RechercheNet - ResearchNet

Organisme de financement
Instituts de recherche en santé du Canada
Nom du programme
Subvention d'équipe : Science de la mise en œuvre sur la santé mentale durant la petite enfance ARCHIVÉ
Commanditaire(s)
L’Institut du développement et de la santé des enfants et des adolescents (IDSEA) des IRSC, en partenariat avec l’Institut de la santé des Autochtones (ISA), l’Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies (INSMT), l’Institut des services et des politiques de la santé (ISPS) et la Stratégie de recherche axée sur le patient (SRAP)
Date de lancement du programme
2022-03-04
Date limite
À déterminer

Dates importantes

Concours 202206MHY
FERMÉ
Date limite de présentation des demandes 2022-06-23
Date prévue de l'avis de décision 2022-11-30
Date de début du financement 2022-10-01

Table des matières

Description


La petite enfance, période de 0 et 5 ans, s’avère cruciale pour le développement du cerveau et le développement socio-affectif et est à la base de la santé mentale tout au long de la vie. Durant cette période, la plupart des enfants changent plusieurs fois d’environnement : de la maison aux programmes pour la petite enfance, à la garderie, à la prématernelle et à la maternelle. Ils peuvent aussi interagir avec le système de santé, les services sociaux, les professionnels de la santé et les leaders communautaires, y compris les aînés et les gardiens du savoir autochtones. Ces premières interactions façonnent le développement cérébral et offrent l’occasion de promouvoir une bonne santé mentale et un développement socio-affectif sain, en plus de repérer et de traiter les enfants qui vivent avec un problème de santé mentale ou qui sont susceptibles d’en développer un.

Les interventions fondées sur des données probantes (programmes, services, politiques) peuvent contribuer à la bonne santé mentale durant l’enfance et alléger les risques futurs pour la santé et l’intégration sociale (maladie mentale, consommation problématique de substances psychoactives, décrochage scolaire et démêlés avec le système de justice pénale). Or, pour être efficaces, ces interventions doivent être culturellement sécurisantes (c.‑à‑d. fondées sur les distinctions, adaptées à la diversité des genres, intersectionnelles) et facilement accessibles pour les jeunes enfants (0 à 5 ans). Cela vaut en particulier pour les interventions qui ciblent les enfants et leurs proches aidants en situation vulnérable (pour cause de traumatisme, d’abus ou de violence, de pauvreté) ou historiquement exclus ou mal desservis, comme les membres des communautés racisées, les enfants vivant avec un handicap neurodéveloppemental, les Autochtones (Premières Nations, Inuits, Métis et Autochtones en milieu urbain) et les membres des communautés LGBTQ2+. Ces jeunes enfants et leurs proches aidants courent des risques de mauvaise santé mentale plus élevés que leurs pairs, en partie à cause de l’accès inéquitable ou fragmenté aux programmes et aux services de soutien au développement socio-affectif et psychologique durant la petite enfance, et à cause de l’exposition au racisme systémique et au colonialisme, qui peuvent engendrer des traumatismes intergénérationnels persistants.  

La pandémie de COVID-19 est un autre facteur qui a amplifié les disparités en santé et les inégalités sociales et structurelles. Elle a imposé aux enfants et à leurs proches aidants de nouveaux modes de vie qui risquent d’avoir des effets importants et durables sur leur santé mentale et leur bien‑être. De nombreuses personnes ont dû cumuler des rôles et des responsabilités multiples, souvent dans un contexte de perte ou de réduction de la sécurité financière et du soutien social, de deuil causé par la COVID-19 et de suspension ou perturbation des habitudes familiales (garderie, école, activités en plein air). Les programmes, les soins de santé et les autres services à la petite enfance offerts dans la communauté sont interrompus, retardés ou supprimés. Par ailleurs, l’accès aux services de promotion de la santé mentale et de prévention et traitement des problèmes de santé mentale pour les jeunes enfants est mal coordonné au Canada. Nous avons besoin de programmes, de services et de politiques robustes, coordonnés et culturellement sécurisants afin de créer des environnements favorisant une bonne santé mentale et la résilience à toutes les étapes de la vie. 

