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Une nouvelle entreprise de forage voit le jour à Pikogan

Rose Gauthier tient une tige de métal dans ses mains dans une mine souterraine.

Forages Rouillier et la Coopérative de solidarité de Pikogan entrevoient un avenir prometteur dans ce projet commun. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

Forages Rouillier d'Amos et la Coopérative de solidarité de Pikogan mettent sur pied Forage Anicinape, une nouvelle entreprise de forage d'exploration. La coopérative d’un peu plus de 90 membres sera détentrice de la majorité des parts.

Une vingtaine de travailleurs de la Coopérative de solidarité de Pikogan travaillent déjà pour Forages Rouillier. Le partenariat vise à développer des territoires et à renforcer les liens avec les Premières Nations, d’Amos à Eastmain.

En réalité, cette entreprise, c’est pour consolider ce qu’on a d’acquis, mais aussi pour créer de la valeur dans une nouvelle entreprise, explique Mario Rouillier, président de Forages Rouillier.

Mario Rouillier sous terre, dans la mine Goldex de Val-d'Or. Il porte un casque et des lunettes de protection.

Mario Rouillier, président du Groupe Rouillier, qui englobe notamment MBI Global et Forages Rouillier. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

L’entreprise amossoise possède deux ententes similaires avec des entreprises autochtones dans le Nord-du-Québec. On va essayer de reproduire ce succès-là plus près de nous avec Pikogan, qui est notre voisin, souligne M. Rouillier.

Bâtir à deux

La création de l'entreprise permettra d’offrir une meilleure qualité de vie aux travailleurs, la mission même de la coopérative autochtone. Une nouvelle qui réjouit le directeur de la Coopérative de solidarité de Pikogan, Kenny Ruperthouse.

C’est pour faire travailler le plus de monde possible, pour bénéficier des contrats sur le territoire de Pikogan et d’avoir le plus possible de travaux pour nos gens afin qu’ils travaillent le plus longtemps possible et à l’année.

Une citation de Kenny Ruperthouse, directeur de la Coopérative de solidarité de Pikogan

De nouveaux emplois pourraient être créés au sein de Forage Anicinape.

Deux hommes, casquettes sur la tête, posent pour la caméra.

Kenny Ruperthouse, directeur général de la Coopérative de solidarité de Pikogan (à gauche), et Allan Trapper avaient prêté main-forte à la SOPFEU en juin dernier. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

Kenny Ruperthouse estime que ce partenariat permettra de faire rayonner ses employés. Le monde va plus appeler et va vouloir travailler avec Forage Anicinape. Ils veulent déjà travailler avec Forages Rouillier, mais j’ai l’impression que ça va être encore un peu plus fort, prédit-il.

Le monde veut travailler avec les Autochtones et on va participer à ça, lance M. Ruperthouse avec fierté.

Une nouvelle foreuse

Forages Rouillier prévoit livrer une foreuse à sa nouvelle coentreprise Forage Anicinape. L’équipement pourrait être construit avec leur entreprise MBI Global, qui fabrique des foreuses autonomes et semi-autonomes.

On est en train de mettre du financement en place. On regarde quelle est la meilleure foreuse qu’on va créer.

Une citation de Mario Rouillier, président de Forages Rouillier

Les foreuses autonomes facilitent la formation pour les travailleurs.

Une foreuse dans une mine souterraine.

Un prototype de foreuse autonome à la mine Goldex. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

Un projet de recherche pour améliorer les relations d’affaires

L'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue amorcera sous peu un projet de recherche en collaboration avec Forages Rouillier.

L'étude vise à établir les meilleures pratiques en affaires avec les communautés anishinabeg, indique Mario Rouillier.

Il n’y a pas de recette parfaite et il n’y a pas de façon parfaite d’approcher les communautés. On a peut-être besoin d’aide un peu là-dedans pour s’améliorer et créer quelque chose, concède-t-il.

Une Anishnabe assure au quotidien un lien entre l’entreprise et les travailleurs autochtones.

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