Plan de lutte Ste-B

À l'école Ste-Bernadette

Intimidation

Violence à caractère sexuel

Nos mesures de prévention et de collaboration

Moyens pour dénoncer

Nos résultats et portrait de la situation

Violence

Pour un climat scolaire bienveillant et sécuritaire à l'école

Chez nous, on s'engage à prendre soin de nos élèves et on collabore tous ensemble afin d'assurer leur sécurité et leur bien-être à l'école.

Quelques définitions

+ INFO

Au moment où le geste est observé

Sanctions possibles

Mesures de soutien et d'encadrement

Nos actions

Suivi

La trajectoire

Nos résultats Les forces de l’école semblent se situer au fait que les garçons ont en général un meilleur bien-être à l’école et ressentent un climat scolaire davantage positif que les filles. Cependant, les filles se sentent en sécurité à l’école. Les pratiques favorisent la motivation et les apprentissages. Les vulnérabilités semblent se situer dans le fait que le respect et les relations positives entre les élèves pourraient être à travailler puisque seulement 26% d’entre eux est en accord avec le fait qu’elles soient bonnes. Les élèves considèrent seulement à 34% être traité de façon équitable. Selon les élèves, les règlements ne sont pas justes et seulement 20% du personnel applique les règles. 47% des élèves de l’école considère que la violence est un problème. La mobilisation de l’ensemble de l’équipe-école et l’engagement au milieu de vie de même que les relations entre les membres du personnel semblent un élément à travailler (adhésion et cohérence). (Voir priorité ci-bas) Sentiment de sécurité : Les élèves se sentent peu consultés dans les décisions. Il y a toujours interventions d’un adulte lorsqu’un élève frappe un autre élève. Les garçons se sentent peu en sécurité à l’école ni sur le chemin de l’école. Sentiment d’appartenance : les élèves ont, en majorité, de la difficulté à se sentir accepté par les autres élèves, mais ils ont en général un sentiment d’appartenance positif envers l’école. Lieux à risques : Plusieurs endroits sont considérés comme des lieux où il y a de la violence (60% et plus) pour les élèves. Les lieux à risque sont la cour d’école, les toilettes, les corridors, les escaliers, le gymnase et finalement dans le village en tant que tel. Selon les filles, le lieu le plus à risque serait le gymnase suivi de la cour d’école. Pour les garçons spécifiquement, la cour d’école arrive au premier rang. Les comportements à risque les plus souvent observés chez les élèves plus jeunes (1-2-3) se situent au niveau des insultes comme par exemple se faire traiter de noms et de se faire bousculer. Lorsque les plus vieux sont ajoutés aux données (3e à 6e année), on peut ajouter aux comportements à risque souvent observés, les messages problématiques sur les réseaux sociaux et de la médisance des autres pour être éloigner des amis.

Violence Toute MANIFESTATION DE FORCE, de forme verbale, écrite, physique, psychologique ou sexuelle, exercée intentionnellement contre une personne, ayant pour effet d’engendrer des sentiments de détresse, de la léser, de la blesser ou de l’opprimer en s’attaquant à son intégrité ou à son bien-être psychologique ou physique, à ses droits ou à ses biens.

Intimidation Tout comportement, parole, acte ou geste délibéré ou non à CARACTÈRE RÉPÉTITIF, exprimé directement ou indirectement, y compris dans le cyberespace, dans un contexte caractérisé par l’inégalité des rapports de force entre les personnes concernées, ayant pour effet d’engendrer des sentiments de détresse et de léser, blesser, opprimer ou ostraciser.

Violence à caractère sexuel Toute FORME DE VIOLENCE commise par le biais de pratiques sexuelles ou en ciblant la sexualité, dont l’agression sexuelle. Cette notion s’entend également de toute autre inconduite qui se manifeste notamment par des gestes, paroles, comportements ou attitudes à connotation sexuelle non désirés, incluant celle relative aux diversités sexuelles ou de genre, exprimés directement ou indirectement, y compris par un moyen technologique.

