Images des attaques menées en sol israélien, suivies de vidéos montrant leurs préparatifs et leurs entraînements préalables diffusées par le Hamas; vidéos d'enfants supposément tués et brûlés par le Hamas, ou allégations d'enfants décapités brandies par les autorités israéliennes : la guerre de propagande fait rage, et les deux parties cherchent à influencer l'opinion publique mondiale, quand il ne s'agit pas plus simplement de créer un choc psychologique chez l'adversaire. Cette guerre des images intègre également des joueurs extérieurs qui tentent de tirer profit de l'intérêt que suscite cette crise internationale. L'analyse de Simon Thibault, professeur au Département de science politique de l'Université de Montréal.
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La désinformation, l’autre guerre
