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Des chefs autochtones exigent la dissolution du Régulateur de l’énergie de l’Alberta

Allan Adam devant un micro.

Le chef Allan Adam a témoigné devant un comité des Communes lundi à Ottawa.

Photo : Capture d'écran / Comité permanent de l'environnement et du développement durable

Radio-Canada

Devant un comité de la Chambre des communes lundi, des chefs autochtones du nord de l’Alberta ont à nouveau critiqué le manque de communication du Régulateur de l'énergie de l'Alberta (AER) et de la pétrolière Impériale en lien avec la fuite du gisement de Kearl. Ils ont exigé la dissolution de l'AER, en invoquant un bris du lien de confiance avec les communautés touchées.

Plus d'une dizaine de représentants des Premières Nations du nord de la province, où sont concentrés les sites d’exploitation des sables bitumineux, ont témoigné devant le Comité permanent de l'environnement et du développement durable, à Ottawa.

Parmi eux, le chef de la Première Nation des Chipewyans de l'Athabasca, Allan Adam, qui avait sonné l’alarme en mars dernier sur la fuite de rejets toxiques du gisement de Kearl, au nord-est de Fort McMurray. Lors de son témoignage, il a notamment demandé au gouvernement fédéral d'utiliser tous les outils juridiques disponibles pour prendre le contrôle de l'enquête et du nettoyage de la fuite.

Il a affirmé que le lien de confiance entre le gouvernement de l’Alberta et sa communauté avait été brisé, et ce, depuis longtemps.

Après avoir qualifié le Régulateur de l'énergie de l'Alberta de farce devant le comité, il a précisé en conférence de presse qu’il exigeait la dissolution pure et simple de l’organisme de surveillance albertain.

Je demande le démantèlement [de l'AER]. Il n'y a plus de confiance, plus rien. Ni de la part de notre communauté, ni de la part des personnes que je représente, ni de la part des personnes qui vivent en aval de l'industrie des sables bitumineux.

Une citation de Allan Adam, chef de la Première Nation des Chipewyans de l'Athabasca

Daniel Stuckless, le directeur de la Nation métisse de Fort McKay, abonde dans le même sens. Je pense qu'il faut le détruire et le reconstruire. Je ne pense pas qu'il soit possible de le sauver sous sa forme actuelle, a-t-il témoigné, en parlant de l'AER.

Le ministre fédéral de l’Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault, a annoncé la création d’un groupe de travail sur ce dossier, qui inclurait des représentants des Premières Nations, des compagnies qui exploitent les sables bitumineux, et des gouvernements du Canada, de l’Alberta et des Territoires du Nord-Ouest.

Par écrit, il a dénoncé à son tour le manque de communication de l’Impériale et de l'AER, en affirmant qu’il était clair qu’ils n’avaient pas informé en temps opportun ou de façon appropriée les communautés touchées au sujet de la fuite et que le gouvernement fédéral n’a pas été mis au courant de la situation en temps opportun.

L’Impériale et l'AER témoigneront devant le Comité permanent de l'environnement et du développement durable jeudi à Ottawa.

Avec les informations de Reuters

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