But

La possibilité de financement Subventions d’équipe en science de la mise en œuvre sur la santé mentale durant la petite enfance vise à soutenir des projets de recherche en science de la mise en œuvre qui permettent de mieux comprendre comment améliorer la mise en œuvre systématique et équitable d’interventions fondées sur des données probantes et destinées aux jeunes enfants (c.‑à‑d. filles, garçons et enfants de diverses identités de genre âgés de 0 à 5 ans) et à leurs proches aidants. Ces projets doivent traiter d’au moins un des domaines suivants :

Pour atteindre ce but, les projets doivent être axés sur la personne, compter des utilisateurs des connaissances dans l’équipe de recherche et accorder la priorité à l’équité en santé, aux droits des Autochtones, à l’intersectionnalité et à l’analyse comparative fondée sur le sexe et le genre plus (ACSG+). En recourant à la science de la mise en œuvre, cette possibilité de financement vise à élargir les connaissances sur la façon de mettre en application et d’adapter localement des interventions en santé mentale durant la petite enfance, dans divers contextes et secteurs, en en augmentant l’acceptabilité, l’adoption à grande échelle, la pertinence, la faisabilité, la fidélité, la rentabilité, le rayon d’action et la viabilité. Les données probantes qui en découleront contribueront à l’amélioration des programmes, des services et des politiques et favoriseront ainsi la coordination et l’intégration d’une approche plus équitable et culturellement sécurisante chez un large éventail d’intervenants, afin d’accroître les efforts de promotion de la santé mentale et de prévention et traitement des problèmes de santé mentale, ainsi que d’améliorer les soins offerts à cette fin durant la petite enfance.

Les projets peuvent porter sur des interventions (programmes, services, politiques) fondées sur des données probantes dans des milieux de soins officiels et informels, comme à la maison ou dans le système de services sociaux, les programmes pour la petite enfance, les programmes d’apprentissage et de garde des jeunes enfants autochtones, les foyers de revitalisation linguistique autochtones, les garderies, la prématernelle et la maternelle. Les interventions peuvent aussi être axées sur le système de santé, le système d’éducation, les services sociaux, les organismes communautaires et culturels, ou les services de santé publique et de professionnels de la santé et/ou sur l’intégration des soins dans au moins deux de ces secteurs. Toutes les interventions doivent cibler et évaluer la santé mentale et/ou le développement socio-affectif chez les enfants de 0 à 5 ans. Compte tenu du rôle primordial joué par les proches aidants durant la petite enfance, les interventions axées sur la périnatalité ou les aidants seront admissibles, à la condition que ces interventions entraînent l’amélioration de la santé mentale et du bien-être des enfants de 0 à 5 ans.

Mobilisation des connaissances

Pour augmenter la probabilité que les résultats de la recherche en science de la mise en œuvre soient appliqués aux pratiques ou aux politiques, il est important que les équipes financées intègrent des activités de mobilisation, de dissémination et d’échange des connaissances à toutes les étapes de leur programme de recherche. Pour faciliter cette intégration, les équipes doivent inclure des utilisateurs des connaissances, des spécialistes de la mobilisation des connaissances et des personnes pouvant témoigner de leur expérience personnelle. Étant donné que les programmes, services et politiques de santé mentale durant la petite enfance sont difficiles à mettre en œuvre, on s’attend à ce que les équipes collaborent et contribuent à la croissance du réseau national et de la communauté de praticiens travaillant au déploiement équitable des efforts de promotion de la santé mentale et de prévention et traitement des problèmes de santé mentale auprès des jeunes enfants et de leurs proches aidants sur la base de données probantes.

