Faciliter les échanges entre des parties belligérantes ou négocier un terrain d'entente entre des États en guerre n'est pas de tout repos. C'est pourtant ce que font Marie-Joëlle Zahar, professeure à l'Université de Montréal et conseillère en médiation pour l'Organisation des Nations unies, et Renée Larivière, directrice de la gestion des programmes à Interpeace. Ces deux pacificatrices parlent de leur métier fascinant, mais parfois complexe, où même la forme de la table peut influencer le déroulement des pourparlers.
« Il n’y a pas de recette magique ou de copier-coller. Chaque contexte a ses propres dynamiques, il faut constamment s’adapter. »
Les deux femmes mentionnent l’importance d’inclure toutes les couches de la société pour obtenir des résultats à long terme.
« Un véritable médiateur capable, c’est quelqu’un qui sait être un chef d’orchestre, qui sait, en tant que chef d’orchestre, s’effacer pour faire entendre tous les instruments. »
Renée Larivière nous dit aussi comment la diplomatie par la nourriture est un très bon outil pour favoriser la négociation.