Québec injecte 6 millions $ pour aider les familles autochtones
La ministre de la Famille, Suzanne Roy (au micro), a procédé à l'annonce en compagnie de Ian Lafrenière, ministre responsable des Relations avec les Autochtones, Édith Cloutier, directrice générale du Centre d'amitié autochtone de Val-d'Or, Jean Boulet, ministre responsable de l'Abitibi-Témiscamingue, Pierre Dufour, député d'Abitibi-Est, et Suzanne Blais, députée d'Abitibi-Ouest (absente sur cette photo).
Photo : Radio-Canada / Marc-André Landry
Le gouvernement du Québec investit plus de 6 millions de dollars pour améliorer les ressources communautaires consacrées aux familles autochtones vivant en milieu urbain.
Cette annonce nationale a été faite lundi matin au Centre d'amitié autochtone de Val-d'Or par la ministre de la Famille, Suzanne Roy.
Trois millions $ seront remis à des centres d'amitié de six régions pour bonifier leurs services aux familles, par l’organisation d’activités familiales, des ateliers d’éveil préscolaire ou offrir du répit-dépannage aux parents.
Un autre montant de 3,3 millions $ sera distribué à 11 organismes qui œuvrent auprès des personnes autochtones vivant en milieu urbain pour embaucher des travailleurs de proximité. Ces ressources chercheront à créer un lien de confiance avec des familles autochtones pour les encourager à utiliser les services.
On a travaillé ces annonces avec les organismes communautaires autochtones, à partir des besoins qui nous ont été signifiés
, précise la ministre Roy.
De gauche à droite : Ian Lafrenière, ministre responsables des Relations avec les Autochtones, Édith Cloutier, directrice générale du Centre d'amitié autochtone de Val-d'Or, Jean Boulet, ministre responsable de l'Abitibi-Témiscamingue, Suzanne Roy, ministre de la Famille, Oscar Kistabish, président du Centre d'amitié autochtone, Pierre Dufour, député d'Abitibi-Est, et Suzanne Blais, députée d'Abitibi-Ouest.
Photo : Radio-Canada / Marc-André Landry
La situation de toutes les familles du Québec me préoccupe, mais quand on parle des familles autochtones, il faut le faire dans le plus grand respect de la culture, de leur vécu. On s’assure de ne pas se tromper et d’amener le soutien au bon endroit, avec les bons intervenants.
Le chemin de la réconciliation
Au Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or, on accueille cette annonce comme une validation du besoin de développer les services pour les Autochtones en milieu urbain. L’organisme gère déjà un CPE, une clinique de santé et 24 logements sociaux destinés aux familles, en plus d'offrir des ateliers de stimulation précoce.
Les besoins sont énormes et ça nous donne la capacité d’agir de façon encore plus large et de soutenir notre mission, se réjouit la directrice générale, Édith Cloutier. Environ 60 % des populations autochtones vivent hors communauté. Il y a une volonté du gouvernement de travailler avec les centres d’amitié sur plusieurs aspects de la vie de ces gens.
Il y a un chemin qui s’ouvre, une démonstration qu’on est ouverts à se parler et à s'entendre pour faire les choses autrement, poursuit Mme Cloutier. De donner aux Autochtones la capacité d’agir sur leur destin comme peuple, ça vient confirmer qu’on est en train d’avancer sur ce chemin de la réconciliation.