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Des chefs autochtones demandent plus de transparence de la police de Prince Albert

Les représentants de la FSIN lors d'une conférence de presse.

Brian Hardlotte, grand chef du Grand conseil de Prince Albert, au micro, souhaite que le Grand Conseil de Prince Albert soit présent au conseil des commissaires de police de Prince Albert.

Photo : Radio-Canada / Camille Cusset

Radio-Canada

Des leaders autochtones de la Fédération des nations souveraines de la Saskatchewan (FSIN) se sont réunis mercredi à Saskatoon pour demander que l’examen indépendant sur le service de police de Prince Albert soit rendu public dans son entièreté.

Les chefs de la FSIN, qui représente 74 Premières Nations dans la province, ne sont pas satisfaits que seulement une partie de l'examen indépendant ait été publiée par le gouvernement mardi. Une liste de 45 recommandations pour améliorer le service de police de Prince Albert a été dévoilée au public.

[Les recommandations] ne sont pas le rapport lui-même, a déclaré Dutch Lerat, deuxième vice-chef de la fédération, lors d'une conférence de presse à Saskatoon mercredi matin.

Il poursuit en réclamant plus de transparence de la part du service policier. Nous reconnaissons qu'il existe une certaine confidentialité dans certains domaines, mais nous voulons que les familles n'aient pas à attendre des mois et des années pour obtenir des rapports sur leurs proches, a-t-il ajouté.

La ministre des Services correctionnels, de la Police et de la Sécurité publique, Christine Tell, avait demandé cet examen indépendant en 2022 après que trois personnes avaient perdu la vie en détention policière à Prince Albert en 2021.

La mère d’une des victimes, Saul Laliberté, 32 ans, était d’ailleurs présente à la conférence de presse de la FSIN mercredi.

Mettre les 45 recommandations en place immédiatement

Les recommandations portent principalement sur des questions administratives et politiques au sein du Service de police de Prince Albert et du conseil des commissaires de police de la ville.

On y propose, entre autres, une meilleure description de tâches des agents, l'implantation d’une équipe de policiers pour aider la division de patrouille et l'élaboration d'un programme de gestion des risques.

Mardi, le chef de police par intérim, Patrick Nogier, s'est engagé à examiner et à mettre en œuvre les recommandations. La présidente du conseil des commissaires de police, Janet Carriere, a ajouté que le conseil des commissaires avait déjà mis en place certaines des recommandations et travaillait à en appliquer d'autres.

Toutefois, ce n’est pas suffisant pour la FSIN.

Les chefs ont interpellé la police de Prince Albert et le conseil des commissaires de police de la Ville afin qu’ils mettent immédiatement en œuvre les recommandations.

Le grand chef du grand Conseil de Prince Albert, Brian Hardlotte, a également demandé qu’un représentant du grand Conseil de Prince Albert fasse partie du conseil des commissaires de police.

Il estime que l'inclusion des communautés autochtones est essentielle pour la mise en place des recommandations.

Avec les informations de Camille Cusset

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