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Réparer les torts du passé : un règlement est conclu entre la nation Matsqui et Ottawa

Alice McKay, cheffe de la Première Nation Matsqui regarde Gary Anandasangaree, ministre des Relations Couronne-Autochtones.

La Première Nation Matsqui est une communauté Stó:lō de près de 300 membres, dont la plupart habitent actuellement la ville d’Abbotsford. Le cœur du territoire de Matsqui s’étend le long du fleuve Fraser, de l’île Crescent au mont Sumas, et vers le sud, au-delà de la frontière canado-américaine. (Photo du 21 février 2024)

Photo : La Presse canadienne / Ethan Cairns

Radio-Canada

Le gouvernement fédéral a conclu un règlement de 59 millions $ avec la Première Nation Matsqui, en Colombie-Britannique, pour l’indemniser après l’avoir privée d’une partie de ses terres.

Le ministre des Relations Couronne-Autochtones, Gary Anandasangaree, et la cheffe de la Première Nation Matsqui, Alice McKay, ont annoncé, mercredi, ce règlement qui compense la Première Nation pour la prise de ses terres sans indemnisation adéquate par le gouvernement fédéral.

En 1908, le Canada a accordé à la Vancouver Power Company un corridor pour la construction et l’exploitation d’un tramway traversant deux communautés de la nation autochtone. De plus, le Canada était censé veiller à ce que les passages à niveau soient construits et entretenus le long des emprises, mais il n’a pas respecté cette entente.

Le gouvernement fédéral convient que la construction du corridor a effectivement coupé l'accès aux terres de la nation Matsqui et reconnaît des décennies de politiques coloniales marquées par le déni et la dépossession des terres .

Cette communauté a été particulièrement touchée par les manquements du gouvernement au fil des années et j’aimerais remercier la nation Matsqui pour sa patience.

Une citation de Gary Anandasangaree, ministre des Relations Couronne-Autochtones

Cet accord ne changera pas le passé, mais cela nous donne de l’espoir pour un meilleur futur, surtout pour nos jeunes, a déclaré Alice McKay, la cheffe de la Première Nation Matsqui.

Pour être honnête, je n’aime pas le mot "réconciliation", car, pour qu’il y ait une réconciliation, il faut qu’il y ait eu d’abord une relation, et ici, il n’y en a pas eu.

Une citation de Alice McKay, cheffe de la Première Nation Matsqui

La cheffe a également souligné une autre date importante, celle de 1864, lorsqu’une grande partie du territoire de sa nation a été vendue par la colonie de la Colombie-Britannique.

Avec les informations de La Presse canadienne

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