Celles et ceux qui ont des idées d'actions ou de mesures à prendre pour renforcer la sécurité des femmes, des filles et des personnes bispirituelles autochtones ont jusqu'au 31 mai pour les soumettre auprès de la province. Le gouvernement a réservé un fonds d'intervention communautaire de 800 000 $ pour les financer.
Les suggestions retenues bénéficieront d’un maximum de 40 000 $.
La sénatrice Michèle Audette salue l’initiative, mais juge ce montant insuffisant.
« 40 000 $, ça ne couvre pas nécessairement un salaire et des activités. »
Dans le rapport de l’enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, dont elle était co-commissaire, les auteurs recommandaient des financements sur le long terme et non ponctuels de manière à permettre des changements de fonds.
Si la province a fait l’effort de s'asseoir avec les gens et que c’est le résultat d’une négociation
, tant mieux, souligne-t-elle, mais elle s’interroge quant à savoir qui évaluera l’impact et la pertinence des projets menés à terme, et si la province à penser à mettre en place un système de contrôle.Je suis contente de cette nouvelle. En même temps, est-ce que ça va avoir l’effet escompté? Je nous le souhaite collectivement.