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La Nation métisse de la Saskatchewan assiste à un forum des Nations unies à New York

La Nation métisse de la Saskatchewan a tenu un panel de survivants de pensionnats pour autochtones, lundi.

La Nation métisse de la Saskatchewan a tenu une table ronde laissant la parole à des survivants de pensionnats pour Autochtones, lundi.

Photo : Radio-Canada / Rena Montgomerie/Nation métisse de la Saskatchewan

Des membres de la Nation métisse de la Saskatchewan et des aînés participent au forum de l’Instance permanente sur les questions autochtones des Nations unies à New York, aux États-Unis.

Ils espèrent faire passer deux messages à l’audience internationale, soit le besoin de reconnaître de manière significative les survivants métis des pensionnats pour Autochtones et l’importance de faire passer bientôt une loi sur l’autonomie gouvernementale des Métis.

La vice-présidente de la Nation métisse de la Saskatchewan, Michelle LeClair, explique que c’est difficile pour elle de faire entendre sa voix au Canada. Elle soutient que les Nations unies donnent une voix aux Métis sur le plan international afin de parler de certaines questions comme les torts causés par les pensionnats pour Autochtones.

Le but est de faire réaliser au Canada et à la Saskatchewan quels sont leurs devoirs à l'endroit des peuples autochtones.

Une citation de Michelle LeClair, vice-présidente de la Nation métisse de la Saskatchewan

La Nation métisse de la Saskatchewan demande aux délégués de l’Organisation des Nations unies de se joindre à elle pour plaider en faveur d’une meilleure reconnaissance des survivants de pensionnats.

Par ailleurs, la Nation métisse de la Saskatchewan et les aînés ont aussi profité de leur passage à ce forum pour parler du recours collectif intenté à l'encontre des gouvernements du Canada et de la Saskatchewan.

Déposée en décembre 2022 devant la Cour du Banc du Roi de la Saskatchewan, cette poursuite en justice demande une indemnisation pour les violences signalées au pensionnat de l'Île-à-la-Crosse.

Le témoignage d’une aînée

Lundi, la Nation métisse de la Saskatchewan proposait une table ronde donnant la parole à des survivants.

Antoinette Lafleur, aînée et survivante du pensionnat pour Autochtones de l’Île-à-la-Crosse, dans le nord-ouest de la Saskatchewan, fait partie des personnes qui ont parlé de ce qu'elles avaient vécu.

Elle a raconté qu'elle avait environ 5 ans quand elle a été retirée de sa famille pour entrer au pensionnat. Durant les 10 années passées dans cet établissement, elle affirme avoir été victime de violence physique, sexuelle et psychologique.

Si son témoignage l’a replongée dans des souvenirs douloureux, Antoinette Lafleur s’est sentie honorée de pouvoir prendre la parole et de raconter son histoire à tout le monde. Elle estime que ces témoignages doivent être entendus publiquement pour faire avancer les discussions et la réconciliation.

Durant son témoignage pendant la table ronde, elle a senti l’empathie et le soutien des personnes qui étaient présentes pour l'écouter.

Antoinette Lafleur espère que son témoignage fera avancer la cause des pensionnats pour Autochtones.

Les travaux de cette 22e session de l’Instance permanente sur les questions autochtones des Nations unies se poursuivent jusqu'au 28 avril. Ils se déroulent sous le thème Peuples autochtones, santé humaine, santé planétaire et territoriale et changement climatique : une approche fondée sur les droits.

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