Nourrissons et enfants hospitalisés pour le virus respiratoire syncytial

CCDR

RMTC : Volume 47-9, septembre 2021 : ActionGrippe : une approche d’externalisation ouverte.

Communication rapide

Fardeau de la maladie chez les nourrissons et les jeunes enfants hospitalisés pour le virus respiratoire syncytial : un examen rapide

Aireen Wingert1, Jennifer Pillay1, Dorothy L Moore2, Samantha Guitard1, Ben Vandermeer1, Michele P Dyson1, Angela Sinilaite2, Matthew Tunis2, Lisa Hartling1

Affiliations

1 Centre de recherche de l'Alberta sur les données probantes en matière de santé, Département de pédiatrie, Faculté de médecine et de dentisterie, Université de l’Alberta, Edmonton, AB

2 Agence de la santé publique du Canada, Ottawa, ON

Correspondance

awingert@ualberta.ca

Citation proposée

Wingert A, Pillay J, Moore DL, Guitard S, Vandermeer B, Dyson MP, Sinilaité A, Tunis M, Hartling L. Fardeau de la maladie chez les nourrissons et les jeunes enfants hospitalisés pour le virus respiratoire syncytial : un examen rapide. Relevé des maladies transmissibles au Canada 2021;47(9):420–41. https://doi.org/10.14745/ccdr.v47i09a05f

Mots-clés : virus respiratoire syncytial, fardeau de la maladie, hospitalisation, examen systématique

Résumé

Les infections par le virus respiratoire syncytial sont fréquentes chez les jeunes enfants et représentent un fardeau important pour les patients, leurs familles et le système de santé canadien. Nous procédons ici à un examen rapide du fardeau lié au virus respiratoire syncytial chez les enfants âgés de 24 mois ou moins. Quatre bases de données (Medline, Embase, Cochrane Database of Clinical Trials, ClinicalTrials.gov de 2014 à 2018), la littérature grise et les listes de référence ont été examinées pour trouver des études portant sur les éléments suivants : enfants avec ou sans facteur de risque, sans prophylaxie et avec une infection par le virus respiratoire syncytial confirmée en laboratoire. Sur les 29 études trouvées, 10 ont fourni des comparaisons intraétudes et peu ont fait l’examen des conditions cliniques autres que la prématurité. Pour les nourrissons âgés de 33 à 36 semaines de grossesse (SG) par rapport aux nourrissons nés à terme, il existe des preuves de certitude faible à modérée d’une augmentation des hospitalisations dues au virus respiratoire syncytial (n = 599 535 nourrissons; RR 2,05 [IC 95 % 1,89 à 2,22]; 1,3 de plus pour 100 [1,1 à 1,5 de plus]) et de la durée d’hospitalisation (n = 7 597 nourrissons; différence moyenne de 1,00 jour [IC 95 % 0,88 à 1,12]). Il y avait des preuves de certitude faible à modérée d’une différence faible à nulle entre les nourrissons nés entre 29 à 32 SG et ceux nés entre 33 à 36 SG pour l’hospitalisation (n = 12 812 nourrissons; RR 1,20 [IC 95 % 0,92 à 1,56]). Il existe des preuves de faible certitude d’une ventilation mécanique accrue pour les nourrissons hospitalisés nés à 29 à 32 SG par rapport à 33 à 35 SG (n = 212 nourrissons; RR 1,58; IC 95 % 0,94 à 2,65). Chez les nourrissons nés entre 32 et 35 SG, l’hospitalisation pour le virus respiratoire syncytial dans la petite enfance peut être associée à une augmentation de la respiration sifflante et de l’utilisation de médicaments contre l’asthme au cours du suivi de six ans (RR de 1,3 à 1,7). Les enfants atteints du syndrome de Down peuvent avoir une durée d’hospitalisation plus longue que ceux qui n’en sont pas atteints (n = 7 206 enfants; différence moyenne de 3,00 jours, IC 95 % 1,95 à 4,05; certitude faible). Les preuves pour les autres comparaisons intraétudes étaient d’un niveau de certitude très faible. En résumé, la prématurité est associée à un risque plus élevé d’hospitalisation pour le virus respiratoire syncytial et à une durée d’hospitalisation plus longue, et le syndrome de Down peut être associé à une hospitalisation plus longue pour le virus respiratoire syncytial. L’hospitalisation due au virus respiratoire syncytial dans la petite enfance peut être associée à une plus grande respiration sifflante et à une plus grande utilisation de médicaments contre l’asthme dans la petite enfance. L’absence de groupe de comparaison a constitué une limite majeure pour de nombreuses études.

Introduction

Les infections par le virus respiratoire syncytial sont fréquentes chez les jeunes enfantsNote de bas de page 1Note de bas de page 2, se manifestant par une bronchiolite, une pneumonie ou une autre maladie respiratoireNote de bas de page 3. Les hospitalisations dues au virus respiratoire syncytial représentent un fardeau important pour les patients, les familles et le système de santé canadienNote de bas de page 4.

Un risque accru d’hospitalisation en raison du virus respiratoire syncytial a été associé à un âge inférieur à un an.Note de bas de page 3Note de bas de page 5, la prématuritéNote de bas de page 6, les maladies pulmonaires chroniquesNote de bas de page 7, les cardiopathies congénitalesNote de bas de page 8, d’autres affections chroniques dont la fibrose kystique, l’immunodéficienceNote de bas de page 9Note de bas de page 10Note de bas de page 11Note de bas de page 12 et la résidence dans des communautés autochtones, nordiques ou éloignéesNote de bas de page 13. Ces populations peuvent également présenter des taux d’admission plus élevés dans les unités de soins intensifs, des besoins d’assistance respiratoire et une mortalité plus élevée attribuable au virus respiratoire syncytialNote de bas de page 9. L’hospitalisation due au virus respiratoire syncytial au cours des deux premières années de la vie a également été associée à une respiration sifflante dans l’enfanceNote de bas de page 14Note de bas de page 15Note de bas de page 16.

Bien qu’il n’existe aucun vaccin actif pour la prophylaxie du virus respiratoire syncytial, l’anticorps monoclonal palivizumab (Synagis®, AstraZeneca) a démontré son efficacité dans la prévention des hospitalisations dues au virus respiratoire syncytial dans certaines populations à risque élevéNote de bas de page 17Note de bas de page 18. Cependant, alors que l’efficacité du palivizumab dans les essais cliniques semble élevée pour les enfants présentant certaines conditions cliniques sous-jacentes, les données réelles issues d’études d’observation sont moins certainesNote de bas de page 2, avec de grandes variations d’efficacité. En raison du nombre élevé de personnes à traiter pour éviter une hospitalisation et du coût relativement élevé du palivizumab, la plupart des juridictions utilisent cette intervention avec parcimonie pour des groupes sélectionnés présentant un risque élevé de maladie grave. En outre, la mise au point d’un vaccin contre le virus respiratoire syncytial a bien progressé, certains candidats vaccins faisant l’objet d’essais cliniques de phase 3Note de bas de page 19. Il n’existe actuellement aucun consensus mondial sur les groupes à risque pour le virus respiratoire syncytial et des politiques variables existent même au Canada.

L’objectif de cette revue rapide est de répondre à la question suivante : quel est le fardeau de la maladie lié au virus respiratoire syncytial, y compris les séquelles à long terme, chez les enfants âgés de 24 mois ou moins sans prophylaxie, avec ou sans facteurs de risque de maladie grave liée au virus respiratoire syncytial, et chez les enfants immunodéprimés âgés de moins de 18 ans?

Les résultats de cette étude contribueront à la mise à jour des recommandations du Comité consultatif national de l’immunisation du Canada sur l’utilisation de la prophylaxie par palivizumab pour prévenir les conséquences graves de l’infection par le virus respiratoire syncytial. Cette base de données probantes sera également pertinente pour les délibérations futures sur la conception de programmes pour les vaccins prévus contre le virus respiratoire syncytial et les nouveaux anticorps monoclonauxNote de bas de page 19.

Méthodes

Cet examen a été guidé par les méthodes d’examen des interventionsNote de bas de page 20, du pronostic globalNote de bas de page 21 et du risque d’événement futur (pronostic)Note de bas de page 22; un protocole a été élaboré a priori (supplément 1), puis examiné et approuvé par le groupe de travail sur le virus respiratoire syncytial du Comité consultatif national de l’immunisation. Compte tenu du délai restreint pour la recherche documentaire intéressant les commissaires de l’examen, nous qualifions le travail entrepris d’examen rapide.

Recherche documentaire

Des recherches ont été effectuées le 6 septembre 2018 dans Medline, Embase, Cochrane Database of Clinical Trials, ClinicalTrials.gov et les sites web des autorités internationales de la santé publique (supplément 2). Des limites ont été appliquées pour la date de publication (du 1er janvier 2014 au 6 septembre 2018) et la langue (anglais ou français). La limite de date visait à saisir les résultats juste avant et après les changements importants dans la pratique clinique découlant des recommandations révisées pour la prophylaxie du palivizumab par l’Académie américaine de pédiatrie (American Academy of Pediatrics) Note de bas de page 23 ainsi que par la Société canadienne de pédiatrieNote de bas de page 2.

