à toutes ces personnes, et puisque je les côtoie quotidiennement, je suis aux premières loges pour réaliser l’importance de leur apport au sein de notre organisation», a déclaré Martin Caron. | | Rencontre avec les chefs des partis d’opposition | Les congressistes ont assisté à des allocutions du chef de l’opposition officielle, Marc Tanguay, de la co-porte-parole de Québec solidaire, Émilise Lessard-Therrien, et du chef du troisième groupe d’opposition, Paul St-Pierre Plamondon. [EN VIDÉO] M. Tanguay considère que l’agriculture fait face à des défis énormes, notamment l’étalement urbain. Des programmes adaptés aux changements climatiques sont requis rapidement, tout comme des incitatifs financiers pour le repreneuriat, de nouveaux outils pour l’agriculture au féminin et un soutien additionnel à l’organisme Au cœur des familles agricoles. La lourdeur bureaucratique, l’automatisation, la recherche, la création d’une Charte des régions et la prochaine politique bioalimentaire québécoise sont aussi des enjeux importants. Mme Lessard-Therrien s’est dite préoccupée par les événements climatiques extrêmes, l’inflation, l’endettement, la paperasse et l’absence de réciprocité des normes. Elle souhaite appuyer davantage l’achat local dans les institutions, protéger les terres agricoles face aux intérêts spéculatifs, s’attaquer aux terres en friche et accorder plus de répit aux productrices et producteurs en détresse psychologique. M. St-Pierre Plamondon, de son côté, a mentionné que l’année 2023 n’a pas été facile pour les productrices et les producteurs. L’agriculture est une source d’affirmation, de fierté et de sécurité. L’État québécois a donc la responsabilité d’appuyer ce secteur d’avenir, qui a pour mission de nourrir les Québécois. L’étalement urbain est une grande préoccupation et l’actuelle consultation nationale sur le territoire et les activités agricoles doit tendre vers une protection accrue de notre garde-manger. L’indépendance alimentaire est un objectif stratégique de grande importance et le gouvernement doit réorienter ses investissements et ses politiques publiques en ce sens. | Allocution du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec | Le ministre André Lamontagne a indiqué que les difficultés vécues en 2023, tant économiques que climatiques, se sont fortement répercutées sur le secteur. Il a rappelé la création d’un fonds d’urgence pour les entreprises en difficulté (25M$), l’ajustement de certains programmes comme l’assurance récolte, une réforme à venir de ce programme et une attention particulière aux productrices et producteurs d’Abitibi-Témiscamingue en raison des sécheresses. Le secteur porcin a retenu son attention en cours d’année, au regard notamment des programmes de La Financière agricole du Québec et d’une étude indépendante sur la restructuration du secteur, disponible l’hiver prochain. Le ministre a fait référence à plusieurs investissements en cours d’année pour accroître l’autonomie alimentaire. Il a aussi mentionné que l’exercice entamé il y a 18 mois pour accroître l’efficacité et la cohérence des programmes du ministère (qui passeront de 42 à 26) a occasionné des retards dans les divers appels de projets. M. Lamontagne a également confirmé que l’initiative ministérielle Relève agricole et entrepreneuriat (5M$) bénéficierait de 3M$ additionnels en raison de son succès. Le ministre a aussi rappelé qu’il a donné suite aux demandes de l’Union concernant l’atteinte d’une formule de financement plus équitable (projet de loi 28) et qu’il travaille actuellement, avec son collègue Benoît Charrette, sur les nombreuses exigences administratives et environnementales dans le secteur agricole. En conclusion, M. Lamontagne a indiqué que ses trois priorités en 2024 seront les défis de relève, l’empreinte environnementale du secteur et la mise à niveau des programmes de gestion des risques. [EN VIDÉO] | Lancement de la programmation du 100e anniversaire de l'Union | Le coup d’envoi de la programmation du 100e anniversaire de l’Union a été donné hier soir en présence de centaines d’invités au Manège miliaire Voltigeurs de Québec, un lieu hautement historique qui a vu naître l’organisation. [PHOTOS] Dans une ambiance solennelle, des représentants des différents maillons de la grande chaîne agroalimentaire québécoise ont foulé le même sol que leurs ancêtres au cours d’une soirée émouvante animée par Marie-Eve Janvier. «Depuis un siècle, nous veillons ensemble à nos conditions de vie et à celles du milieu rural. Nous avons à cœur de nourrir le monde avec détermination, et ce, malgré tous les défis que nous avons rencontrés à travers le temps. Le contexte actuel difficile démontre une fois de plus à quel point il est fondamental pour les productrices et producteurs agricoles et forestiers de s’unir pour faire entendre leur voix de manière solidaire, grâce à leur Union», a déclaré Martin Caron. | La programmation du 100e anniversaire s’inscrit dans la thématique Du cœur au ventre depuis 100 ans. Plus qu’un slogan, le concept est le fil conducteur qui illustre l’essence de l’organisation. Il rappelle la passion qu’ont les agricultrices et les agriculteurs pour leur métier et l’engagement dont ils font preuve depuis 100 ans en participant activement au dynamisme des régions et à la vie collective du Québec. INFORMATION | | Allocution de René Vézina, chroniqueur et journaliste économique | Dans son allocution, le chroniqueur et journaliste économique René Vézina a insisté sur le fait que les productrices et les producteurs jouent un rôle impressionnant quant à l’alimentation des Québécoises, des Québécois et de la planète. Ce dernier a fait état des nombreux