Domaines de recherche prioritaires

En plus de soutenir des projets cadrant avec le but général énoncé ci-dessus, la présente possibilité de financement appuiera des projets correspondant avec les domaines de recherche prioritaires suivants :

Programmes, services et politiques de santé mentale durant la petite enfance destinés aux Premières Nations, aux Inuits, aux Métis et/ou aux Autochtones en milieu urbain – Institut de la santé des Autochtones (ISA) des IRSC :Les données sur la santé mentale des enfants autochtones sont rares au Canada, bien que certaines études montrent que les enfants autochtones vivent plus de problèmes affectifs et comportementaux que les enfants allochtones, et que les jeunes autochtones affichent des taux de suicide plus élevés que la moyenne nationale. Pour prévenir et atténuer ces inégalités, il est nécessaire d’améliorer l’accès à des programmes et à des services de promotion de la santé mentale culturellement sécurisants, axés sur les forces et orientés vers la famille et la communauté, qui favorisent le bien-être psychologique et la résilience des enfants autochtones (0 à 5 ans) et de leur famille. Les projets dans ce domaine doivent être fondés sur les distinctions et tenir compte des déterminants sociaux et structurels de la santé des Autochtones, comme le colonialisme, la langue, la culture, la spiritualité, la géographie, le lien avec la terre, l’autodétermination et les systèmes de connaissances autochtones, qui contribuent aux disparités en santé subies par les Autochtones. Cette classe de financement est axée sur la recherche en santé autochtone qui est réalisée par des communautés, des sociétés ou des personnes autochtones (Premières Nations, Inuits, Métis et/ou Autochtones en milieu urbain), ou qui les concerne ou les fait intervenir, ou encore qui repose sur leur sagesse, leurs cultures, leurs expériences ou leurs systèmes de connaissances exprimés dans des formes dynamiques, passées ou actuelles.

Prévention et traitement du stress post-traumatique par des interventions durant la petite enfance et/ou la période périnatale – Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies (INSMT) des IRSC : Les expériences négatives durant l’enfance sont fortement associées à une mauvaise santé mentale, notamment au stress post-traumatique et à la détresse qui en découle. Ce lien est particulièrement évident pour les expériences négatives (violence, maltraitance) vécues dans la petite enfance (0 à 5 ans). Les interventions durant la petite enfance et/ou la période périnatale visant à prévenir et à atténuer les conséquences des traumatismes peuvent s’avérer rentables et bénéfiques pour la santé des populations sur plusieurs générations. Cette classe de financement est réservée à des projets examinant les questions d’accessibilité, d’efficacité, de mise en œuvre et/ou de rentabilité dans le contexte de la prévention et de l’atténuation des traumatismes et des problèmes qui en découlent; en voici quelques exemples : interventions en santé mentale durant la période périnatale ciblant les femmes; soutien parental (établissement de relations positives parent-enfant, renforcement des habiletés sociales et affectives); détection précoce de l’adversité (sensibilisation); adaptation de la réponse aux traumatismes et aux expériences négatives (traitements personnalisés pour les familles, les parents et les jeunes enfants). La science de la mise en œuvre peut contribuer à la diffusion et à l’adoption d’interventions fondées sur des données probantes et culturellement sécurisantes pour prévenir et atténuer efficacement les conséquences des expériences négatives vécues durant la petite enfance.