Sélection des études et critères d’admissibilité

Deux examinateurs ont indépendamment passé en revue les titres et les résumés, puis les textes complets. Les divergences ont été résolues par des discussions.
Les études menées dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), y compris les études d’observation et les groupes placebos des essais contrôlés, pouvaient être incluses. Les études portant sur des enfants âgés de 24 mois ou moins, avec ou sans facteur de risque d’intérêt, ou sur des enfants immunodéprimés âgés de 18 ans ou moins sans prophylaxie par palivizumab et avec une infection par le virus respiratoire syncytial confirmée en laboratoire étaient admissibles. Les enfants non infectés par le virus respiratoire syncytial pouvaient servir de groupe de comparaison pour les résultats à long terme. Les résultats à court terme comprenaient l’hospitalisation due au virus respiratoire syncytial, la durée du séjour à l’hôpital, l’admission et la durée du séjour à l’unité de soins intensifs, l’oxygénation et sa durée, la ventilation mécanique et sa durée, l’oxygénation par membrane extracorporelle et sa durée, la létalité (décès dû au virus respiratoire syncytial) et les complications de l’infection par le virus respiratoire syncytial (e.g., les infections secondaires). Les résultats à long terme (suivi d’au moins un an) comprenaient les sifflements récurrents autodéclarés, déclarés par les parents ou diagnostiqués par un médecin, l’asthme atopique, la détérioration de la fonction pulmonaire ou cardiaque et les troubles de la croissance ou du développement. Les critères d’inclusion et d’exclusion détaillés figurent dans le supplément 3.

Extraction des données, synthèse, analyse et évaluation du risque de biais

Un examinateur a extrait les données avec une vérification par le second examinateur.

Pour les résultats dichotomiques, nous avons extrait le nombre d’événements et le nombre analysé dans chaque groupe admissible, ou les mesures relatives (e.g., le rapport des cotes) si les événements bruts n’étaient pas rapportés. Pour les résultats continus, les valeurs moyennes pour chaque point temporel et les scores de changement, y compris les écarts types ou les mesures de variabilité, ont été extraits. Le rapport de risque (RR) avec un intervalle de confiance (IC) de 95 % et la différence moyenne (DM) ont été utilisés pour les comparaisons entre les groupes.

Notre principal intérêt était d’utiliser les données d’études portant sur deux groupes ou plus, soit présentant des facteurs de risque différents, soit un groupe à risque par rapport à des nourrissons à terme en bonne santé (comparaisons intraétudes et comparaisons directes). Pour les comparaisons similaires rapportées par plus d’une étude, les données ont été regroupées en utilisant la méthode de variance inverse du modèle à effets aléatoires DerSimonian Laird avec pondération Mantel-Haenszel. Les différences de risque ont été utilisées lorsque des événements rares ou nuls sont apparus dans au moins un groupe d’étude. Nous avons également effectué des comparaisons entre les résultats à court terme chez les groupes à risque et les nourrissons à terme en bonne santé rapportés par différentes études (comparaisons interétudes et indirectes). Nous avons utilisé la transformation sinusoïdale en double arc pour regrouper les proportions d’un seul groupe dans plusieurs études. Lorsqu’aucune comparaison n’a été faite, nous rapportons les proportions d’événements pour le groupe unique dans ces études.

Pour les résultats où les estimations étaient statistiquement significatives, nous avons calculé la différence de risque absolueNote de bas de page 24.

Les analyses ont été réalisées à l’aide d’Excel, Review Manager (version 5.3) et de STATA (version 14.2).

Deux examinateurs ont évalué indépendamment le risque de biais pour chaque étude, à l’aide d’un outil modifié basé sur le Quality Assessment Tool for Observational Cohort and Cross-sectional Studies et le Quality In Prognosis Studies [QUIPS] (supplément 4). Les désaccords ont été résolus par consensus ou par la consultation d’un troisième examinateur.

Fondation des données probantes

Deux examinateurs ont évalué indépendamment le degré de certitude des données probantes pour chaque résultat (élevé, modéré, faible ou très faible) à partir de comparaisons entre études (preuves directes), les désaccords étant résolus par consensus. L’approche a suivi les principes du groupe de travail Grading of Recommendations Assessment, Development and Evaluation et les considérations relatives à un ensemble de données probantes qui examinent le risque d’événements futurs [pronostic] (supplément 5)Note de bas de page 21.

Résultats

Sélection et caractéristiques des études

Vingt-neuf études de cohorte ont été incluses (figure 1, tableau 1 et suppléments 6 et 7)Note de bas de page 13Note de bas de page 25Note de bas de page 26Note de bas de page 27Note de bas de page 28Note de bas de page 29Note de bas de page 30Note de bas de page 31Note de bas de page 32Note de bas de page 33Note de bas de page 34Note de bas de page 35Note de bas de page 36Note de bas de page 37Note de bas de page 38Note de bas de page 39Note de bas de page 40Note de bas de page 41Note de bas de page 42Note de bas de page 43Note de bas de page 44Note de bas de page 45Note de bas de page 46Note de bas de page 47Note de bas de page 48Note de bas de page 49Note de bas de page 50Note de bas de page 51Note de bas de page 52; parmi celles-ci, 10 ont rapporté au moins une comparaison intraétudeNote de bas de page 26Note de bas de page 27Note de bas de page 28Note de bas de page 31Note de bas de page 32Note de bas de page 36Note de bas de page 37Note de bas de page 42Note de bas de page 50Note de bas de page 52. Douze études ont été menées aux États-UnisNote de bas de page 25Note de bas de page 26Note de bas de page 33Note de bas de page 34Note de bas de page 36Note de bas de page 38Note de bas de page 42Note de bas de page 45Note de bas de page 46Note de bas de page 47Note de bas de page 49Note de bas de page 50, trois au CanadaNote de bas de page 13Note de bas de page 29Note de bas de page 48 et aux Pays-BasNote de bas de page 30Note de bas de page 43Note de bas de page 52, deux en FinlandeNote de bas de page 27Note de bas de page 28, en France Note de bas de page 35Note de bas de page 37 et au JaponNote de bas de page 40Note de bas de page 41 et une au ChiliNote de bas de page 44, au DanemarkNote de bas de page 31, en IrlandeNote de bas de page 39, en EspagneNote de bas de page 32 et dans plusieurs pays Note de bas de page 51. Treize Note de bas de page 13Note de bas de page 25Note de bas de page 26Note de bas de page 29Note de bas de page 30Note de bas de page 31Note de bas de page 32Note de bas de page 37Note de bas de page 43Note de bas de page 45Note de bas de page 46Note de bas de page 51Note de bas de page 52 études ont bénéficié d’une forme de financement de l’industrie. Trois articles ont rapporté la même étude : la publication primaire par Ambrose et al.Note de bas de page 25, avec les publications associées de Franklin et al.Note de bas de page 53 et Simões et al.Note de bas de page 54.

Figure 1 : Diagramme de processus pour la sélection des études

Figure 1

Description textuelle : Figure 1

Le diagramme montre le déroulement de la sélection des études, en commençant par les 1 620 dossiers trouvés dans les bases de données et la littérature grise. Après suppression des doublons, 1 022 dossiers uniques ont été examinés par leur titre et résumé, ce qui a donné 402 articles après exclusion des dossiers (n = 620) qui ne répondaient pas aux critères d’admissibilité. L’examen du texte intégral a donné 103 articles admissibles (299 dossiers exclus), et 72 ont été exclus lors de l’extraction des données. Au total, 31 articles portant sur 29 études ont été inclus dans l’analyse. Les raisons de l’exclusion en raison du texte intégral et de l’extraction des données sont énumérées dans leurs encadrés respectifs.