défis, mais aussi des opportunités encourageantes pour les secteurs agricole et forestier. Le contexte économique est difficile, mais moins qu’escompté. Plusieurs indicateurs confirment que le Québec s’en tire à bon compte comparativement à d’autres juridictions. | | L’actuelle pénurie de main-d’œuvre est au cœur des problèmes que vivent tous les secteurs économiques. Ce phénomène risque de perdurer, en raison notamment de la démographie. M. Vézina a aussi qualifié de «crucial» le manifeste dévoilé lors de la marche d’hier, surtout pour la relève agricole. L’automatisation, selon lui, fait aussi partie des solutions. [EN VIDÉO] | Les délégués ont profité du Congrès général pour adopter plusieurs résolutions à propos d’enjeux déterminants pour les secteurs agricoles et forestiers québécois, incluant le manifeste historique en faveur de la relève agricole et de l’avenir de nos fermes, les programmes et politiques agricoles, l'aménagement du territoire, la main-d’œuvre, la sécurité du revenu, la mise en marché, l'environnement et l'énergie. Les résolutions finales seront transmises à l'ensemble des groupes affiliés de l’Union. | Si vous avez participé au Congrès général, que ce soit pour une activité ou la totalité de l’événement, nous vous invitons à remplir notre court sondage en ligne. Vos impressions et vos commentaires sont importants pour le comité organisateur. Ils nous permettent de nous améliorer chaque année afin de vous offrir un événement à la hauteur de vos attentes. Merci! | |
Confiance, engagement et solidarité
| | Dans son éditorial à paraître le 13 décembre dans La Terre de chez nous, Martin Caron dresse un bilan du 99e Congrès général de l'Union. «Dans mon allocution, j’ai indiqué qu’un grand nombre d’entreprises agricoles, de régions et de secteurs de production vivent une situation difficile actuellement. L’inflation galopante, la flambée des taux d’intérêt, le soutien et l’accompagnement en deçà des besoins, l’actualisation très attendue des programmes, la lourdeur administrative et les menaces grandissantes au territoire et aux activités agricoles et forestières plombent la confiance et la rentabilité de milliers de fermes partout au Québec. L’impact désastreux des événements climatiques extrêmes (plus particulièrement dans le secteur horticole et en Abitibi-Témiscamingue), les effets de la restructuration du secteur porcin, les demandes légitimes de la relève ainsi que les défis particuliers des régions périphériques, des secteurs éloignés et des fermes de proximité sont aussi des enjeux pressants. Tous ces aspects doivent être revisités rapidement si l’on souhaite faire de l’autonomie alimentaire une véritable priorité nationale.» | À la suite du Congrès général, les conseillers généraux ont déterminé que le prochain conseil exécutif de l’organisation serait composé des trois dirigeants, Martin Caron, Paul Doyon et Stéphanie Levasseur, du président des Producteurs de grains du Québec, Christian Overbeek, du président de la Fédération de l'UPA de la Chaudière-Appalaches, James Allen, du président de la Fédération de l'UPA du Centre-du-Québec, Daniel Habel, et du président des Producteurs d’œufs d’incubation du Québec, Gyslain Loyer. | 21 demandes pour l’avenir de l’agriculture | Fière du succès de sa première édition, la Fédération de la relève agricole du Québec (FRAQ) a dévoilé cette semaine sa deuxième plateforme de revendications contenant ses 21 aspirations afin d’appuyer la prochaine génération d’agricultrices et d’agriculteurs d’ici. La plateforme cumule les demandes présentées lors des congrès de l’organisation ainsi que les résultats de consultations tenues auprès des 8 000 jeunes établis en agriculture partout sur le territoire québécois. «Les enjeux actuels sont énormes et sont souvent mis sur les épaules des futures générations, à la longue ça fait lourd à porter. La FRAQ a mis l’épaule à la roue pour améliorer nos conditions, mais pour les appliquer, ça prend de l’écoute et des actions concrètes», a déclaré la présidente de la FRAQ, Julie Bissonnette. | | Programme des travailleurs étrangers temporaires: allégement administratif dans le secteur agricole | La ministre de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration, Christine Fréchette a annoncé que son ministère procédera dès 2024 à une indexation unique des salaires agricoles, soit le 1er mai de chaque année. Jusqu'à présent, les salaires agricoles pouvaient être indexés deux fois par année si le salaire minimum au Québec augmentait. Cette double indexation affectait la planification budgétaire des employeurs agricoles. | | Le porc du Québec: nouveau livre C'est qui le chef? | Après le succès de la première édition du livre de recettes, C’est qui le chef?, le tome 2 a fait son apparition chez Jean Coutu et plusieurs détaillants. Le livre offre plus de 65 recettes et de superbes photos pour vous inspirer. Entièrement dédié à des recettes de porc, il vous fera découvrir des façons de réinventer vos repas de semaine ainsi que ceux du samedi soir. Nous avons mis l’emphase sur des plats qui rassemblent: brunch, bols de poké, dumplings et fondue. Plusieurs coupes sont à l’honneur: filet, escalope, lanière, porc haché, saucisse et osso buco. C’est le cadeau parfait à s’offrir ou à donner à vos proches durant la période des Fêtes. | | DANS LES MÉDIAS | SUR LE FIL
| ⭐ Le Trait d’Union est principalement destiné aux membres des conseils d'administration de nos organisations affiliées. ⭐ N’hésitez pas à transmettre vos propositions de contenus (rédigés) le plus tôt possible en semaine à Sylviane Gagnon (sylvianegagnon@upa.qc.ca). Publié par: .png)
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