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Le ministère de l’Éducation déclenche une enquête sur la Commission scolaire Kativik

Les bureaux de la Commission scolaire Kativik, Kativik Ilisarniliriniq, à Kuujjuaq, au Nunavik.

Les bureaux de la Commission scolaire Kativik, Kativik Ilisarniliriniq, à Kuujjuaq, au Nunavik.

Photo : Radio-Canada / Eilís Quinn

Le ministère de l’Éducation a lancé une enquête sur l’administration et le fonctionnement de la Commission scolaire Kativik, qui est chargé des services éducatifs dans les 14 communautés inuit du Nunavik, dans le Nord-du-Québec.

Un décret du Ministère, en date du 20 décembre dernier, a été publié dans la Gazette officielle du Québec. On y apprend qu'il souhaite se pencher sur la gestion des ressources humaines, financières et matérielles de la commission scolaire.

Le gouvernement n’a pas voulu commenter cette décision ni répondre aux questions de Radio-Canada, par respect pour les divers processus en cours.

De son côté, la Commission scolaire Kativik a salué le déclenchement de cette enquête, soulignant qu’elle permettra au gouvernement de comprendre les besoins budgétaires de l’organisation.

Nous saluons cette enquête qui, je crois, permettra au gouvernement du Québec de comprendre davantage nos besoins et les particularités de l’environnement dans lequel nous fonctionnons, a déclaré la directrice générale de l’organisation, Harriet Keleutak.

La présidente de la commission scolaire, Sarah Aloupa, a souligné en entrevue à CBC Tuttavik que son organisation souffre d’un sous-financement chronique de la part du gouvernement québécois. C'est ce qui aurait, selon elle, creusé le déficit cumulé de la commission scolaire, établi à 27,4 millions de dollars.

Une femme à l'extérieur.

Sarah Aloupa espère que le gouvernement du Québec va davantage financer le système d'éducation au Nunavik. (Photo d'archives)

Photo : Eilís Quinn, Regard sur l’Arctique

L'explosion des coûts de certains projets de construction aurait aussi contribué à ce déficit, d'après Sarah Aloupa. Elle fait notamment référence à la construction de l’école du village de Quaqtaq, dont la facture est passée de 60 à 180  millions de dollars depuis 2020.

Je suis très heureuse qu’ils lancent cette enquête. Le gouvernement va pouvoir voir de ses propres yeux le fonctionnement du système d’éducation au Nunavik. C’est la seule manière pour qu’il comprenne vraiment nos besoins, explique Sarah Aloupa en entrevue.

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