Tableau 1 : Résumé des études incluses

Conception et cadre de l'étude
(nombre d'études)
Groupes à risque
(nombre d'étudesa)
Infection par le VRS
(nombre d'études)
Résultats à court terme (nombre d'étudesa) Résultats et suivi à long terme (nombre d'étudesNote de bas de page a) Risque de partialité par résultat
(nombre d'étudesa)
Plan d'étude :
  • Cohorte prospective (n = 15)
  • Cohorte rétrospective (n = 12)
  • Suivi rétrospectif d'une cohorte prospective (n = 1)
  • Cohorte rétrospective avec contrôle non concomitant (n = 1)
Pays :
  • États-Unis (n = 12)
  • Canada (n = 3)
  • Pays-Bas (n = 3)
  • Finlande (n = 2)
  • Japon (n = 2)
  • France (n = 2)
  • Chili (n = 1)
  • Danemark (n = 1)
  • Irlande (n = 1)
  • Espagne (n = 1)
  • International, multi-site (n = 1)
À risque :
  • Prématurité (n = 11)
  • FK (n = 2)
  • PKC (n = 1)
  • PIE (n = 1)
  • Syndrome de Down (n = 1)
  • CCHS (n = 1)
  • Géographie éloignée (n = 2)
  • Leucémie (LMA et LAL) (n = 1)
  • Transplantation hépatique (n = 1)
  • Drépanocytose (n = 1)
Non à risque :
  • Nourrissons à terme en bonne santé (n = 11)
Âge au moment du VRS :
  • Première saison du VRS (n = 1)
  • Moins de six mois au moment de l'infection (n = 1)
  • Six mois ou moins à l'inscription à l'étude ou au début de la saison du VRS (n = 4)
  • Moins de 10 mois au moment de l'infection (n = 1)
  • Douze mois ou moins à la saison du VRS (n = 1)
  • Douze mois ou moins au moment de l'hospitalisation (n = 8)
  • Douze mois ou moins à la fin de l'inscription à l'assurance, de la période d'étude ou de la première année de vie (n = 1)
  • Vingt-quatre mois ou moins au moment de l'hospitalisation (n = 8)
  • Moins de trois ans d'âge (n = 1)
  • Moins de 18 ans d'âge (n = 1)
  • Moins de 18 ans, 24 mois ou moins post-transplantation (n = 1)
Cohorte de naissances avec suivi jusqu'à l'âge de six ans (n = 1)
Incidence de l'hospitalisation due au VRS (n = 23)
DS à l'hôpital (n = 16)
Admission en USI (n = 13)
DS en USI (n = 5)
Oxygénothérapie (n = 6)
Durée de l'oxygénothérapie (n = 5)
VM (n = 15)
Durée de la VM (n = 4)
Cas mortels (n = 7)
Respiration sifflante :
  • À un an suivi (n = 1)
  • Entre deux et six ans (n = 1)
  • À l'âge de six ans (n = 1)
Asthme :
  • Entre deux et six ans (n = 1)
  • À l'âge de sept ans (n = 1)
  • À l'âge de 17 à 20 ans (n = 1)
  • À l'âge de 28 à 31 ans (n = 1)
Fonction pulmonaire, à :
  • six ans d'âge (n = 1)
  • À l'âge de 17 à 20 ans (n = 1)
  • À l'âge de 28 à 31 ans (n = 1)
Incidence de l'hospitalisation due au VRS :
  • Élevée (n = 10)
  • Modérée (n = 11)
Résultats à court terme :
  • Élevée (n = 2)
  • Modérée (n = 9)
  • Faible (n = 10)
Résultats à long terme :
  • Modérée (n = 5)
  • Faible (n = 1)

Dix-huit étudesNote de bas de page 25Note de bas de page 26Note de bas de page 29Note de bas de page 30Note de bas de page 31Note de bas de page 32Note de bas de page 33Note de bas de page 34Note de bas de page 35Note de bas de page 36Note de bas de page 37Note de bas de page 39Note de bas de page 40Note de bas de page 41Note de bas de page 42Note de bas de page 43Note de bas de page 45Note de bas de page 48Note de bas de page 50Note de bas de page 51 ont inclus des enfants qui n’ont pas reçu ou dont la prophylaxie par palivizumab ou qu’elle n’a pas été envisagée avant l’hospitalisation due au virus respiratoire syncytial; quatre étudesNote de bas de page 13Note de bas de page 32Note de bas de page 46Note de bas de page 47 ont fait état d’une prophylaxie chez moins de 5 % de la population applicable atteinte du virus respiratoire syncytial, et sept étudesNote de bas de page 27Note de bas de page 28Note de bas de page 31Note de bas de page 38Note de bas de page 44Note de bas de page 49Note de bas de page 52 ont été considérées par un jugement clinique comme n’ayant pas inclus des enfants ayant reçu une prophylaxie. Une étude a inclus certains enfants qui ont pu recevoir une prophylaxieNote de bas de page 34.

Nous avons inclus trois études portant sur des enfants atteints du virus respiratoire syncytial âgés de plus de 24 mois afin de recueillir des données probantes pour les populations immunodéprimées : les enfants de trois ans ou moins atteints du syndrome de Down avec ou sans facteurs de risque connus pour le virus respiratoire syncytialNote de bas de page 50, et les enfants de moins de 18 ans ayant subi une transplantation hépatiqueNote de bas de page 38 et atteints de drépanocytoseNote de bas de page 49.

Les études portant sur des populations à risque et faisant état de résultats à court terme sont les suivantes les nourrissons nés prématurément (onze études) Note de bas de page 25Note de bas de page 26Note de bas de page 30Note de bas de page 31Note de bas de page 32Note de bas de page 33Note de bas de page 34Note de bas de page 35Note de bas de page 36Note de bas de page 42Note de bas de page 43Note de bas de page 51; la fibrose kystique (deux études) Note de bas de page 29Note de bas de page 39; une étude sur la maladie pulmonaire kystique congénitaleNote de bas de page 40, la maladie pulmonaire interstitielle infantileNote de bas de page 35, le syndrome de DownNote de bas de page 50, la drépanocytoseNote de bas de page 49, la leucémie aiguëNote de bas de page 41 et la transplantation hépatique antérieureNote de bas de page 38; et les enfants résidant dans des régions géographiques éloignées (deux études)Note de bas de page 13Note de bas de page 46.

Sept études rapportant des résultats à court terme comprenaient des données sur des nourrissons à terme en bonne santé hospitalisés pour le virus respiratoire syncytial Note de bas de page 33Note de bas de page 37Note de bas de page 42Note de bas de page 44Note de bas de page 45Note de bas de page 50Note de bas de page 52.

Six études ont porté sur les résultats à long terme : nourrissons à terme en bonne santé avec ou sans virus respiratoire syncytial dans la petite enfanceNote de bas de page 27Note de bas de page 28Note de bas de page 31Note de bas de page 52, prématurés avec ou sans hospitalisation pour virus respiratoire syncytial dans la petite enfanceNote de bas de page 32, prématurés et nourrissons à terme hospitalisés pour virus respiratoire syncytial lors de leur première saison de virus respiratoire syncytialNote de bas de page 37.

Risque de partialité

Les évaluations du risque de biais figurent dans le tableau 1 et les suppléments 4 et 6. Les études qui ont rapporté l’incidence de l’hospitalisation due au virus respiratoire syncytial présentaient un risque modéré à élevé de biais, principalement en raison de l’absence d’insu sur le statut de risque des enfants par les prestataires de soins de santé, ce qui peut avoir influencé l’admission à l’hôpital. Pour les autres résultats à court terme, les études présentaient pour la plupart un risque modéré de biaisNote de bas de page 25Note de bas de page 26Note de bas de page 29Note de bas de page 33Note de bas de page 35Note de bas de page 39Note de bas de page 45Note de bas de page 46Note de bas de page 47. Deux études présentaient un risque élevé de biais en raison de préoccupations dans plus d’un domaineNote de bas de page 41Note de bas de page 44. Presque tous les résultats à long terme rapportés Note de bas de page 27Note de bas de page 28Note de bas de page 32Note de bas de page 37Note de bas de page 52 présentaient un risque modéré de biais, dû à l’absence d’insu pour les résultats rapportés par les patients ou les parents et/ou à des biais de sélection possibles.

Résultats à court terme des comparaisons intraétudes

Le tableau 2 résume les données relatives aux résultats à court terme provenant de comparaisons au sein des études. Ici, nous ne faisons pas de rapport supplémentaire sur les résultats ayant une très faible certitude de preuve.

