•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Droit des Autochtones : des dirigeants souhaitent que la C.-B. passe à l’action

Des personnes assises et debout dans une salle de conférence.

Plus de 1000 dirigeants de 190 différentes communautés étaient présents à la rencontre annuelle.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Lors d'une rencontre annuelle avec le premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby, des dirigeants autochtones ont souligné qu'il y a beaucoup de paroles, mais peu de mise en oeuvre de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) dans la province.

Plus de 1000 dirigeants représentant 190 nations autochtones étaient présents à cette rencontre.

On demande du changement, mais on ne le voit pas encore. Alors venir ici et dire ''kumbaya'', c’est une fausse représentation, ce n'est pas ce qui arrive vraiment, constate Robert Phillip, du Sommet des Premières Nations, ajoutant qu’il constate des blocages au niveau de la bureaucratie pour une réelle collaboration.

La Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones est entrée en vigueur en Colombie-Britannique en novembre 2019. Cependant, selon les dirigeants autochtones, peu d’actions concrètes ont été entreprises par la province, même après l’établissement d’un plan d’action de 89 engagements le printemps dernier.

Nous voulons voir de l’action, nous voulons voir une mise en oeuvre. Je sais que nous allons à des rencontres et il y a beaucoup de reconnaissances, mais je crois qu’il est maintenant temps de passer à l’action, affirme Robert Phillip, du Sommet des Premières Nations.

Nous ne sommes pas des parties prenantes, nous ne sommes pas des partis intéressés, nous sommes les propriétaires originales du territoire.

Une citation de Robert Phillip, du Sommet des Premières Nations

À son avis, il est requis par la loi que le gouvernement passe des paroles aux actions : Cela signifie que le stylo pour signer que le gouvernement tient entre ses doigts, il doit nous le passer. On ne le voit pas, on voit des choses être arrêtées par les sous-ministres adjoints.

Trouver des solutions et changer les relations

David Eby reconnaît qu’il est urgent d'agir conjointement, pour trouver des solutions aux crises de la pauvreté, du logement, des opioïdes et des changements climatiques.

Il dit comprendre que la collaboration est un défi étant donné la relation historique entre les gouvernements et les Premières Nations. Selon lui, le travail collaboratif d’aujourd’hui permet de dépasser les traumatismes du passé.

Le premier ministre souligne que la province pose aussi des gestes en ce sens. Nous sommes la première province à subventionner le logement dans les communautés, même s’il s’agit d’une responsabilité fédérale, a-t-il déclaré.

Avec les informations de La Presse Canadienne, Dominique Lévesque et Benoît Ferradini

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre ICI Colombie-Britanique

Une fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité régionale.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre d’ICI Colombie-Britanique.