Nos mesures

1. Partage des bons coups et des activités
2. Journées thématiques
3. Mois des cubes énergie
4. Fête des finissants
5. Activités de robotique
6. Cuisine
7. Dek hockey
8. Évènements sportifs
9. Programme préambule
10. Implication des parents et de la municipalité

Moyens pour dénoncer ou signaler une situation: Des élèves ou les parents qui désirent dénoncer une situation peuvent : 1. Contacter la direction de l’école par téléphone ou par courriel 2. Remplir un billet de signalement et le déposer dans la boite 3. L'enfant doit être encouragé à parler de la situation à un adulte

Au moment où le geste est observé

• Assurer la sécurité des élèves;
• Signaler l’évènement à l’intervenant-pivot;
• Celui-ci assurera un suivi auprès de la direction;
• Consigner les informations au rapport de dénonciation ou à la fiche de signalement, etc.

Mesure de soutien et d'encadrement

• Établir un climat de confiance;
• Reconnaitre l’évènement et renforcer l’action de dénonciation;
• Pour préserver la confidentialité, l’élève sera rencontré individuellement;
• Mettre en place des mesures de protection, etc.

Sanctions possibles

• Avertissement
• Reprise de temps
• Réflexion verbale ou écrite
• Arrêt d'agir
• Isolement
• Geste réparateur
• Suspension à l'interne
• Appui interne TES, psycho, adulte, etc.
• Appel aux parents en présence de l’élève
• Contrat ou processus de suivi (feuille de route)
• Établissement d’un protocole concerté
• Lettre envoyée aux parents afin de les informer d’une éventuelle intervention policière
• Intervention policière
• Intervention d’organismes externes
• Retrait de classe avec travail assigné et supervisé
• Aménagement de l’horaire (récré, heure du diner, spécialistes)

Suivi La personne responsable

• S’assure de mettre en place les mesures de soutien et sanctions auprès des élèves et que l’impact de ces mesures ait un effet positif pour soutenir les élèves concernés ;
• S’assure auprès des élèves concernés que les actes d’intimidation et de violence ont cessé (2 jours-1 semaine-1 mois) ;
• Communique brièvement auprès des dénonciateurs ;
• Consigne les informations (art. 75.2).

• S’assure que les mesures ont été mises en place auprès des élèves ;
• Communique les informations pertinentes aux membres du personnel quant à la sécurité de l’élève visé, et ce, dans le respect de la confidentialité ;
• Si nécessaire, communique avec les parents pour maintenir la collaboration, pour faire le suivi et leur demande d’informer le centre si la situation se poursuit malgré les interventions ;
• Consigne les informations (art. 75.2).

Sanctions possibles

• La direction communiquera avec l’auteur pour l’informer des conditions de retour ou d’arrêt d’horaire à court ou à long terme ;
• Rencontre avec la direction et/ou l’intervenant.e à son retour ;
• Ajustement de l’horaire pour éviter les contacts ;
• Rencontre de l’élève en présence de ses parents avec la direction et la personne responsable pour les élèves de moins de 18 ans ;
• Élaboration d’un plan de réintégration en classe ou d’un contrat de respect et de bienveillance ;
• Interdiction de participer aux activités étudiantes ;
• Déplacement supervisé et/ou distancé ;
• Réflexion guidée (violence, intimidation, empathie) ;
• Arrêt d’horaire (suspension) ;
• Signalement à la DPJ ;
• Service de police SQ pour une intervention ou une plainte;
• Autres mesures jugées pertinentes à la situation.

​L'école Ste-Bernadette est un établissement d'enseignement primaire relevant du Centre de services scolaire des Appalaches. Elle est située au cœur de la municipalité de St-Joseph-de-Coleraine, dans un milieu physique montagneux. Elle offre l'enseignement préscolaire et primaire et un service de garde. Elle dessert quatre municipalités : St-Joseph-de-Coleraine, Vimy-Ridge et St-Julien. Le contexte social dans lequel l'école évolue présente des particularités qui la différencie. On y dénote notamment de la défavorisation sociale et matérielle. Encore aujourd’hui, notre école est parfois mal perçue (défavorisation, violence, etc.) et nous croyons que cette réputation est non-fondée. Les faits et les réalisations travaillent à rétablir cette fausse perception. Notons que le secteur sud du Centre de services scolaire des Appalaches correspond au secteur sud tel que définie par la MRC des Appalaches. Les enfants du préscolaire bénéficie d’activités liées au programme Enfant-Nature.