Tableau 2 : Résumé des preuves concernant les résultats à court terme parmi les comparaisons de populations au sein des études
Résultat Comparateur 1 Comparateur 2 Plan d'étude
(nombre d'études);
taille de l'échantillon
Différence absolue (IC 95 %) Risque relatif
(IC 95 %)
Certitude de la preuve Conclusion
Risque lié au comparateur 2 Différence de risque absoluNote de bas de page a
VRS-hospitalisation
Population à risque Prématurité : 29 à 32 SG Prématurité : 33 à 36 SG CR36 (n = 1);
12 812
4,2 par 100 NS RR 1,20
(0,92, 1,56)
Modéré à faibleNote de bas de page bNote de bas de page cNote de bas de page d Peu ou pas de différence
Pour l'hospitalisation liée au VRS au cours de la première saison du VRS chez les nourrissons nés prématurément entre 29 à 32 SG et entre 33 à 36 SG
Population à risque par rapport à la population non à risque Prématurité : 33 à 36 SG À terme : ≥ 37 SG CR42 (n = 1);
599 535
1,2 par 100 1,3 de plus par 100
(1,1 à 1,5 de plus)
RR 2,05
(1,89, 2,22)
Modéré à faibleNote de bas de page bNote de bas de page cNote de bas de page d Augmentation
Hospitalisation due au VRS à l'âge de moins de 24 mois chez les enfants nés prématurément (33 à 36 SG) par rapport à ceux nés à terme.
Dans ce groupeNote de bas de page g, les nourrissons nés entre 33 à 34 SG présentaient la densité d'incidence la plus élevée pour l'hospitalisation due au VRS à l'âge de 6 à 12 mois
(rapport de risque ajusté [RRa] 1,74 [1,17-2,58], p<0,05) et à 12 à 24 mois (RRa 1,96 [1,26-3,05], p<0,05) par rapport aux enfants nés à terme.
Population à risque par rapport à la population non à risque Prématurité : <33 SG À terme : 39 à 41 SG SRCP37 (n = 1);
443
1,5 par 100 4,3 de plus par 100
(0,2 à 18 de plus)
RR 3,88
(1,13, 13,30)
Très faibleNote de bas de page bNote de bas de page cNote de bas de page e Très incertain
Pour l'hospitalisation liée au VRS au cours de leur première saison de VRS chez les nourrissons nés à moins de 33 SG par rapport à ceux nés à terme
Durée de séjour à l'hôpital, jours moyens
Population à risque Prématurité : 29 à 32 SG Prématurité : 33 à 35 SG CP26 (n = 1);
212
DM 4,00
(1,54, 6,46)
s.o. Très faibleNote de bas de page bNote de bas de page cNote de bas de page e Très incertain
Pour la durée du séjour à l'hôpital chez les enfants nés prématurément entre 29 à 32 SG par rapport à entre 33 à 35 SG et hospitalisés pour le VRS à moins de 12 mois.
Population à risque par rapport à la population non à risque Prématurité : 33 à 36 SG À terme : ≥37 SG CR42 (n = 1);
7 597
DM 1,00
(0,88, 1,12)
s.o. Modéré à faibleNote de bas de page bNote de bas de page cNote de bas de page d Petite augmentation
Pour la durée du séjour à l'hôpital chez les enfants nés prématurément entre 33 à 36 SG par rapport à ceux nés à terme et hospitalisés pour un VRS à moins de 24 mois.
Population à risque par rapport à la population non à risque Syndrome de Down Pas de syndrome de Down CR50 (n = 1);
7 206
DM 3,00
(1,95, 4,05)
s.o. FaibleNote de bas de page bNote de bas de page c Petite augmentation
Pour la durée de séjour à l'hôpital pour le VRS chez les nourrissons atteints ou non du syndrome de Down et hospitalisés pour le VRS à moins de 3 ans.
Durée du séjour à l'hôpital, moins de 1 jour par rapport à 1 jour ou plus
Population à risque Prématurité : 29 à 32 SG Prématurité : 33 à 36 SG CR36 (n = 1);
542
13,9 par 100 NS <1 jour : RR 0,86
(0,41, 1,78)
FaibleNote de bas de page c Peu ou pas de différence
Pour une durée de séjour à l'hôpital inférieure à un jour chez les enfants nés prématurément à 29 à 32 ans ou à 33 à 35 ans et hospitalisés au cours de leur première saison de VRS.
Population à risque Prématurité : 29 à 32 SG Prématurité : 33 à 36 SG CR36 (n = 1);
542
86,1 par 100 NS ≥1 jour : RR 1,02
(0,93, 1,13)
FaibleNote de bas de page c Peu ou pas de différence
Pour une durée de séjour à l'hôpital d'au moins1 jour chez les nourrissons nés prématurément entre 29 à 32 SG par rapport à entre 33 à 36 SG et hospitalisés lors de leur première saison de VRS.
Admission en USI, parmi la population hospitalisée pour le VRS
Population à risque Prématurité : 29 à 32 SG Prématurité : 33 à 35 SG CP26 (n = 1);
212
50,4 par 100 NS RR 1,03
(0,79, 1,34)
Faible à très faibleNote de bas de page bNote de bas de page cNote de bas de page dNote de bas de page e Peu ou pas de différence/très incertain
Pour l'admission en USI chez les nourrissons nés prématurément entre 29 à 32 SG par rapport à entre 33 à 35 SG et hospitalisés pour VRS à moins de12 mois.
Durée de séjour en USI, jours moyens
Population à risque Prématurité : 29 à 32 SG Prématurité : 33 à 35 SG CP26 (n = 1);
169
DM 2,00
(-0,28, 4,28)
s.o. Faible à très faibleNote de bas de page bNote de bas de page cNote de bas de page dNote de bas de page e Faible augmentation/très incertain
Pour la durée du séjour en USI chez les enfants nés prématurément entre 29 à 32 SG ou entre 33 à 35 SG et hospitalisés pour le VRS à moins de 12 mois.
Ventilation mécanique, parmi la population hospitalisée pour le VRS
Population à risque Prématurité : 29 à 32 SG Prématurité : 33 à 35 SG CP26 (n = 1);
212
17,1 par 100 NS RR 1,58
(0,94, 2,65)
FaibleNote de bas de page cNote de bas de page e Petite augmentation
Pour la ventilation mécanique chez les nourrissons nés prématurément entre 29 à 32 SG par rapport à entre 33 à 35 SG et hospitalisés pour le VRS à moins de 12 mois.
Ventilation mécanique, parmi la population à l'USI
Population à risque Prématurité : 29 à 32 SG Prématurité : 33 à 35 SG CP26 (n = 1);
108
33,9 par 100 NS RR 1,54
(0,99, 2,40)
Très faibleNote de bas de page cNote de bas de page eNote de bas de page f Très incertain
Pour le traitement par ventilation mécanique chez les nourrissons nés prématurément entre 29 à 32 SG par rapport à entre 33 à 35 SG et admis aux soins intensifs pour VRS à moins de 12 mois.
Durée du traitement par ventilation mécanique, jours moyens
Population à risque Prématurité : 29 à 32 SG Prématurité : 33 à 35 SG CP26 (n = 1);
45
DM 2,00 (-1,21, 5,21) s.o. Très faibleNote de bas de page cNote de bas de page eNote de bas de page f Très incertain
Pour la durée du traitement par ventilation mécanique chez les nourrissons nés prématurément entre 29 à 32 SG par rapport à entre 33 à 35 SG et hospitalisés pour VRS à moins de 12 mois.
Létalité, parmi la population hospitalisée pour le VRS
Population à risque Prématurité : 29 à 32 SG Prématurité : 33 à 35 SG CP26 (n = 1);
212
0 par 100 NS RR 4,13
(0,17, 100,30)
Très faibleNote de bas de page cNote de bas de page eNote de bas de page f Très incertain
Pour les décès dus au VRS chez les nourrissons nés prématurément entre 29 à 32 SG par rapport à entre 33 à 35 SG et hospitalisés pour VRS à moins de 12 mois.
Taux de létalité, parmi la population des soins intensifs
Population à risque Prématurité : 29 à 32 SG Prématurité : 33 à 35 SG CP26 (n = 1);
108
0 par 100 NS RR 4,02
(0,17, 96,53)
Très faibleNote de bas de page cNote de bas de page eNote de bas de page f Très incertain
Pour les décès dus au VRS chez les enfants nés prématurément entre 29 à 32 SG ou entre 33 à 35 SG et admis en USI pour le VRS à moins de 12 mois.

Différents degrés de prématurité : Une étude a montré qu’il y avait peu ou pas de différence entre les hospitalisations dues au virus respiratoire syncytial au cours de la première saison du virus respiratoire syncytial chez les nourrissons nés entre 29 et 32 semaines de grossesse (SG) et ceux nés entre 33 et 36 SGNote de bas de page 36. Cette étude n’a trouvé que peu ou pas de différence entre un séjour à l’hôpital de moins d’un jour et un séjour d’un jour ou plus pour les nourrissons nés entre 29 à 32 SG ou entre 33 à 36 SGNote de bas de page 36.

Une autre étude portant sur les nourrissons nés entre 29 à 32 SG par rapport à ceux nés entre 33 à 35 SG qui ont été hospitalisés en raison du virus respiratoire syncytial au cours de leur première année de vie a montré qu’il n’y avait pas ou peu de différence en ce qui concerne l’admission en unité de soins intensifs mais que la durée de séjour en unité des soins intensifs était plus longue (bien que non statistiquement significative) chez les nourrissons nés entre 29 à 32 SGNote de bas de page 26. Les nourrissons hospitalisés nés entre 29 à 32 SG et entre 33 à 35 SG avaient davantage besoin d’une ventilation mécaniqueNote de bas de page 26.

Il n’y a pas eu d’études sur les prématurés nés avant 29 SG.

Les prématurés par rapport aux enfants nés à terme : Une étude a révélé que le fait d’être né tardivement-prématuré (33 à 36 SG) par rapport à une naissance à terme était associé à une augmentation des hospitalisations dues au virus respiratoire syncytial au cours des deux premières années de vieNote de bas de page 42. La même étude a constaté une hospitalisation légèrement plus longue pour le groupe des prématurésNote de bas de page 42.

Le syndrome de Down : Une étude comparant des enfants atteints du syndrome de Down sans facteurs de risque supplémentaires pour le virus respiratoire syncytial à des enfants en bonne santé, tous suivis jusqu’à l’âge de trois ans, a signalé un taux d’hospitalisation plus élevé chez ceux atteints du syndrome de DownNote de bas de page 50. Il y avait une divergence entre le texte et les tableaux pour les taux d’hospitalisation dus au virus respiratoire syncytial dans ces groupes qui n’a pu être résolue malgré des tentatives infructueuses de communiquer avec les auteurs de l’étudeNote de bas de page 50. Cette étude a également révélé que le virus respiratoire syncytial était associé à une durée d’hospitalisation plus longue chez les enfants atteints du syndrome de Down sans autres facteurs de risque par rapport aux enfants sans syndrome de DownNote de bas de page 50. Pour tous les cas de syndrome de Down, y compris ceux présentant des facteurs de risque connus pour le virus respiratoire syncytial, les auteurs concluent que le syndrome de Down est indépendamment associé à un risque accru d’hospitalisation due au virus respiratoire syncytial, après ajustement pour les facteurs de risque connus pour la maladie du virus respiratoire syncytialNote de bas de page 50. Il convient de noter que les données sur les enfants de moins de 24 mois sans facteurs de risque n’ont pas été isolées de celles des enfants présentant des facteurs de risque supplémentaires et n’ont donc pas été utilisées dans notre analyse.

