Des travaux prévus en mai pour construire une halte routière de 20 M $ sur l’A-85
La réserve Kataskomiq est située en bordure de la route 185, qui deviendra l'autoroute 85 d'ici 2025 (en haut à droite). (Photo d'archives)
Photo : Avec l'autorisation de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk
Le projet Kataskomiq de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk franchit une étape importante. Un appel d'offres pour l'aménagement terrestre de cette halte routière aux abords de l'autoroute 85 a été lancé la semaine dernière.
Selon le grand chef de la nation, Jacques Tremblay, l'objectif est d'être fin prêt pour la mise en service du dernier tronçon de l'autoroute 85 prévue en 2026. Selon l'appel d'offres, une halte routière et touristique sera construite sur le territoire de Kataskomiq, autrefrois connu sous le nom de Withworth.
La réserve Kataskomiq (en rouge), anciennement connue sous le nom de Withworth, est située à une trentaine de kilomètres au sud-est de Rivière-du-Loup.
Photo : Radio-Canada / Simon Rail-Laplante
Une station d'essence, une boutique artisanale et une zone d'amusement pour les enfants doivent être construites dans le cadre de ce projet. L'entrepreneur choisi fera différents travaux préparatoires en 2024. La construction des bâtiments se fera par la suite, en 2025. Jacques Tremblay avance que la première phase de développement dans ce secteur est évaluée à près de 20 millions de dollars.
Le grand chef de la Première Nation Wolastoqiyik Washipekuk, Jacques Tremblay (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Jean-Luc Blanchet
Le conseil de bande de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk est en pourparlers pour une deuxième phase de développement. Un projet d'hôtel est toujours dans les cartons, mais rien n'est encore confirmé, assure le chef Tremblay.
Nous allons commencer par faire la halte routière et on verra par la suite.
Les Wolastoqiyik voient grand pour Cacouna
En plus du projet sur le territoire de Kataskomiq, d'autres chantiers pourraient être lancés en 2025. Au cours des dernières années, les responsables de la nation ont fait l'acquisition d'une grange qui a longtemps abrité un commerce d'antiquités, au coin de la route 132 et de l'avenue du port, à Cacouna.
Ce terrain, acquis en juin 2019 par la nation Wolastoqiyik Wahsipekuk, devrait accueillir en 2026 un centre d'interprétation culturel. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Jérôme Lévesque-Boucher
Si tout se déroule comme prévu, la construction d'un centre d'interprétation culturel devrait commencer en 2025 pour accueillir ses premiers visiteurs en 2026. Selon le grand chef, les discussions se poursuivent avec les élus de Cacouna dans ce dossier.
Après l'observatoire des bélugas, le centre d'interprétation culturel sera vraiment un projet phare pour notre communauté
, dit-il.
Après avoir jonglé avec l'idée de convertir le chalet du club de golf de Cacouna – qui appartient déjà à la Première Nation – en restaurant, les dirigeants wolastoqey ont plutôt décidé de se tourner vers un autre secteur pour une offre dans le domaine de la restauration. Le terrain situé en face de l'éventuel centre d'interprétation culturel a été choisi. Des travaux sont en cours pour mettre la touche finale aux plans et devis de cet éventuel restaurant.
Tous ces projets en périphérie du port de Cacouna permettront de créer un pôle touristique dans le secteur, qui est toujours pressenti par Québec comme port d'attache pour la traverse entre le Bas-Saint-Laurent et Saint-Siméon.
Pour sa part, le grand chef Tremblay n'est pas contre cet éventuel déménagement, du moment que cela respecte les écosystèmes présents et les ententes déjà négociées avec le gouvernement pour l'utilisation du port.