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RoseAnne Archibald rompt le silence après avoir été démise de ses fonctions à l’APN

RoseAnne Archibald devant un pupitre.

RoseAnne Archibald a été démise de ses fonctions de cheffe nationale de l'Assemblée des Premières Nations après plus d'un an d'agitation autour de son leadership.

Photo : La Presse canadienne / Spencer Colby

La Presse canadienne

RoseAnne Archibald demande à ses partisans de dire à leurs chefs et à leurs conseils de la réintégrer dans son poste de cheffe nationale de l'Assemblée des Premières Nations (APN), après avoir été démise de ses fonctions la semaine dernière.

Dans une vidéo de cinq minutes publiée sur Facebook, RoseAnne Archibald exhorte également ses partisans à veiller à ce que l'audit judiciaire de l'organisation nationale de défense des droits aille de l'avant.

Vous pouvez appeler votre chef et votre conseil, leur envoyer un message texte ou un courriel et leur demander deux choses. Premièrement, qu'ils me rétablissent dans mes fonctions de cheffe nationale et deuxièmement, qu'ils veillent à ce que l'audit judiciaire se poursuive, a-t-elle dit dans la déclaration vidéo enregistrée dans sa voiture sur un stationnement de la Colombie-Britannique.

Mercredi dernier, Mme Archibald a été démise de ses fonctions de cheffe nationale après plus d'un an d'agitation autour de son leadership.

Le vote a eu lieu lors d'une assemblée spéciale des chefs, convoquée en partie pour examiner les conséquences d'une enquête sur les ressources humaines liée aux plaintes déposées par le personnel de l'APN à l'encontre de Mme Archibald.

La résolution visant à l'évincer, un peu plus de deux ans après qu'elle est devenue la première femme à occuper ce poste, a été adoptée avec le soutien d'environ 70 % des participants à la réunion virtuelle.

Les querelles intestines au sein de l'organisation regroupant plus de 600 Premières Nations se sont manifestées publiquement en juillet dernier, lors d'un rassemblement à Vancouver, lorsque Mme Archibald s'est présentée bien qu'elle ait été temporairement suspendue.

Après que les chefs ont rejeté une résolution d'urgence visant à confirmer sa suspension, Mme Archibald a exprimé sa gratitude, affirmant qu'elle avait été injustement suspendue parce qu'elle avait tenté d'enquêter sur la corruption au sein de l'assemblée.

Dans la vidéo de lundi, Mme Archibald a réitéré ces affirmations, déclarant que le refoulement qu'elle reçoit est dû au fait qu'elle lutte contre la corruption au sein de l'APN depuis octobre 2022.

Je ne veux pas être réintégrée à cause de mon ego. Je veux être réintégrée parce que j'ai une responsabilité sacrée que je dois assumer, a affirmé Mme Archibald dans la vidéo.

Ce que les chefs ont fait le 28 juin, c'est qu'ils sont allés de l'avant et ont commis l'un des actes les plus violents à l'encontre d'une dirigeante autochtone, d'une femme des Premières Nations.

L'APN a déclaré que le poste de chef serait vacant jusqu'à ce qu'un chef national intérimaire soit choisi au sein du comité exécutif, et qu'une élection devrait avoir lieu lors d'une assemblée spéciale des chefs en décembre.

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