Sélection des comparaisons de résultats à court terme : autres données

Le supplément 8 contient des données sur un seul groupe à risque et des analyses groupées (le cas échéant). Les données pour les comparaisons entre les études sont dans le supplément 9. Certains résultats sélectionnés sont présentés ci-dessous; les données relatives aux autres résultats à court terme figurent dans le supplément 8.

Les proportions de groupes uniques pour les hospitalisations dues au virus respiratoire syncytial étaient de 5,1 % au cours des six premiers mois de vie et de 3,3 % au cours des deux premières années de vie pour les nourrissons de 29 à moins de 33 SG Note de bas de page 36Note de bas de page 37 et de 32/33 à 35 SGNote de bas de page 25Note de bas de page 30Note de bas de page 32Note de bas de page 36Note de bas de page 42Note de bas de page 43Note de bas de page 48Note de bas de page 51, respectivement; de 5,3 % deux ans après la transplantation, de 8,3 % au cours des deux premières années de vie, 12,3 % au cours des deux premières années de vie et 30 % au cours de la première ou de la deuxième saison du virus respiratoire syncytial pour la transplantation hépatiqueNote de bas de page 38, la maladie pulmonaire kystique congénitaleNote de bas de page 40, la fibrose kystiqueNote de bas de page 29Note de bas de page 39 et la maladie pulmonaire interstitielle infantileNote de bas de page 35, respectivement. Les intervalles de confiance à 95 % pour les trois dernières conditions étaient très larges. La proportion regroupée de nourrissons nés à terme et en bonne santé était de 1,2 % au cours des deux premières années de vieNote de bas de page 37Note de bas de page 42Note de bas de page 45Note de bas de page 52.

Le taux de létalité attribuable au virus respiratoire syncytial pour les personnes hospitalisées était de 1,1 % (n = 89), 2,5 % (n = 80), 4,4 % (n = 135) et 40,0 % (n = 10) pour les nourrissons de 29 à 32 SGNote de bas de page 26, les enfants résidant dans une région géographique éloignéeNote de bas de page 46, les enfants ayant subi une greffe du foieNote de bas de page 38 et les enfants atteints de leucémieNote de bas de page 41, respectivement. La plupart des études n’ont signalé aucun décès attribuable. De nombreuses études portant sur des conditions cliniques contenaient des échantillons de très petite taille.

Complications

Une étude a fait état de complications associées à l’hospitalisation pour cause de virus respiratoire syncytial (supplément 10).

Comparaisons des résultats à long terme à partir de comparaisons intraétudes

Le tableau 3, le tableau 4 et le tableau 5 résument les résultats à long terme obtenus à partir des comparaisons entre les études. Aucune étude n’a fait état d’une croissance ou d’une altération du développement. Nous ne signalons pas ici les résultats dont la preuve de certitude est très faible.

Tableau 3 : Résumé des preuves de l'existence d'une respiration sifflante associée à l'infection par le virus respiratoire syncytial parmi les comparaisons de populations au sein des études
Résultat Comparateur 1 Comparateur 2 Suivi Plan d'étude
(nombre d'études);
taille de l'échantillon
Différence absolue (IC 95 %) Risque relatif
(IC 95 %)
Certitude de la preuve Conclusion
Risque lié au comparateur 2 Différence de risque absoluNote de bas de page a
Respiration sifflante simple; déclarée par les parents ou le médecin
À risque avec VRS-H par rapport à risque sans VRS-H Prématurité : 32 à 35 SG,
VRS-H < 12 mois d'âge
Prématurité : 32 à 35 SG,
Pas de VRS-H < 12 mois d'âge
Pendant la 6e année CP32 (n = 1);
434
14 par 100 NS RR 1,16
(0,70, 1,93)
FaibleNote de bas de page bNote de bas de page c Peu ou pas de différence
Pour les sifflements simples (moins de trois épisodes dans les 12 mois) déclarés par les parents ou les médecins au cours de la 6e année chez les enfants nés prématurément (32 à 35 SG) avec ou sans hospitalisation pour VRS à moins de 12 mois.
À risque avec VRS-H par rapport à risque sans VRS-H Prématurité : 32 à 35 SG,
VRS-H < 12 mois d'âge
Prématurité : 32 à 35 SG,
Pas de VRS-H < 12 mois d'âge
Entre 2 et 6 ans CP32 (n = 1);
474
49 par 100 18 de plus par 100
(7 à 30 plus)
RR 1,36
(1,15, 1,60)
FaibleNote de bas de page bNote de bas de page c Petite augmentation
Pour les sifflements simples (moins de trois épisodes dans les 12 mois) déclarés par les parents ou les médecins entre 2 et 6 ans chez les enfants nés prématurément (32 à 35 SG) avec ou sans hospitalisation pour VRS à moins de 12 mois.
À risque avec le VRS-H par rapport à non à risque avec le VRS-H Prématurité : < 33 SG et VRS-H À terme : 39 à 41 SG et VRS-H 1 ans SRCP37 (n = 1);
17
67 par 100 NS RR 0,54
(0,18, 1,55)
Très faibleNote de bas de page bNote de bas de page cNote de bas de page d Très incertain
Pour la respiration sifflante simple (moins de trois épisodes en 12 mois) déclarée par les parents et le médecin dans l'année qui suit chez les enfants prématurés (moins de 33 SG) par rapport aux enfants nés à terme et hospitalisés au cours de leur première saison de VRS
Respiration sifflante récurrente; déclarée par les parents ou le médecin
À risque avec VRS-H par rapport à risque sans VRS-H Prématurité : 32 à 35 SG,
VRS-H < 12 mois d'âge
Prématurité : 32 à 35 SG,
Pas de VRS-H < 12 mois d'âge
Pendant la 6e année CP32 (n = 1);
434
10 par 100 NS RR 1,28
(0,71, 2,32)
FaibleNote de bas de page bNote de bas de page c Peu ou pas de différence
Pour les sifflements récurrents (au moins trois épisodes dans les 12 mois) déclarés par les parents ou le médecin au cours de la 6e année chez les enfants nés prématurément (32 à 35 SG) avec ou sans hospitalisation pour VRS à moins de 12 mois.
À risque avec VRS-H par rapport à risque sans VRS-H Prématurité : 32 à 35 SG,
VRS-H < 12 mois d'âge
Prématurité : 32 à 35 SG,
Pas de VRS-H < 12 mois d'âge
Entre 2 et 6 ans CP32 (n = 1);
422
27 par 100 19 de plus par 100
(7 à 35 plus)
RR 1,70
(1,27, 2,29)
FaibleNote de bas de page bNote de bas de page c Petite augmentation
Pour les sifflements récurrents (au moins trois épisodes dans les 12 mois) déclarés par les parents ou le médecin entre 2 et 6 ans chez les enfants nés prématurément (32 à 35 SG) avec hospitalisation par rapport à sans hospitalisation pour VRS à moins de 12 mois.
À risque avec le VRS-H par rapport à non à risque avec le VRS-H Prématurité : < 33 SG et VRS-H À terme : 39 à 41 SG et VRS-H 1 ans SRCP37 (n = 1);
17
0 par 100 NS RR 0,80
(0,04, 16,14)
Très faibleNote de bas de page bNote de bas de page cNote de bas de page d Très incertain
Pour les sifflements récurrents (au moins trois épisodes en 12 mois) déclarés par les parents et les médecins dans l'année qui suit chez les prématurés (moins de 33 SG) par rapport aux enfants nés à terme et hospitalisés au cours de leur première saison de VRS.
Toute respiration sifflante, déclarée par les parents ou le médecin
À risque avec VRS-H par rapport à risque sans VRS-H Prématurité : 32 à 35 SG,
VRS-H < 12 mois d'âge
Prématurité : 32 à 35 SG,
Pas de VRS-H < 12 mois d'âge
Pendant la 6e année CP32 (n = 1);
434
21 par 100 NS RR 1,12
(0,75, 1,67)
FaibleNote de bas de page bNote de bas de page c Peu ou pas de différence
Pour toute respiration sifflante (dans les 12 mois) déclarés par les parents ou le médecin au cours de la 6e année chez les enfants nés prématurément (32 à 35 ans) avec ou sans hospitalisation pour VRS à moins de 12 mois.
À risque avec VRS-H par rapport à risque sans VRS-H Prématurité : 32 à 35 SG,
VRS-H < 12 mois d'âge
Prématurité : 32 à 35 SG,
Pas de VRS-H < 12 mois d'âge
Entre 2 et 6 ans CP32 (n = 1);
412
54 par 100 17 de plus par 100
(5 à 31 de plus)
RR 1,31
(1,10, 1,57)
FaibleNote de bas de page bNote de bas de page c Petite augmentation
Pour toute respiration sifflante (dans les 12 mois) déclarés par les parents ou le médecin entre 2 et 6 ans chez les enfants nés prématurément (32 à 35 SG) avec ou sans hospitalisation pour VRS à moins de 12 mois.
À risque avec le VRS-H par rapport à non à risque avec le VRS-H Prématurité : < 33 SG et VRS-H À terme : 39 à 41 SG et VRS-H 1 ans SRCP37 (n = 1);
17
67 par 100 NS RR 0,64
(0,24, 1,75)
Très faibleNote de bas de page bNote de bas de page cNote de bas de page d Très incertain
Pour toute respiration sifflante déclarés par les parents ou les médecins dans l'année qui suit chez les enfants prématurés (moins de 33 SG) par rapport aux enfants nés à terme et hospitalisés au cours de leur première saison de VRS.
Respiration sifflante sévère, déclarée par les parents ou le médecin
À risque avec VRS-H par rapport à risque sans VRS-H Prématurité : 32 à 35 SG,
VRS-H < 12 mois d'âge
Prématurité : 32 à 35 SG,
Pas de VRS-H < 12 mois d'âge
Pendant la 6e année CP34 (n = 1);
434
9 par 100 NS RR 0,91
(0,44, 1,88)
FaibleNote de bas de page bNote de bas de page c Peu ou pas de différence
Pour les sifflements graves signalés par les parents ou les médecins (au moins une hospitalisation ou au moins trois consultations médicales ou prise de médicaments pendant trois mois consécutifs ou cinq mois cumulés) au cours de la 6e année chez les nourrissons nés prématurément (32 à 35 SG) avec hospitalisation par rapport à sans hospitalisation pour le VRS à moins de 12 mois.
À risque avec VRS-H par rapport à risque sans VRS-H Prématurité : 32 à 35 SG,
VRS-H < 12 mois d'âge
Prématurité : 32 à 35 SG,
Pas de VRS-H < 12 mois d'âge
Entre 2 et 6 ans CP34 (n = 1);
427
24 par 100 14 de plus par 100
(3 à 29 plus)
RR 1,59
(1,13, 2,24)
FaibleNote de bas de page bNote de bas de page c Petite augmentation
Pour une respiration sifflante sévère (au moins une hospitalisation ou au moins trois consultations médicales ou prise de médicaments pendant trois mois consécutifs ou cinq mois cumulés) signalée par les parents ou le médecin entre deux et six ans chez les nourrissons nés prématurément (32 à 35 SG) avec hospitalisation par rapport à sans hospitalisation pour VRS à moins de 12 mois.
À risque avec le VRS-H par rapport à non à risque avec le VRS-H Prématurité : <33 SG et VRS-H À terme : 39 à 41 SG et VRS-H 1 ans SRCP37 (n = 1);
17
0 par 100 NS RD 0,00
(-0,34, 0,34)
Très faibleNote de bas de page bNote de bas de page cNote de bas de page d Très incertain
Pour la respiration sifflante sévère (hospitalisation pour respiration sifflante en 12 mois) déclarée par un médecin dans un délai d'un an chez les prématurés (moins de 33 SG) par rapport aux enfants nés à terme et hospitalisés au cours de leur première saison de VRS.
Durée de la respiration sifflante (jours par mois post-VRS); déclarée par les parents.
Population non à risque VRS-positif, hospitalisé VRS-positif, non-hospitalisé 1 ans CP52 (n = 1);
90
DM 0,70
(-0,94, 2,34)
S.O. Très faibleNote de bas de page bNote de bas de page cNote de bas de page d Très incertain
Pour les jours de respiration sifflante déclarés par les parents à un an chez les enfants à terme en bonne santé hospitalisés par rapport aux enfants non hospitalisés positifs pour le VRS à moins de 12 mois.