Initiative Repenser la santé par des soins intégrés : repenser la santé mentale durant la petite enfance par des soins intégrés – Institut des services et des politiques de la santé (ISPS) des IRSC : L’absence d’approche thérapeutique intégrée et axée sur la personne nuit à la détermination, à l’accessibilité et à la recherche des soins et des services adaptés aux jeunes enfants (0 à 5 ans) à risque de souffrir de problèmes de santé mentale ou de développement socio-affectif. Il est nécessaire de renforcer l’intégration, la coordination et la continuité des programmes, des politiques et/ou des services culturellement sécurisants ciblant la petite enfance entre tous les secteurs concernés (soins de première ligne, milieu scolaire, soutien parental, services sociaux) afin de contribuer à la poursuite des quatre objectifs (l’amélioration de l’expérience des soins; l’amélioration de la santé des populations; l’amélioration de l’expérience des fournisseurs de soins; l’amélioration du rapport qualité-prix) et de favoriser l’équité en santé pour tous. Les modèles de soins intégrés se sont avérés efficaces sur les plans de la santé physique, mentale et sociale et du système de santé lorsqu’ils sont centrés sur la personne et fortement axés sur la prestation des soins de première ligne, la prévention et les déterminants sociaux de la santé, et lorsqu’ils englobent des collaborations avec des secteurs autres que celui de la santé (éducation, services sociaux). Cependant, ces modèles de soins intégrés et de soutien à la santé mentale et au développement socio-affectif durant la petite enfance ne sont pas encore très largement mis en pratique, et leur adoption à grande échelle demeure un défi. La science de la mise en œuvre peut contribuer à guider la mise en œuvre, l’évaluation et la propagation de politiques et d’interventions thérapeutiques qui sont intégrées et fondées sur des données probantes afin de transformer les risques pour la santé mentale dans la petite enfance; de faciliter l’accès pour les utilisateurs et d’améliorer l’expérience et le bien-être des utilisateurs; de procurer aux fournisseurs les connaissances et les outils nécessaires pour offrir des soins intégrés, adaptés et culturellement sécurisants; et, enfin, de contribuer à la poursuite des quatre objectifs et de l’équité en santé pour tous. L’ISPS facilitera les interactions entre cette équipe et l’initiative Repenser la santé par des sons

Rôle et contribution des partenaires candidats : Les IRSC reconnaissent qu'un large éventail de partenaires peuvent convenir pour la présente possibilité de financement et s'attendent à ce que les candidats décrivent le rôle de tous leurs partenaires candidats et la contribution de chacun aux activités de recherche. Toute considération liée aux risques ou aux conflits d'intérêts doit aussi être expliquée, s’il y a lieu.

Fonds disponibles

La contribution financière des IRSC et des partenaires à cette initiative est assujettie à la disponibilité des fonds. Dans l’éventualité où les fonds des IRSC ou des partenaires ne seraient pas disponibles ou seraient réduits en raison de circonstances imprévues, les IRSC et les partenaires se réservent le droit de réduire, de reporter ou de suspendre le versement des subventions octroyées dans le cadre de la présente possibilité de financement.

Pour obtenir des précisions sur l’utilisation adéquate des fonds, consultez la section Coûts admissibles.


Haut de la page

Objectifs


La possibilité de financement devrait permettre ce qui suit :


Haut de la page

Admissibilité


Conditions d’admissibilité

Pour qu’une demande soit admissible :

