Yves-François Blanchet à la défense de l’industrie forestière

Accompagné des députés de Jonquière, Mario Simard, de Lac-Saint-Jean, Alexis Brunelle Duceppe, et de cinq autres députés composant son « caucus du bois » ainsi que de la candidate dans Chicouitmi-Le Fjord, Julie Bouchard, M. Blanchet a cité en exemple le projet de la société Elkem qui vise à remplacer l’utilisation du charbon par des briquettes de biocarbone produites à partir de résidus forestiers pour la production de ferrosilicium.

Il a indiqué que le projet représente le meilleur des scénarios lorsque la région peut utiliser une ressource dont elle dispose et lui donner de la valeur ajoutée en développant des technologies innovantes.

Le passage des députés bloquistes à Saguenay a été l’occasion de reprendre les engagements de la Table de l’industrie forestière visant à mettre en place une politique d’approvisionnement public favorisant l’utilisation du bois, hausser les budgets de recherche fondamentale et le développement de la deuxième et troisième transformation des ressources. Le BQ souhaite qu’Ottawa profite de l’arrivée de la nouvelle administration Biden pour obtenir une pleine exemption de tout tarif sur les exportations de bois aux États-Unis.

« Si le Canada ne se fait pas pousser une colonne vertébrale sur des enjeux d’une telle importance que le bois, on n’arrivera à rien », a-t-il déclaré.

Enfin, le Bloc souhaite travailler à identifier les moyens d’accroître la productivité liée à la croissance annuelle de la possibilité forestière dans le respect des compétences du Québec.

Le député de Jonquière, Mario Simard, a pour sa part critiqué le peu d’importance qu’accorde Ottawa à l’industrie forestière dans le cadre de son plan de relance postpandémie en affirmant que le fédéral préfère encore subventionner davantage l’industrie pétrolière.

Par ailleurs, le chef du Bloc québécois affirme que le Québec et la région se sont fait monter un beau bateau, en citant la chanson de Gerry Boulet, au sujet du projet GNL Québec. Selon lui, tant que GNL n’aura pas fait la démonstration que le projet peut être carboneutre, qu’il peut bénéficier de l’acceptabilité sociale et obtenir un financement crédible, il doit être rejeté, ce qui ne signifie pas, selon lui, que son parti est contre le développement de Port de Saguenay.