Tableau 4 : Résumé des preuves de l'asthme associé à l'infection par le virus respiratoire syncytial parmi les comparaisons de populations au sein des études

Résultat
Comparateur 1 Comparateur 2 Suivi Plan d'étude
(nombre d'études);
taille de l'échantillon
Différence absolue (IC 95 %) Risque relatif
(IC 95 %)
Certitude de la preuve Conclusion
Risque lié au comparateur 2 Différence de risque absoluNote de bas de page a
Asthme; diagnostiqué par un médecin
Population non à risque Infection par le VRS au cours de la première année de vie Infection par un agent pathogène respiratoire autre que le VRS au cours de la première année de vie 7 ans CP31 (n = 1);
329
12 par 100 15 de plus par 100
(4 à 35 de plus)
RR 2,33
(1,35, 4,05)
Ajusté pour le nombre total d'épisodes respiratoires :
OR 1,26
(0,54, 2,91), p=0,59
Très faibleNote de bas de page bNote de bas de page cNote de bas de page dNote de bas de page e Très incertain
Pour l'asthme diagnostiqué par un médecin à l'âge de sept ans chez les nourrissons en bonne santé atteints du VRS ou d'un autre agent pathogène respiratoire au cours de la première année de vie.
Population non à risque VRS-H Non VRS-H 28 à 31 ans CP28 (n = 1);
129
13 par 100 NS RR 1,82
(0,84, 3,94)
Très faibleNote de bas de page bNote de bas de page cNote de bas de page e Très incertain
Pour l'asthme diagnostiqué par un médecin à l'âge de 28 à 31 ans chez les nourrissons nés à terme, avec ou sans hospitalisation pour un VRS à l'âge de moins de 24 mois
Asthme; autodéclaré
Population non à risque VRS-H Non VRS-H 17 à 20 ans;
28 à 31 ans
CP27,28 (n = 2);
203
15 par 100 19 de plus par 100
(0,1 à 60 de plus)
RR 2,28
(1,01, 5,12)
FaibleNote de bas de page bNote de bas de page e Petite augmentation
Pour l'asthme autodéclaré à l'âge adulte (17 à 31 ans) chez les nourrissons avec hospitalisation par rapport à sans hospitalisation pour le VRS à moins de 24 mois.
Médicaments contre l'asthme (bronchodilatateur)
À risque avec VRS-H par rapport à risque sans VRS-H Prématurité : 32 à 35 SG,
VRS-H
Prématurité : 32 à 35 SG,
Non VRS-H
Entre 2 et 6 ans CP32 (n = 1);
487
17 par 100 8 de plus par 100
(4 à 13 de plus)
RR 1,48
(1,23, 1,77)
FaibleNote de bas de page cNote de bas de page e Petite augmentation
Utilisation de bronchodilatateurs déclarée par les parents entre l'âge de 2 et 6 ans chez les nourrissons nés prématurément (32 à 35 SG) avec ou sans hospitalisation pour VRS à moins de 12 mois.
Population non à risque VRS-H Non VRS-H 28 à 31 ans CP28 (n = 1);
129
14 par 100 16 de plus par 100
(1 à 47 de plus)
RR 2,17
(1,08, 4,34)
Très faibleNote de bas de page bNote de bas de page cNote de bas de page e Très incertain
Pour l'utilisation autodéclarée de bronchodilatateurs à l'âge adulte (28 à 31 ans) chez les nourrissons nés à terme avec ou sans hospitalisation pour VRS à moins de 24 mois.
Médicaments contre l'asthme (corticostéroïde en inhalation [CSI])
À risque avec VRS-H par rapport à risque sans VRS-H Prématurité : 32 à 35 SG,
VRS-H
Prématurité : 32 à 35 SG,
Non VRS-H
Entre 2 et 6 ans CP32 (n = 1);
487
16 par 100 10 de plus par 100
(2 à 22 de plus)
RR 1,65
(1,13, 2,40)
FaibleNote de bas de page cNote de bas de page e Petite augmentation
Utilisation de CSI déclarée par les parents entre l'âge de 2 et 6 ans chez les nourrissons nés prématurément (32 à 35 SG) et hospitalisés pour un VRS à moins de 12 mois.
Population non à risque VRS-H Non VRS-H 28 à 31 ans CP28 (n = 1);
129
11 par 100 NS RR 1,56
(0,62, 3,89)
Très faibleNote de bas de page bNote de bas de page cNote de bas de page e Très incertain
Pour l'utilisation autodéclarée de CSI à l'âge adulte (28 à 31 ans) chez les nourrissons nés à terme avec ou sans hospitalisation pour VRS à moins de 24 mois.
Médicaments contre l'asthme (CS à l'oral)
À risque avec VRS-H par rapport à risque sans VRS-H Prématurité : 32 à 35 SG,
VRS-H
Prématurité : 32 à 35 SG,
Non VRS-H
Entre 2 et 6 ans CP32 (n = 1);
487
11 par 100 8 de plus par 100
(0,6 à 19 de plus)
RR 1,71
(1,06, 2,74)
FaibleNote de bas de page cNote de bas de page e Petite augmentation
Utilisation de CS par voie orale déclarée par les parents entre 2 et 6 ans chez les nourrissons nés prématurément (32 à 35 SG) avec ou sans hospitalisation pour le VRS à moins de 12 mois.
Médicaments contre l'asthme (antagonistes des leucotriènes)
À risque avec VRS-H par rapport à risque sans VRS-H Prématurité : 32 à 35 SG,
VRS-H
Prématurité : 32 à 35 SG,
Non VRS-H
Entre 2 et 6 ans CP32 (n = 1);
487
6 par 100 10 de plus par 100
(3 à 22 de plus)
RR 2,52
(1,43, 4,42)
FaibleNote de bas de page cNote de bas de page e Augmentation
Utilisation d'antagonistes des leucotriènes déclarée par les parents entre 2 et 6 ans chez les nourrissons nés prématurément (32 à 35 SG) avec ou sans hospitalisation pour le VRS à moins de 12 mois