  1. Le candidat principal désigné (CPD) doit être :
    1. un chercheur indépendant rattaché à un établissement d’enseignement postsecondaire canadien ou à ses établissements affiliés, notamment les hôpitaux, les instituts de recherche et les autres organisations sans but lucratif qui ont un mandat de recherche en santé ou de mobilisation des connaissances;
      OU
    2. une personne affiliée à un organisme non gouvernemental autochtone au Canada dont le mandat inclut la recherche ou la mobilisation des connaissances (voir la section Administration des fonds);
      OU
    3. un organisme non gouvernemental autochtone au Canada dont le mandat inclut la recherche ou la mobilisation des connaissances (voir la section Administration des fonds).
  2. Le CPD (s’il s’agit d’une personne) doit remplir ses principales fonctions au Canada durant toute la période de financement.
  3. L’établissement payé doit être autorisé à administrer des fonds des IRSC avant que le financement ne puisse être versé (voir la section Administration des fonds).
  4. Le projet de recherche doit être dirigé par un chercheur indépendant et un utilisateur des connaissances.
    1. Si le CPD est un chercheur indépendant, le coresponsable doit être un utilisateur des connaissances désigné comme utilisateur des connaissances principal (UCP). Au moment de présenter la demande, le coresponsable doit détenir un poste où il travaille activement à concevoir ou à mettre en œuvre des programmes, des services et/ou des politiques de santé mentale pour la petite enfance.  
    2. Si le CPD est un utilisateur des connaissances, le coresponsable doit être un chercheur indépendant désigné comme candidat principal (CP).
  5. En plus des coresponsables (conditions 1 à 4), l’équipe candidate doit inclure :
    1. une personne pouvant témoigner de son expérience personnelle, un membre de la famille d’un patient, un proche aidant ou un patient, désigné comme utilisateur des connaissances;
      • Dans le contexte de cette possibilité de financement, un « patient » est un terme général qui englobe les individus ayant été directement touchés par un problème de santé ainsi que les proches aidants, y compris les amis et la famille. Veuillez consulter le Cadre d’engagement des patients de la SRAP pour plus de détails.
    2. un autre chercheur indépendant désigné comme CP.
  6. Un chercheur en début de carrière (CDC) doit être désigné comme CPD ou CP. 
  7. L’équipe candidate doit aussi inclure les participants suivants. Ceux-ci peuvent occuper d’autres rôles parallèlement à ceux indiqués ci-dessous.
    1. un responsable de la mobilisation des connaissances ayant de l’expérience dans la conception et la mise œuvre d’activités et de plans de mobilisation des connaissances intégrée;
    2. un spécialiste de l’équité, de la diversité et de l’inclusion (EDI) ayant de l’expérience dans l’intégration d’une perspective sensible au sexe, au genre et à la diversité dans la planification et la conduite de la recherche. 
  8. Le CPD, le coresponsable et le spécialiste de l’EDI doivent avoir suivi l’un des modules de formation sur l’analyse comparative fondée sur le sexe et le genre accessibles en ligne sur le site de l’Institut de la santé des femmes et des hommes des IRSC, et doivent soumettre un certificat de réussite (voir la section Comment faire une demande).
  9. Pour les demandes faisant intervenir des Autochtones, mais n’ayant pas été soumises dans la classe de financement de l’ISA, au moins un membre de l’équipe de recherche occupant un des rôles principaux (c.-à-d. CP ou UCP) doit se déclarer lui-même Autochtone (membre des Premières Nations, Inuit ou Métis) ou attester de relations significatives et culturellement sécurisantes avec des Autochtones (voir la section Comment faire une demande).
  10. Pour être admissibles à la classe de financement Programmes, services et politiques de santé mentale durant la petite enfance destinés aux Premières Nations, aux Inuits, aux Métis et/ou aux Autochtones en milieu urbain :
    1. Le CPD et l’UCP doivent se déclarer Autochtones (membre des Premières Nations, Inuit ou Métis) ou attester de relations significatives et culturellement sécurisantes avec des Autochtones (voir la section Comment faire une demande).
    2. L’équipe candidate doit inclure un aîné autochtone et/ou un gardien du savoir autochtone dans n’importe quel rôle.
    3. Le spécialiste de l’EDI doit posséder une expérience significative et culturellement sécurisante en matière d’analyse comparative fondée sur le sexe et le genre ou de diversité de genre dans les communautés autochtones.
    4. Le responsable de la mobilisation des connaissances doit posséder une expérience significative et culturellement sécurisante en mobilisation des connaissances auprès des communautés autochtones.

Incidence de la COVID-19 sur les chercheurs en début de carrière

En raison de la pandémie de COVID-19, les IRSC ont temporairement prolongé la période d’admissibilité au statut de CDC, qui est passée de 0-60 mois à 0-84 mois.

Les IRSC suivront de près la pandémie et son incidence sur les CDC en général et sur des groupes précis dans les cas où une intervention supplémentaire serait justifiée.


Haut de la page

Lignes directrices


Politiques générales des IRSC

Avant de présenter une demande dans le cadre de cette possibilité de financement, les candidats doivent passer en revue les politiques et les lignes directrices pertinentes à la page Politiques de financement des IRSC pour s’assurer de comprendre leurs responsabilités et les attentes à leur égard.

Coûts admissibles

Il est conseillé aux candidats de consulter la section Utilisation des subventions du Guide d’administration financière des trois organismes (GAFTO) (CRSH, CRSNG et IRSC) pour se renseigner sur les principes généraux et les directives (exigences obligatoires) régissant l’utilisation appropriée des subventions.

