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La Sûreté du Québec effectue des perquisitions à Kanesatake

Un véhicule de la Sûreté du Québec.

La Sûreté du Québec effectue des perquisitions dans les bureaux du conseil de bande de Kanesatake.

Photo : Radio-Canada / Carl Boivin

La Sûreté du Québec (SQ) effectue des perquisitions dans les bureaux du conseil de bande de Kanesatake et du centre de santé.

Selon nos informations, il s'agit de mandats obtenus à la suite d'allégations de détournement de fonds alloués par le gouvernement fédéral en 2020 pour faire face à la pandémie de COVID-19.

Des enquêteurs de la Division des enquêtes sur les crimes économiques de la SQ, avec des unités de soutien, exécutent des mandats obtenus par la Cour supérieure. Des policiers de la SQ les escortent pour assurer leur sécurité.

L'opération policière menée dans la plus grande discrétion ne serait pas liée à la présence d'organisations criminelles ni au dossier controversé du dépotoir.

Le conseil de bande mohawk de Kanesatake a demandé aux employés présents dans les bureaux de quitter les lieux et à la population de ne pas s'approcher des sites de perquisition, entre autres le centre de santé.

Transactions douteuses

Dans un rapport comptable obtenu par Radio-Canada, il est indiqué que l'aide fédérale totale s'élevait à 4 889 934 $. Le document, non signé, détaille les différentes dépenses et fait état de drapeaux rouges.

Il est fait mention notamment d'un montant de 3,1 millions $ versés en salaires et en aide ponctuelle entre avril 2020 et juillet 2021. Des anomalies dans la rémunération sont également signalées, dont celle de 615 799 $, supplémentaire, qu'auraient reçue quatre employés de l’Unité de réponse d’urgence.

Un professeur en comptabilité auquel nous avons soumis le rapport en question confirme la présence de plusieurs transactions douteuses.

Un autre expert fait remarquer que le rapport ne semble pas porter de jugement formel sur le caractère frauduleux de la rémunération supplémentaire, mais il note plusieurs manquements aux procédures de contrôle et politiques habituelles, ce qui représente des red flags (drapeaux rouges).

Avec la collaboration de Delphine Jung, journaliste à Espaces Autochtones

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