Tableau 5 : Résumé des preuves de la fonction pulmonaire associée à l’infection par le virus respiratoire syncytial parmi les comparaisons de populations au sein des études

Résultat
Comparateur 1 Comparateur 2 Suivi Plan d'étude
(nombre d'études);
taille de l'échantillon
Différence absolue (IC 95 %) Risque relatif
(IC 95 %)
Certitude de la preuve Conclusion
Risque lié au comparateur 2 Différence de risque absoluNote de bas de page a
Fonction pulmonaire : Classement du score Z du VEF1 [-2,-1]
À risque avec VRS-H par rapport à risque sans VRS-H Prématurité : 32 à 35 SG,
VRS-H
Prématurité : 32 à 35 SG,
Non VRS-H
Pendant la 6e année CP32 (n = 1);
243
21 par 100 NS RR 0,83
(0,45, 1,53)
FaibleNote de bas de page bNote de bas de page c Peu ou pas de différence
Pour le volume expiratoire forcé en une seconde (rang du score Z de [-2, -1], considéré une fourchette extrême) au cours de la 6e année chez les enfants hospitalisés pour le VRS à moins de 12 mois.
Fonction pulmonaire (VEF1 pré-BD, % moyen de la valeur prédite)
Population non à risque VRS-H Non VRS-H 17 à 20 ans;
28 à 31 ans
CP27,28 (n = 2);
202
DM -7,63
(-11,35, -3,91)
s.o. FaibleNote de bas de page cNote de bas de page d Petite diminution
Pour le volume expiratoire forcé en une seconde (% moyen de la valeur prédite, test de pré-bronchodilatation) à l'âge adulte (17 à 31 ans) chez les nourrissons avec ou sans hospitalisation pour le VRS à moins de 24 mois.
Fonction pulmonaire (VEF1, changement dans le % prédit moyen)
Population non à risque VRS-H Non VRS-H 17 à 20 ans;
28 à 31 ans
CP27,28 (n = 2);
202
DM 0,81
(-0,67, 2,30)
s.o. FaibleNote de bas de page cNote de bas de page d Peu ou pas de différence
Pour le volume expiratoire forcé en une seconde (changement du % prédit moyen, avant et après le test de bronchodilatation) à l'âge adulte (17 à 31 ans) chez les nourrissons avec et sans hospitalisation pour VRS à moins de 24 mois.
Fonction pulmonaire (CVF pré-BD, % moyen de la valeur prédite)
Population non à risque VRS-H Non VRS-H 17 à 20 ans;
28 à 31 ans
CP27,28 (n = 2);
202
DM -4,74
(-7,80, -1,67)
s.o. FaibleNote de bas de page cNote de bas de page d Petite diminution
Pour la capacité vitale forcée (% moyen de la valeur prédite, test de pré-bronchodilatation) à l'âge adulte (17 à 31 ans) chez les nourrissons avec ou sans hospitalisation pour le VRS à moins de 24 mois.
Fonction pulmonaire (CVF, variation du % prédit moyen)
Population non à risque VRS-H Non VRS-H 17 à 20 ans CP27 (n = 1);
74
DM 0,60
(-0,67, 1,87)
s.o. Très faibleNote de bas de page cNote de bas de page dNote de bas de page e Très incertain
Pour la capacité vitale forcée (changement du % prédit moyen, avant et après le test de bronchodilatation) à l'âge adulte (17 à 20 ans) chez les nourrissons avec et sans hospitalisation pour VRS à moins de 24 mois.
Fonction pulmonaire (VEF1/CVF avant la maladie, % de la valeur prédite)
Population non à risque VRS-H Non VRS-H 17 à 20 ans;
28 à 31 ans
CP27,28 (n = 2);
202
DM -3,20
(-9,07, 2,67)
s.o. Très faibleNote de bas de page cNote de bas de page dNote de bas de page d Très incertain
Pour le VEF1/CVF (% moyen de la valeur prédite, test de pré-bronchodilatation) à l'âge adulte (17 à 31 ans) chez les nourrissons avec ou sans hospitalisation pour le VRS à moins de 24 mois.
Fonction pulmonaire (VEF1/CVF, variation du % prédit moyen)
Population non à risque VRS-H Non VRS-H 17 à 20 ans CP27 (n = 1);
74
DM -0,20
(-2,71, 2,31)
s.o. Très faibleNote de bas de page bNote de bas de page cNote de bas de page e Très incertain
Pour le VEF1/CVF (changement du % prédit moyen, avant et après le test de bronchodilatation) à l'âge adulte (17 à 20 ans) chez les nourrissons avec et sans hospitalisation pour le VRS à moins de 24 mois.
Fonction pulmonaire (FONE, moyenne ppm)
Population non à risque VRS-H Non VRS-H 17 à 20 ans;
28 à 31 ans
CP27,28 (n = 2);
202
DM -1,00
(-14,49, 12,49)
s.o. FaibleNote de bas de page cNote de bas de page d Peu ou pas de différence
Pour l'oxyde nitrique exhalé fractionné (ppm moyenne) à l'âge adulte (17 à 31 ans) chez les nourrissons avec par rapport à sans hospitalisation pour le VRS à moins de 24 mois.
Fonction pulmonaire (DEM50 pré-BD, % moyen de la valeur prédite)
Population non à risque VRS-H Non VRS-H 17 à 20 ans CP27 (n = 1);
74
DM -4,00
(-14,95, 6,95)
s.o. Très faibleNote de bas de page bNote de bas de page cNote de bas de page dNote de bas de page e Très incertain
Pour le débit expiratoire maximal après 50 % de la CVF expirée (changement du % prédit moyen, test de pré-bronchodilatation) à l'âge adulte (17 à 20 ans) chez les nourrissons avec le VRS sans hospitalisation pour VRS à moins de 24 mois.
Fonction pulmonaire (DEM50, changement dans le % prédit moyen)
Population non à risque VRS-H Non VRS-H 17 à 20 ans CP27 (n = 1);
74
DM 3,70
(-5,42, 12,82)
s.o. Très faibleNote de bas de page bNote de bas de page cNote de bas de page dNote de bas de page e Très incertain
Pour le débit expiratoire maximal après 50 % de la CVF expirée (variation du % prédit moyen, avant et après le test de bronchodilatation) à l'âge adulte (17 à 20 ans) chez les nourrissons avec et sans hospitalisation pour le VRS à moins de 24 mois.

Prématurité : Une étude a porté sur des enfants prématurés (32 à 35 SG), hospitalisés ou non pour une infection par le virus respiratoire syncytial avant l’âge de 12 mois, afin d’examiner plusieurs résultats à long termeNote de bas de page 32. Les données ont été recueillies par le biais d’appels téléphoniques tous les quatre mois et de visites annuelles jusqu’à la 6e année de vie. Les auteurs ont analysé les données à la fois sur l’ensemble des cinq années et uniquement au cours de la 6e année. Tous les résultats ont offert une preuve de faible certitude.

De la deuxième à la sixième année, des associations ont été trouvées entre l’hospitalisation due au virus respiratoire syncytial et le risque accru de respiration sifflante simple, de respiration sifflante récurrente, de respiration sifflante sévère et de toute respiration sifflante, selon les parents ou le médecinNote de bas de page 32. Si l’on examine uniquement la 6e année, il n’y a guère de différence entre les sifflements simples, les sifflements récurrents, les sifflements graves et tous les sifflements, déclarés par les parents ou les médecinsNote de bas de page 32. Cette étude a également comparé les groupes en ce qui concerne la consommation de médicaments associés à l’asthme déclarée par les parents entre la deuxième et la sixième année. Il y avait des associations avec un risque accru d’hospitalisation due au virus respiratoire syncytial pour l’utilisation de bronchodilatateurs, de corticostéroïdes inhalés, de corticostéroïdes oraux et d’antagonistes des leucotriènesNote de bas de page 32. Grâce à des tests de la fonction pulmonaire par spirométrie, on n’a constaté que peu ou pas de différence entre les groupes en ce qui concerne la maladie respiratoire grave à l’âge de six ans Note de bas de page 32.

Virus respiratoire syncytial sans facteurs de risque : Les données regroupées de deux études portant sur des enfants avec ou sans hospitalisation due au virus respiratoire syncytial à un âge inférieur à 24 mois ont révélé une faible certitude d’une augmentation de l’asthme autodéclaré à l’âge adulte Note de bas de page 27Note de bas de page 28. Il convient de noter qu’aucune différence n’a été constatée en ce qui concerne l’asthme diagnostiqué par un médecin (considéré comme plus fiable que l’asthme déclaré par le patient)Note de bas de page 28, mais le degré de certitude des preuves était très faible pour ce résultat. Une association a également été trouvée entre le virus respiratoire syncytial et un pourcentage moyen plus faible du volume expiratoire forcé en une seconde (VEF1) avant la bronchodilatation, mais il n’y avait que peu ou pas de différence dans la variation du VEF1 entre la pré et la post-bronchodilatationNote de bas de page 27Note de bas de page 28. Le virus respiratoire syncytial a été associé à une capacité vitale forcée prédite plus faible, mais pas à l’oxyde nitrique exhalé fractionnéNote de bas de page 27Note de bas de page 28.

