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Des Autochtones estiment qu’ils ne devraient pas payer pour rapatrier des artéfacts

La couverture chilkat sur une table entourée de personnes.

La couverture chilkat est faite de laine et d’écorce de cèdre jaune.

Photo : Facebook/Première Nation Tlingit de la rivière Taku

Radio-Canada

La Première Nation Tlingit de la rivière Taku, établie à Atlin, dans le nord-ouest de la Colombie-Britannique, affirme que les Autochtones ne devraient pas payer pour rapatrier des artéfacts. La Première Nation est en train de rapatrier une couverture vieille de 140 ans après avoir payé près de 40 000 $ l’année dernière.

La Première Nation demande au gouvernement fédéral de prendre des mesures pour éviter que des situations similaires se reproduisent à l’avenir. Il est inacceptable qu’une Première Nation doive racheter ses biens volés, a indiqué un porte-parole dans un communiqué mercredi.

Elle exhorte ainsi le gouvernement à prendre ses responsabilités dans ce dossier.

Une couverture chilkat.

La couverture est vieille de 140 ans.

Photo : Waddington's

Conformément à la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, le gouvernement doit donner la priorité aux efforts de vérité et de réconciliation, notamment en s'attaquant à ce type d'injustices.

Selon la Première Nation Tlingit de la rivière Taku, il y a actuellement des centaines d'œuvres d'art tlingit dans des musées éloignés et des collections d'art privées. Les membres de la communauté ont ainsi rarement l’occasion de voir ces œuvres.

Sur le chemin du retour

La couverture est arrivée à Whitehorse, mercredi, et doit encore parcourir 175 kilomètres avant de gagner le territoire traditionnel de la Première Nation Tlingit de la rivière Taku. Elle devrait ensuite être exposée et pourrait être utilisée lors de cérémonies futures.

Ce retour tant attendu remplit [leurs] cœurs de bonheur, et renforce [leur] lien spirituel avec [leurs] ancêtres , dit le porte-parole de la Première Nation.

La couverture chilkat, qui est faite de laine et d’écorce de cèdre jaune, a été achetée par le peuple autochtone pour un montant de 38 000 $ l’année dernière lors d’une mise aux enchères à Toronto.

Ben Louter, archéologue responsable du patrimoine de la Première Nation, a déclaré qu’une vitrine spéciale était en cours de construction par des experts de New York pour accueillir l’artéfact. Elle sera installée au bureau du gouvernement de la Première Nation, à Atlin.

Une cérémonie officielle sera également organisée en juillet, et toutes les communautés tlingit du Canada sont invitées à y participer.

Avec les informations de La Presse canadienne

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