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La rougeole pourrait durement frapper dans les communautés autochtones

Des enfant s'amusent dans une rue de Wemotaci, en hiver

Le taux de vaccination chez les Premières Nations a chuté depuis la pandémie, selon Stanley Vollant. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Josée Ducharme

La recrudescence des cas de rougeole est inquiétante pour les communautés des Premières Nations, où le taux de vaccination a diminué ces dernières années, selon la Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador (CSSSPNQL).

Il y a une crainte par rapport aux vaccins, explique le directeur de la santé publique de la CSSSPNQL, Stanley Vollant. En 2015, il y a 9 ans, le taux de vaccination était de 97,2 %, ce qui était excellent. Mais ça a changé depuis la pandémie.

C'est pourquoi le Dr Stanley Vollant a souhaité rappeler au micro de Bonjour la Côte qu’il y a cinquante ans, la mortalité infantile chez les Premières Nations a fondu comme neige au soleil grâce à la vaccination.

Le taux de mortalité infantile a diminué de 80 %. Ça a été une des interventions les plus importantes qui a amélioré la santé des Premières Nations. Il faut s’en souvenir.

Une citation de Dr Stanley Vollant

Selon lui, il est donc primordial de convaincre les parents de faire vacciner leurs enfants. Et Dieu sait qu’il y a beaucoup d'enfants dans nos communautés autochtones. Donc c'est important de refaire le message et de convaincre les gens, pour le bien de leurs enfants et pour le bien aussi de la communauté, martèle-t-il.

Stanley Vollant est assis derrière un micro, en studio.

Stanley Vollant occupe le poste de directeur de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador depuis peu. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Olivier Lalande

D’après les données communiquées par le Dr Stanley Vollant, la rougeole est une maladie dont le taux de mortalité est non négligeable.

Pour 3000 personnes atteintes, une personne en mourra. Pour 1000 personnes atteintes, l’une d’elles souffrira d’encéphalite, soit une inflammation du cerveau. Le risque de développer une pneumonie est de 3 à 5 %, et celui de souffrir d’otites, de 9 à 10 %, précise-t-il.

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