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Traité Petapan : le ministre Lafrenière n’a pas la même lecture que les Innus

Ian Lafrenière à la table de presse.

Le ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit, Ian Lafrenière.

Photo : Radio-Canada

Le ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit, Ian Lafrenière, maintient que les négociations du Traité Petapan vont bon train, contrairement à ce qu’affirment les chefs des trois communautés innues impliquées.

Il y a quelques jours, ceux-ci dénonçaient la mauvaise foi de Québec dans ces pourparlers. Ce traité concerne les communautés de Mashteuiatsh, d’Essipit et de Nutashkuan. L’accord vise à leur assurer des pouvoirs pour la gestion de leur territoire et des ressources naturelles qui s’y trouvent.

Les trois chefs se tiennent debout et posent pour la photo.

De gauche à droite, les chefs Réal Tettaut de Nutashkuan, Martin Dufour d'Essipit et Gilbert Dominique de Mashteuiatsh.

Photo : Radio-Canada / Jérôme Gill-Couture

Initialement, l’entente devait être conclue le 31 mars 2023. Le premier ministre Legault s’y était lui-même engagé. Les discussions s’avèrent toutefois plus ardues que prévu.

En entrevue à l’émission C’est jamais pareil, le ministre Lafrenière a assuré que les négociateurs étaient dans un blitz de discussions. Il considère même que l’on s’approche d’une entente.

On veut faire les choses correctement, comme un gouvernement responsable. Moi je vous le dis : on n’a jamais été aussi près d’une signature.

Une citation de Ian Lafrenière, ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit

Ce qu’on ne veut pas, c’est que la journée de la signature du traité, on se retrouve en cour parce que des gens se sentent lésés, explique-t-il.

Le ministre reconnaît que la tâche est complexe. Le dernier traité remonte quand même à la Convention de la Baie-James, donc à plusieurs années. De part et d’autre, il y a beaucoup d’énergie de mise là-dedans.

Les chefs autochtones ont accordé des délais supplémentaires au gouvernement du Québec à quelques reprises, mais ils envisagent maintenant la voie judiciaire pour faire débloquer les choses.

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