Comparaisons des résultats à long terme : autres données

Le supplément 11 contient les données des groupes individuels et les analyses groupées (le cas échéant). Nous n’avons pas effectué d’analyses pour les groupes de comparaison interétudes, puisque les études uniques ayant contribué à chaque résultat à long terme étaient représentées parmi les comparaisons intraétudes.

Discussion

Résumé des conclusions et des limites

Peu d’études ont fourni des données permettant des comparaisons intraétude des résultats d’intérêt. Il y avait une certitude modérée à faible que le virus respiratoire syncytial est associé à une légère augmentation de l’hospitalisation et de la durée de séjour chez les prématurés modérés à tardifs (33 à 36 SG) par rapport aux enfants à terme. Il existe des preuves de certitude modérée à faible qu’il n’y a pas de différences significatives dans les hospitalisations entre les nourrissons nés entre 29 à 32 SG et ceux nés entre 33 à 36 SG. Une faible certitude de preuve a été trouvée pour une légère augmentation de la ventilation mécanique chez les personnes nées entre 29 à 32 SG par rapport à entre 33 à 35 SG et hospitalisées pour le virus respiratoire syncytial avant l’âge de 12 mois. Des preuves de faible degré de certitude ont été trouvées pour l’augmentation de la durée de séjour à l’hôpital chez les enfants de moins de trois ans atteints du syndrome de Down par rapport à ceux qui ne le sont pas. Les preuves d’une augmentation de la respiration sifflante et de l’utilisation de médicaments contre l’asthme entre l’âge de deux et six ans chez les prématurés hospitalisés pour le virus respiratoire syncytial par rapport aux prématurés non hospitalisés (32 à 35 SG) étaient faibles, bien qu’il n’y ait eu que peu ou pas de différence pour ces résultats au cours de la 6e année de suivi. Une preuve de faible certitude a été trouvée pour la diminution des mesures de la fonction pulmonaire avant la bronchodilatation, mais les changements dans les mesures après la bronchodilatation ne différaient pas entre les groupes. Des preuves de certitude très faible ont été trouvées pour d’autres résultats à long terme comparant différents groupes de risque.

Des études uniques ont fourni des données pour la plupart des résultats, alors que les populations souffrant d’affections rares (e.g., la fibrose kystique) représentent souvent des échantillons de petite taille ou insuffisamment importants, ce qui empêche d’étudier l’hétérogénéité entre les études pour les caractéristiques importantes de la population et du virus respiratoire syncytial, ou la cohérence des résultats. La rareté des études portant sur des conditions cliniques autres que la prématurité constitue une limitation de la base de données probantes. Nous n’avons pas non plus trouvé d’études sur les prématurés nés avant 29 à 30 SG, ni sur les enfants atteints de maladie pulmonaire chronique de la prématurité ou de cardiopathie congénitale, groupes pour lesquels la prophylaxie est maintenant recommandée aux États-Unis et au CanadaNote de bas de page 2Note de bas de page 23.

Les études rétrospectives utilisant des données plus anciennes (i.e. antérieures à 2014) ont été incluses et peuvent refléter des pratiques différentes (e.g., la prophylaxie, le dépistage du virus respiratoire syncytial, la norme de soins) au fil du temps et selon les pays et les contextes. La détection de l’infection par le virus respiratoire syncytial peut être affectée par la variation des méthodes de test, y compris les types de tests et les indications de test, ainsi que par la variabilité saisonnière et géographique. Parmi les personnes testées, la proportion de patients souffrant de co-infections virales ou bactériennes peut constituer un facteur de confusion important dans l’étiologie de la gravité des résultats. Le fait que les prestataires de soins ne connaissent pas le statut de risque de ces patients peut influencer les taux d’hospitalisation et peut-être d’autres paramètres de soins, en particulier chez les enfants présentant des facteurs de risque de virus respiratoire syncytial connus.

Comparaison avec d’autres examens

Une série d’examens systématiques des publications de 1995 à 2015 a révélé que l’hospitalisation due au virus respiratoire syncytial est associée à une maladie importante chez les enfants de moins de 18 ans dans les pays occidentaux (Canada, États-Unis, Europe), en particulier pour les jeunes enfants atteints de prématurité, de maladie pulmonaire chronique de la prématurité et de cardiopathie congénitaleNote de bas de page 6Note de bas de page 7Note de bas de page 8Note de bas de page 9. Alors que les travaux actuels se sont concentrés sur les enfants de moins de deux ans présentant un seul facteur de risque, ces examens ont également inclus des études portant sur des enfants âgés de 18 ans au maximum. Notre champ d’examen a recherché des publications comparativement plus récentes (2014–2018) et a couvert une zone géographique plus large en incluant les pays à haut revenu (OCDE).

Recherche future

Sur la base des données actuelles, il est nécessaire que des études se concentrent sur le fardeau de maladie liée au virus respiratoire syncytial chez les enfants souffrant d’affections chroniques sous-jacentes, pour certaines desquelles les données sur le risque sont contradictoires ou inexistantes. Les évaluations des activités actuelles de surveillance du virus respiratoire syncytial au Canada ont mis en évidence des lacunes dans les données relatives à certaines populations, notamment les enfants présentant des pathologies sous-jacentes et ceux vivant dans des communautés autochtones, nordiques ou éloignéesNote de bas de page 19. Les lacunes devront être comblées en vue de la surveillance de l’efficacité du vaccin contre le virus respiratoire syncytial à l’avenir.

Conclusion

La prématurité est associée à un risque accru d’hospitalisation dû au virus respiratoire syncytial dans la petite enfance et à une durée d’hospitalisation plus longue, et peut être associée à une augmentation de la respiration sifflante et de l’utilisation de médicaments contre l’asthme jusqu’à l’âge de six ans. Le syndrome de Down peut être associé à une durée d’hospitalisation plus longue. Nous sommes très incertains quant aux preuves provenant d’autres comparaisons intraétudes. Très peu d’études comprenaient un groupe de comparaison.

Déclaration des auteurs

  • A. W. — Conceptualisation, méthodologie, analyse, rédaction, version originale, révision et édition
  • J. P. — Conceptualisation, méthodologie, analyse, rédaction-révision et édition
  • D. L. M — Conceptualisation, méthodologie, analyse, rédaction-révision et édition
  • S. G. — Analyse, rédaction-révision et édition
  • B. V. — Analyse, rédaction-révision et édition
  • M. P. D. — Conceptualisation, méthodologie, analyse
  • A. S.  — Conceptualisation, méthodologie, analyse, rédaction-révision et édition
  • M. T. — Conceptualisation, méthodologie, rédaction-révision et édition
  • L. H. — Conceptualisation, méthodologie, rédaction-révision et édition

Intérêts concurrents

A. W., J. P., S. G., B. V., M. P. D. et L. H. font état de subventions de l’Agence de la santé publique du Canada pendant la réalisation de l’étude.

Remerciements

Les auteurs tiennent à remercier le groupe de travail sur le virus respiratoire syncytial du Comité consultatif national de l’immunisation du Canada (les docteurs D. Moore, J. Papenburg, J. Robinson, M.  Salvadori, W. Vaudry, R. Stirling, A. Sinilaité et R. Pless) pour leurs conseils au cours de la conception initiale de l’étude sur le cadrage stratégique des groupes à risque et pour la révision des paramètres de recherche. Les auteurs remercient Mme L. Gamble, bibliothécaire (Bibliothèque de la santé de Santé Canada et de l’Agence de la santé publique du Canada), pour avoir effectué la recherche documentaire; M. S. Duchesne-Belanger pour son aide dans la sélection des titres et des résumés; et le Dr A. Gates et Mme S. Rahman pour leur aide dans la vérification des données. Les auteurs remercient les docteurs K. Backman et K. Bønnelykke pour avoir fourni les données de l’étude.

Financement

Ce travail a été réalisé pour le Comité consultatif national de l’immunisation en vertu d’un contrat avec l’Agence de la santé publique du Canada (contrat no 4600001536). Les opinions de l’organisme de financement n’ont pas influencé le contenu de l’examen. Les opinions exprimées sont celles des auteurs et ne représentent pas nécessairement celles de l’Agence de la santé publique du Canada. L. H. est soutenu par une chaire de recherche du Canada de niveau 1 en synthèse et application des connaissances.

Documents supplémentaires (disponible dans sa version originale seulement)

Ces documents sont accessibles dans le dossier Documents supplémentaire (English PDF).

Supplément 1 : Methods

Supplément 2 : Search strategy

Supplément 3 : Inclusion/exclusion criteria

Supplément 4 : Methodological quality assessments

Supplément 5 : Certainty of evidence assessments

Supplément 6 : Characteristics of included studies

Supplément 7 : Outcomes of included studies

Supplément 8 : Single group proportions for short-term outcomes

Supplément 9 : Summary of evidence for short-term outcomes—between-study

Supplément 10 : Complications

Supplément 11 : Single group proportions for long-term outcomes

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