Dans ses différentes fonctions de journaliste, de député, de président de l’Assemblée nationale du Québec, de ministre et de militant bénévole, Jean-Pierre Charbonneau a œuvré pour une démocratie plus juste, plus transparente et plus inclusive, pour un leadership politique plus éthique et plus digne ainsi que pour davantage d’équité et de liberté entre les individus et les peuples.

Criminologue de formation, Jean-Pierre Charbonneau a d’abord été journaliste d’enquête sur le monde interlope, la corruption et les affaires policières à La Presse puis surtout au journal Le Devoir. En 1975, à l’âge de 25 ans, il publie un ouvrage imposant sur l’histoire de la pègre montréalaise et son rôle dans le trafic international des drogues, [tippy header=»off» title=»<em>La Filière canadienne</em>» ]https://jeanpierrecharbonneau.quebec/wp-content/uploads/2019/11/51T0GFB614L.jpg[/tippy], qui lui vaut le prix Beccaria de la Société de criminologie du Québec. Considéré comme l’un des grands experts  du crime organisé au Québec, il échappe à un attentat le visant en pleine salle de rédaction du Devoir, le 1er mai 1973. Élu député à l’Assemblée nationale du Québec une première fois en novembre 1976 dans l’équipe du Parti québécois de René Lévesque, il devient l’adjoint parlementaire de ce dernier en 1982 et responsable du Secrétariat à la Jeunesse qu’il crée. En 1989, après trois mandats, il quitte la politique pour le Rwanda où il dirige un programme de coopération volontaire pour le compte de l’Organisation canadienne pour la solidarité et le développement (OCSD). Revenu d’Afrique prématurément à cause de la guerre, il accepte en 1992 de prendre la responsabilité de l’opération de sauvetage et de relance d’OXFAM-Québec à titre de président de l’organisme.

De retour en politique active en 1994, il devient deux ans plus tard président de l’Assemblée nationale du Québec et, par le fait même, premier responsable de la diplomatie parlementaire du Québec. Il fonde alors la Confédération parlementaire des Amériques (COPA) et préside l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). En janvier 2002, il accepte les postes de ministre des Affaires intergouvernementales canadiennes et des communautés francophones et de ministre de la Réforme des Institutions démocratiques qui l’amène à instituer des États-généraux sur cette question fondamentale, la première réflexion collective de l’Histoire du Québec. Après son retrait définitif de l’arène parlementaire en 2006, il voit sa carrière politique reconnu une première fois en 2012 par la remise du prix Louis-Joseph Papineau décerné à l’occasion du Gala des Patriotes. Il reçoit ensuite en 2014 la médaille d’honneur du Parlement accordée par le président puis, en 2017, le prix René-Chalout de l’Amicale des anciens parlementaires. En juin 2018, le Premier ministre du Québec le fait Officier de l’Ordre national du Québec. Auteur de plusieurs textes portant sur l’éthique, la confiance, la responsabilité citoyenne, les défis de la démocratie, le leadership inspirant et les institutions politiques, il a longtemps été analyste politique pour plusieurs médias, notamment pour l’émission Le Club des Ex du Réseau d’information (RDI) de Radio-Canada de 2007 à 2014. Conférencier réputé, il est aussi formateur pour l’Institut québécois d’affaires publiques (IQAP) qui tient des séminaires en affaires gouvernementales et étatiques. Reconnu pour ses capacité d’analyse et de maillage, il est également conseiller stratégique pour l’Institut de la confiance dans les organisations (ICO) et pour Civix-Québec lequel organisme s’occupe de l’éducation à la citoyenneté des jeunes, tout comme l’Institut Philosophie Citoyenneté Jeunesse de l’Université de Montréal pour lequel il est ambassadeur.

Jean-Pierre Charbonneau est président des conseils d’administration du Mouvement Démocratie Nouvelle (MDN) qui milite pour l’introduction d’un mode de scrutin proportionnel au Québec et de Développement, Expertise et Solidarité Internationale (DÉSI), une filiale d’Oxfam-Québec qui fournit aux retraités des occasions d’aide au développement dans des pays pauvres. Il est aussi membre du conseil d’administration du Groupe Femmes, Politique et Démocratie (GFPD) qui se bat pour la parité femmes/hommes dans les instances politiques de notre société.