Inclusion of Exercise Prescription in Solid Organ Transplant in Physical Therapy Curricula Across Canadian Universities: A National Survey

Physiother Can. 2022 Jun 17;74(3):298-305. doi: 10.3138/ptc-2020-0118. eCollection 2022 Aug.

Abstract

Purpose: This study evaluated the extent of education about exercise prescription for patients with solid organ transplant (SOT) provided in physical therapy (PT) entry-level programmes across Canadian universities. The nature (content being taught), delivery (modes used to disseminate information), time dedicated to the topic, and opinions of educators were explored. Method: A cross-sectional survey was emailed to 36 educators at Canadian universities. The survey questions related to the nature, delivery, and time dedicated to SOT exercise prescription, and the opinions of educators. Results: The response rate was 93%. Educators reported that lung and heart transplantation were taught the most, followed by kidney and liver, with little to no emphasis on pancreas transplants. This material was mainly taught at the graduate level and as part of cardiopulmonary courses with minimal emphasis on practical skills. Aerobic exercise is the main exercise prescription being taught. The main barrier to offering more SOT prescription education experienced by educators was the lack of available class time. Conclusions: SOT exercise prescription is not extensively covered in PT curricula and does not include all organ groups to the same extent. Students have few practical opportunities, which are important to gain the abilities and confidence to treat this population. The development of a continuing education course could promote greater knowledge.

Objectif : évaluer la portée de l’éducation fournie par les programmes de physiothérapie des universités canadiennes pour l’entrée en pratique à l’égard des prescriptions d’exercices aux patients ayant une transplantation d’organe plein (TOP). Les auteurs ont exploré la nature (matière enseignée), la prestation (modes de diffusion de l’information), le temps consacré au sujet et les avis des éducateurs sur la question. Méthodologie : les auteurs ont envoyé un sondage transversal par courriel à 36 éducateurs d’universités canadiennes. Les questions du sondage portaient sur la nature, la prestation, le temps consacré aux prescriptions d’exercices aux TOP et les avis des éducateurs. Résultats : le taux de réponse s’est élevé à 93 %. Les éducateurs ont indiqué que les transplantations des poumons et du cœur étaient les plus enseignées, suivies des reins et du foie, et que celles du pancréas étaient très peu abordées, sinon pas du tout. Cette matière était surtout enseignée aux cycles supérieurs, dans le cadre de cours cardiorespiratoires qui s’attardaient très peu aux habiletés pratiques. L’exercice aérobique était la principale prescription d’exercices enseignée. Selon les éducateurs, le manque de temps en classe était le principal obstacle à l’offre d’une période d’éducation plus prolongée sur les prescriptions aux TOP. Conclusions : les prescriptions d’exercices aux TOP ne sont pas approfondies dans les programmes de physiothérapie et n’accordent pas la même importance à tous les groupes d’organes. Les étudiants ont peu de possibilités d’exercice pratique, ce qui est toutefois important pour acquérir les habiletés et la confiance nécessaires pour traiter cette population. La création d’une formation continue pourrait favoriser l’accroissement des connaissances.

Keywords: education; exercise; exercise therapy; quality of life; transplantation; transplants.