Un premier rendez-vous dans Bellechasse-Etchemins

ENVIRONNEMENT.  Synergie Bellechasse-Etchemins a tenu son premier rendez-vous de l’économie circulaire le 13 octobre dernier. Une vingtaine de participants se sont rassemblés à Saint-Léon pour un avant-midi qui se voulait instructif et inspirant.

Élus municipaux, acteurs du développement socio-économique du territoire et partenaires du projet ont pu approfondir leurs connaissances sur le sujet et en apprendre davantage sur le premier bilan de l’entité.

Au total, le projet a rejoint près de 80 entreprises et permis de réaliser 10 synergies sur le territoire, au cours de sa première année. « En moins de deux ans, on observe des retombées économiques de 150 000 $ dans les MRC de Bellechasse-Etchemins et surtout, ce sont 250 tonnes de déchets qui ont été déviées des sites d’enfouissements avec la démarche », indique Malcolm Savard, coordonnateur pour Synergie Bellechasse-Etchemins.

Pendant l’activité, deux entrepreneures du territoire, Annie Couture de KUPA Station à Saint-Henri et Luce Bisson de la ferme Aquilon de Sainte-Sabine ont parlé de leur vision et de la façon dont elles intègrent l’économie circulaire au sein de leurs entreprises.

Si la collaboration entre l’entreprise Prévost de Sainte-Claire et Les Choux Gras de Saint-Damien a déjà été médiatisée dans le passé, celle des Entreprises E.M. de Saint-Magloire et de deux fermes de la région, qui ont permis la valorisation de quelque 20 tonnes de résidus de broyures de tremble comme paillage de sols, est un autre exemple de synergie prometteuse.

« L’économie circulaire est un ensemble de pratiques qui encourage à repenser et optimiser l’utilisation de nos ressources, en les réintroduisant, entre autres, dans le cycle de consommation. Beaucoup d’entreprises viennent avec des questions par rapport à leurs déchets et les pratiques durables », précise Malcolm Savard.

L’équipe de Synergie Bellechasse-Etchemins a travaillé, au cours de l’été, à mobiliser le territoire, à trouver du financement et monter un deuxième budget en vue de financer la continuité du projet. Elle souhaite maintenant recruter et analyser davantage d’entreprises, mais surtout exploiter toutes les données déjà recueillies pour créer d’autres partenariats.

« On aimerait ensuite d’offrir des ateliers sur d’autres stratégies de l’économie circulaire comme l’écoconception, par exemple, et continuer de se faire connaitre comme la référence pour tout ce qui concerne les déchets, l’optimisation des ressources et les pratiques durables dans les entreprises, commerces et institutions dans Bellechasse-Etchemins », indique M. Savard, en terminant.