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Les Mi’kmaq de N.-É. ont plus de quotas de homard grâce aux permis inutilisés

Un bateau de pêche de la nation Potlotek au quai où plein de gens sont assemblés.

La Première Nation de Potlotek a été la première au Cap-Breton à lancer une pêche de subsistance modérée et, depuis, le ministère des Pêches et des Océans l'a élargie pour inclure les nations We'koqma'q et Eskasoni.

Photo : Radio-Canada / Brent Kelloway

Radio-Canada

Le ministère des Pêches et des Océans du Canada (MPO) a travaillé avec les pêcheurs commerciaux pour augmenter considérablement l'accès des Mi'kmaq à la pêche au homard autour du Cap-Breton.

Mike Leonard, directeur de la gestion des pêches autochtones pour la région des Maritimes, explique que le MPO a racheté des permis de pêche au homard au fil des ans de pêcheurs commerciaux qui voulaient les vendre, créant ainsi une banque de permis auxquels les communautés autochtones peuvent accéder.

Il dit que le processus a permis à Eskasoni de rejoindre deux autres Premières Nations dans la pêche de subsistance modérée sans nuire à la santé des stocks de homard.

La première année, en 2021, nous avons travaillé avec la Première Nation Potlotek, puis l'année dernière, la Première Nation We'koqma'q s'est jointe et, cette année, c'est devenu une approche Unama'ki, donc à travers le territoire traditionnel, indique Mike Leonard.

Avec l'ajout d'Eskasoni, le MPO a attribué aux trois communautés des permis pour 4600 casiers à homard qui peuvent être utilisés dans toutes les zones de pêche au homard autour de l'île du Cap-Breton.

Les permis sont fournis sans frais aux Premières Nations en vertu d'une entente provisoire et elles décident entre elles comment les répartir.

Elles prennent essentiellement des décisions concernant les désignations et qui pêche dans quelle communauté, donc cela reste dans le cadre de l'approche de gestion collaborative, assure Mike Leonard. C'est quelque chose dont ils s'occupent.

Deux hommes chargent des casiers à homard vides dans un camionnette pick-up.

Pêcheurs mi'kmaw à Saulnierville, en Nouvelle-Écosse.

Photo : CBC / Robert Short

Le MPO reconnaît le droit issu des traités des peuples autochtones de gagner leur vie de manière modérée grâce à la pêche, mais utilise des ententes provisoires pour donner accès aux stocks de poissons dans un souci de conservation, tout en travaillant à des ententes à plus long terme.

L'année dernière, le MPO a également conclu des ententes avec quatre communautés Mi'kmaq en Nouvelle-Écosse continentale, dont Pictou Landing, Bear River, Annapolis Valley et Acadia.

Deux autres Premières Nations mi'kmaw du Cap-Breton, Membertou et Wagmatcook, ne participent pas pour l’instant à la pêche de subsistance modérée, réglementée par le MPO.

Mike Leonard n'a pas pu dire s'ils sont en pourparlers pour parvenir à une entente.

Il se contente de dire que le MPO travaille toujours pour continuer à mettre en œuvre les droits des communautés selon leurs besoins ou en fonction de leurs intérêts.

Avec les informations de Tom Ayers de CBC

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