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Des communautés autochtones albertaines auront des centres de traitement des dépendances

Une photo mettant en scène des drogues illicites.

En avril, 179 personnes sont mortes d'une surdose liée aux opioïdes en Alberta.

Photo : iStock / Stas_V

Le gouvernement albertain s'engage à financer des centres de traitements des dépendances dans deux communautés autochtones, dont un, à Tsuut’ina, une communauté limitrophe de Calgary.

Le second centre sera situé à Siksika, dans le sud-est de l’Alberta. Le chef de la communauté, Ouray Crowfoot, a accepté le partenariat provincial, car les membres de sa communauté qui souffrent de toxicomanie pourront recevoir leur traitement sans avoir à quitter leurs proches.

Il ajoute que ce centre sera ouvert aux personnes qui ne sont pas membres de sa communauté. Le protocole d’accord comprend une enveloppe de 30 millions de dollars pour la construction de l'établissement de 75 lits et le paiement du personnel nécessaire pour soigner 300 personnes par an.

Contrairement à ce qui se passe pour les programmes qui offrent des cures de désintoxication pendant une période limitée, la durée des traitements dans ces nouveaux centres variera selon les besoins des patients.

Les programmes de désintoxication qui existent à l’heure actuelle ne fonctionnent pas pour les Premières Nations, mais ils ne fonctionnent pas non plus pour les Canadiens, sinon le nombre de personnes souffrant de dépendance baisserait, dit-il.

Soigner une maladie comme la dépendance peut nécessiter un traitement à long terme, car il faut soigner le cœur du problème et pas seulement le symptôme, ajoute Ouray Crowfoot.

La construction des deux centres commencera en 2024. La province négocie des accords similaires avec d’autres Premières Nations et vise à en construire 11 en tout, notamment à Red Deer, à Lethbridge et à Grande Prairie.

Ces annonces s'inscrivent dans un modèle de gestion de la crise des opioïdes que le gouvernement de Danielle Smith appelle modèle albertain. Le but est de traiter au lieu d'emprisonner, comme l'explique Daniel Williams, le ministre de la Santé mentale et de la Dépendance.

La chose la plus humaine à faire, c’est d’avoir plus de lits et un traitement gratuit pour n’importe qui et n’importe où à travers la province, explique le ministre.

Danielle Smith a tenu à préciser que ce modèle est un système ayant plusieurs solutions et plusieurs étapes.

Enfin, si rien ne fonctionne et que nous avons quelqu'un qui se fait du mal à lui-même ou à autrui de manière répétée, nous créerons un mécanisme d'injonction de soins, a conclu la première ministre.

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