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Le plan Dubé pour désengorger les urgences vu par des médecins

Des infirmiers s'affairent dans un couloir de la salle d'urgence de l'Hôpital Humber River.

L'attente dans les hôpitaux en Ontario continue d'augmenter. Les infirmiers et infirmières autorisés alertent sur une surcharge de travail.

Photo : CBC / Evan Mitsui

Les mesures annoncées par Christian Dubé seront-elles suffisantes pour désengorger les urgences du Québec? Alors que l’Association des conseils de médecins, dentistes et pharmaciens du Québec (ACMDPQ) se réunit dans la Capitale-Nationale, nous avons posé la question à deux membres de son conseil d’administration.

Le docteur Martin Arata est PDG de l’ACMDPQ et médecin de famille dans la région de Thetford Mines. S’il est optimiste quant au plan annoncé pour redresser la situation dans les urgences du Québec, il demeure prudent.

Est-ce qu’on peut laisser une chance au coureur? Probablement, mais il faut être vigilant encore pour garder au centre de cette réforme-là la qualité des soins, l'accès et la pertinence.

Le manque de personnel pourrait nuire à la mise sur pied des mesures proposées par Christian Dubé. C’est pourquoi Martin Arata estime que l’attribution des tâches au sein du réseau devra se faire de manière efficace.

On parle de pénurie de ressources, il faut peut-être s’assurer qu’on les utilise à bon escient (...), qu’on est vraiment axé sur le travail auprès du patient.

Nécessité d'avoir le personnel suffisant

D’ailleurs, il souligne que la disponibilité du personnel soignant sera essentielle dans la mise sur pied des solutions alternatives proposées par le ministre Dubé. Il considère que pour s’assurer que la qualité des soins soit au rendez-vous, il faudra garantir d’avoir le personnel nécessaire dans les nouvelles ressources.

Pour la docteure Gabrielle Gagnon, hémato-oncologue dans la région de Rimouski et secrétaire-trésorière de l’ACMDPQ, pour que les changements proposés soient efficaces, tout dépend de la façon dont ils sont déployés sur le terrain.

Souvent, on part avec de grandes espérances, puis le déploiement sur le terrain se fait plus ou moins bien.

Une citation de Dre Gabrielle Gagnon

Selon elle, sans les ressources nécessaires pour faire adhérer les professionnels de la santé aux changements proposés, l’opération est vouée à l’échec dès le départ.

Il faut qu' on sente que le patient va être gagnant. Sinon, le médecin n'adhérera pas.

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