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Des communautés mi’kmaw investissent dans des usines de batteries en Nouvelle-Écosse

Une illustration d'une usine d'entreposage et de distribution d'électricité, entourée d'une forêt et de terres agricoles.

Une illustration de l'usine d'entreposage et de distribution d'électricité de Nova Scotia Power dans laquelle une entreprise détenue conjointement par 13 communautés mi'kmaw a investi.

Photo : The Canadian Press / HO

La Presse canadienne

Une entreprise détenue conjointement par 13 communautés mi'kmaw a investi dans de nouvelles usines de batteries de Nova Scotia Power, ce que les deux parties considèrent comme un pas vers la réconciliation.

Le projet, annoncé jeudi par Wskijinu'k Mtmo'taqnuow Agency Ltd. (WMA), devrait permettre de recevoir et d'entreposer de l'électricité pendant les périodes creuses et de la distribuer au réseau, au besoin.

La Banque de l'infrastructure du Canada lui accorde un prêt participatif pouvant atteindre 18 millions de dollars afin de faciliter le partenariat.

Crystal Nicholas, présidente de l'entreprise, affirme que la création d'un avenir plus vert est une priorité pour la nation mi'kmaw, et que l'investissement dans l'infrastructure d'entreposage marque une véritable réconciliation économique.

Je suis très optimiste quant au fait que cela continuera à ouvrir des portes au WMA pour qu'elle s'associe à de nombreuses autres entreprises, a déclaré Mme Nicholas.

La construction de ce qui sera le plus grand projet d'entreposage d'énergie au Canada atlantique doit commencer cette année à White Rock, Bridgewater et Waverly, le premier site devant être opérationnel l'année prochaine.

Peter Gregg, président-directeur général de Nova Scotia Power, a déclaré que ce partenariat contribuerait à réduire les coûts du projet et permettrait à la compagnie d'électricité de travailler de manière significative avec les communautés mi'kmaw.

Les prêts participatifs s'inscrivent dans le cadre de l'objectif de la Banque de l'infrastructure du Canada d'investir au moins un milliard de dollars dans les infrastructures autochtones en accélérant les projets et en fournissant un accès à des capitaux.

Ehren Cory, directeur général de la Banque de l'infrastructure du Canada, a déclaré que l'infrastructure n'est qu'un des éléments de l'effort visant à construire un avenir plus équitable avec les partenaires autochtones et à se rapprocher de la réconciliation économique.

La réconciliation économique est un terme récemment popularisé pour décrire la promotion de relations positives entre les peuples autochtones, l'industrie et le gouvernement afin de s'assurer qu'ils peuvent participer de manière significative à l'économie.

Le permis social d'exploitation est très important, a déclaré M. Cory à propos des projets d'infrastructure. Il nécessite un consentement total et éclairé et un engagement avec les communautés, évidemment. Mais je pense que, de plus en plus, il s'agira aussi de s'asseoir à la table des négociations.

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