•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Mort de Noelle O’Soup : la Première Nation de Key veut sa loi de protection à l’enfance

Un portrait du chef Clinton Key, de profil.

Le chef Clinton Key, à Vancouver, lors de l'annonce du lancement de consultations autour de la Loi concernant les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, des Inuit et des Métis

Photo : La Presse canadienne / DARRYL DYCK

La Première Nation de Key, dont le territoire se situe en Saskatchewan, a annoncé avec « fierté » mardi, à Vancouver, qu'elle lançait des consultations communautaires pour la création d’une loi sur la protection à l’enfance et à la famille. Elle espère que, à terme, les communautés autochtones pourront prendre le contrôle de l’avenir de leurs enfants, en s’assurant que ceux-ci connaissent leur passé et leurs pratiques.

La Première Nation a choisi de lancer cette consultation à Vancouver, pour honorer la mémoire de feu sa membre Noelle O'Soup. Elle compte s'appuyer sur la Loi concernant les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, des Inuits et des Métis. Celle-ci affirme les droits des peuples autochtones à établir et à fournir leurs propres services de protection à l'enfance et à la famille.

Aujourd’hui, un long chemin à parcourir nous attend, a déclaré d’emblée le chef de la Première Nation de Key, Clinton Key.

Les circonstances non élucidées de la disparition de la jeune Noelle O’Soup pèsent encore sur la communauté, selon lui. Cette dernière demeure indignée des circonstances entourant la mort de l’adolescente, qui était sous la garde des Services à l'enfance de la Colombie-Britannique lorsqu'elle a été portée disparue, en 2021.

Son corps a été retrouvé près d'un an plus tard, à Vancouver.

S'assurer que le passé ne se répète pas

La Première Nation de Key accuse le ministère des Enfants et du Développement de la famille de la Colombie-Britannique, le service des coroners de la province, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) de Coquitlam et la police de Vancouver de négligence dans la disparition de l’adolescente.

Nous allons tout mettre en œuvre pour éviter que ce qui est arrivé à Noelle se reproduise, a dit le chef Clinton Key.

Cependant, la communauté se dit consciente qu’elle ne pourra pas régler les défaillances du système toute seule. Elle invite ainsi la province, ainsi que toutes les provinces et tous les territoires du pays, à collaborer.

Nous espérons créer une nouvelle loi qui reflète notre communauté, nos besoins et nos valeurs.

Une citation de Clinton Key, chef, Première Nation de Key
Un portrait du chef Clinton Key, de profil.

Le chef Clinton Key était visiblement ému lors de l'annonce, à Vancouver.

Photo : La Presse canadienne / DARRYL DYCK

L’opposition demande des comptes à la province

Le porte-parole libéral de l’opposition en matière de relations avec les Autochtones et de la réconciliation, Michael Lee, et celui en matière d'enfance et de la famille, Norm Letnick, disent dans un communiqué partager le sentiment de la communauté autochtone.

Selon eux, la province a manqué de transparence dans le dossier de la mort de Noelle O'Soup. Il est nécessaire de remédier aux défaillances systémiques qui ont conduit à compromettre la sécurité de Noelle [O'Soup], écrivent-ils.

La Première Nation de Key devrait rencontrer mardi après-midi la ministre de l’Éducation et des Services de garde d'enfants, Rachna Singh, ainsi que la procureure générale, Niki Sharma.

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre ICI Colombie-Britanique

Une fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité régionale.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre d’ICI Colombie-Britanique.