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Un camp pour apprendre aux jeunes les affaires « à la manière autochtone »

Une femme s'adresse à des jeunes assis dans une salle de classe.

Les étudiants qui participent au camp viennent de partout au pays.

Photo : CBC / Richard Agecoutay

Radio-Canada

L'Université des Premières Nations du Canada veut outiller les jeunes Autochtones qui souhaitent se lancer en affaires tout en restant fidèles à leurs valeurs traditionnelles, individuelles et collectives.

Des jeunes de 15 à 19 ans participent au camp annuel sur l’entrepreneuriat qu’organise la maison d’enseignement située à Regina. On veut communiquer cette idée qu’on peut faire des affaires d’une manière plus bienveillante et amicale, souligne le coordonnateur du programme et professeur en administration des affaires à l’Université, Jason Bird.

On peut faire des affaires à la manière autochtone. Pas besoin d'être féroce.

Une citation de Jason Bird, coordonnateur du camp sur l'entrepreneuriat de l'Université des Premières Nations du Canada

La prochaine semaine permettra aux participants, qui viennent de partout au Canada, d’apprendre les bases de la planification, du marketing, des finances et de la comptabilité en y intégrant leurs valeurs.

Mais ces apprentissages ne les limiteront pas au monde des affaires, croit M. Bird.

On veut exposer les jeunes à ces principes. C’est une avenue pour eux, et plusieurs étudiants finiront par aller en travail social, en santé ou en soins infirmiers, indique-t-il. Ils iront dans des domaines où ils aident directement les gens, et c'est le genre de choses qui tiennent à cœur aux Autochtones. C’est là que nous nous dirigeons généralement.

Une sculpture de bison en métal planté dans la pelouse, en avant-plan d'un édifice.

L'Université des Premières Nations du Canada, à Regina.

Photo : Radio-Canada / Rob Kruk

Un avant-goût

Aiden Akan Kinstino, lui, a bien l'intention de démarrer une entreprise. Le jeune homme de 18 ans, originaire de la Première Nation Ochapowace, en est à sa deuxième année au camp. Il se prépare à entamer le programme en administration des affaires à l’Université des Premières Nations cet automne.

Beaucoup de choses qu’on fait vont m’aider à faire ce que je veux en affaires, explique celui qui, ces dernières années, a développé une idée d’entreprise de mode.

Il mettrait de l’avant le travail de designers autochtones sur des chandails, des pantalons et des chapeaux. J’irais certainement plus loin que de simplement imprimer des logos et des motifs sur des vêtements, précise cependant Aiden.

Il veut surtout donner de la visibilité aux créateurs pour vendre et promouvoir leur travail qui, selon lui, passe trop souvent inaperçu auprès des gens de sa génération. Leurs œuvres seraient sur les vêtements que je distribuerais, mais les artistes auraient une partie des profits, souligne l'entrepreneur en herbe.

Le camp donne également un avant-goût de la vie sur le campus aux participants. Ils dorment sur place, prennent le petit déjeuner ensemble et se dirigent ensuite vers les salles de classe de l’Université pour des ateliers, des cours et des exercices, note Jason Bird.

D'après un texte de Jennifer Francis, de CBC Indigenous

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