300 000$ pour les unités psychiatriques de la région

Le vice-président, communications marketing de Bell, Nicolas Poitras, la directrice des programmes santé mentale, dépendance et du programme jeunesse au CIUSSS régional, Marika Borde, le Dr Laurent Coulloudon, chef du département de psychiatrie et Baskor Guha, représentant de la Fondation de ma vie.

Les trois unités de psychiatrie de la région sont maintenant dotées d’espaces de vie mieux adaptés pour les patients et leurs familles. L’inauguration s’est faite mardi, trois ans après avoir reçu un don de 225 000$ de la part de Bell Cause pour la cause et de 75 000$ de la Fondation de ma vie.


Le vice-président, communications marketing de Bell, Nicolas Poitras, était bien heureux de revenir faire son tour au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Au-delà de l’investissement, il s’est dit surtout touché par le mouvement collectif depuis quelques années pour parler de santé mentale.

Ce mouvement s’est fait sentir tout au long de la concrétisation de ce projet chapeauté par les gens de la fondation. Les usagers qui ont déjà eu recours à ces services ont pu donner leur avis et leurs idées, si bien que les trois départements ont été aménagés selon les besoins locaux.

Dans les hôpitaux de Roberval et de Chicoutimi, on retrouve dorénavant des salles d’entraînement et quelques appareils d’exercice. Des salons plus conviviaux avec un nouvel ameublement ont aussi été aménagés. «C’est très important l’unité de vie pour les patients qui restent avec nous quelques jours et même quelques semaines. Ils peuvent ainsi apprendre à prendre soin d’eux et recevoir leurs proches dans un meilleur environnement», explique le chef du département de psychiatrie, Dr Laurent Coulloudon.

À Alma, l’argent a plutôt été investi pour ajouter des lits thérapeutiques, ainsi qu’un appareil de stimulation transcrânienne, qui sert au traitement de la dépression. «C’est un achat avant-gardiste. On est choyé dans la région, parce que les machines RTMS débutent leurs apparitions au Québec et nous en avons une à Chicoutimi et une à Alma. Ce sont des traitements peu invasifs, contrairement à d’autres. Ça fait moins peur aux patients», explique le médecin.

Le chef du département de psychiatrie, Dr Coulloudon, confirme que le pandémie a amplifié les problèmes de santé mentale. «Il va falloir rattrapper un important retard.»

Celui qui était de garde mardi, mais qui a tenu mordicus à prendre quelques minutes pour participer à l’événement, ajoute qu’il y a beaucoup de choses à développer en santé mentale dans la région.

Le vice-président, communications marketing de Bell, Nicolas Poitras, la directrice des programmes santé mentale, dépendance et du programme jeunesse au CIUSSS régional, Marika Borde, le Dr Laurent Coulloudon, chef du département de psychiatrie et Baskor Guha, représentant de la Fondation de ma vie.

Il comprend que pour le grand public, c’est plutôt abstrait. «C’est très abstrait une hospitalisation à l’unité de soins psychiatriques. On pense à des infirmières et à des lits. Il n’y a pas de grosse machine comme une résonnance magnétique. Mais nous avons besoin d’investissements comme aujourd’hui. Il s’agit d’ailleurs du plus important des dix dernières années.»

Nul besoin de spécifier que les trois unités régionales débordent et que le personnel travaille avec acharnement. Depuis deux ans, les demandes d’aide sont à la hausse et les listes d’attentes s’allongent. C’est un très gros enjeu, nous dit le Dr Coulloudon, qui aimerait avoir plus de psychiatres dans son équipe. Il voudrait aussi pouvoir offrir plus de programmes de groupe pour aider les patients. «Il y a tellement de services qu’on peut développer dans la région, mais il manque de fonds.»

Bell Cause le 25 janvier

Le géant des télécommunications change sa formule et ne remettra plus cinq cents par texto ou utilisation du mot-clic Bell Cause lors de la prochaine journée annuelle dédiée aux discussions entourant la santé mentale.

Un don forfaitaire de 10 millions de dollars sera plutôt remis aux différents programmes à travers le pays. À titre comparatif, 8,2 M$ ont été amassés l’année dernière.

Nicolas Poitras a expliqué ce grand changement, qui permettra de parler davantage des gestes et des initiatives au cours de cette journée.