Voici une liste d’exemples de dépenses en lien avec la présente possibilité de financement qui sont considérées comme appropriées lorsqu’elles sont conformes aux principes et aux directives du GAFTO :

Certaines des exigences du GAFTO ont été adaptées pour soutenir les objectifs de la présente possibilité de financement. Les exigences suivantes s’appliqueront donc seulement à cette possibilité de financement :

Conditions de financement


Haut de la page

Processus d'examen et évaluation


Les instituts des IRSC participant à la possibilité de financement procéderont à l’évaluation de la pertinence en vue de déterminer quelles demandes sont conformes aux objectifs, au but général et, selon le cas, aux domaines de recherche prioritaires de la présente possibilité de financement. Le résumé doit clairement expliquer en quoi le projet correspond aux objectifs, au but général et à la classe de financement sélectionnée.

Pour être jugés pertinents par rapport au domaine de recherche prioritaire Programmes, services et politiques de santé mentale durant la petite enfance destinés aux Premières Nations, aux Inuits, aux Métis et/ou aux Autochtones en milieu urbain, les projets doivent s’inscrire dans le mandat de l’ISA et être axés sur les Autochtones (Premières Nations, Inuits, Métis et/ou Autochtones en milieu urbain). En outre, l’équipe doit prouver que des Autochtones participent à la direction du projet et/ou que le projet sera réalisé avec des méthodes de recherche autochtones.

Les demandes jugées non pertinentes seront retirées du concours.

Processus d’évaluation

L’évaluation par les pairs sera effectuée conformément aux Lignes directrices pour l’évaluation – initiatives de recherche priorisée. Un processus itératif d’évaluation par les pairs pourrait être appliqué, au besoin, aux demandes dans la classe de financement Programmes, services et politiques de santé mentale durant la petite enfance destinés aux Premières Nations, aux Inuits, aux Métis et/ou aux Autochtones en milieu urbain.

Pour obtenir de l’information sur les principes d’évaluation par les pairs des IRSC, consultez la page Évaluation par les pairs : aperçu, du site Web des IRSC.

Critères d’évaluation

  1. Approche de recherche
    1. Mesure dans laquelle la proposition répond aux objectifs et au but général, ainsi qu’au domaine de recherche prioritaire sélectionné, le cas échéant.
    2. Pertinence du plan et des méthodes de recherche.
    3. Pertinence et qualité du plan de mobilisation des connaissances intégrée.
    4. Mesure dans laquelle la mobilisation des intervenants et des utilisateurs des connaissances pertinents est incluse dans la recherche proposée et l’approche de mobilisation des connaissances intégrée.
    5. Pertinence de la structure de gouvernance proposée et de son plan d’exécution.
    6. Prévision des difficultés risquant de survenir durant la recherche et plans pour les gérer.
    7. Qualité et pertinence de la prise en compte de l’équité, de la diversité et de l’inclusion (EDI) et des droits des Autochtones dans la recherche proposée. Veuillez consulter les pages Pratiques exemplaires en matière d’équité, de diversité et d’inclusion en recherche et Comment intégrer le sexe et le genre à la recherche pour plus de renseignements. 
    8. Pour les projets de recherche faisant intervenir des membres des Premières Nations, des Inuits, des Métis ou des communautés autochtones en milieu urbain :
      1. Mesure dans laquelle la recherche proposée répond aux priorités des communautés autochtones, mesure dans laquelle la recherche est réalisée par ou avec des communautés, des sociétés ou des personnes autochtones (Premières Nations, Inuits, Métis ou Autochtones en milieu urbain), et mesure dans laquelle la recherche porte ou repose sur ces groupes ou personnes, ou sur leur sagesse, leurs cultures, leurs expériences ou leurs systèmes de connaissances exprimés dans des formes dynamiques, passées ou actuelles.
      2. Degré de conformité de la proposition de recherche au chapitre 9 de l’Énoncé de politique des trois conseils : Recherche impliquant les Premières Nations, les Inuits ou les Métis du Canada.
      3. Mesure dans laquelle la proposition respecte le droit des Autochtones à l’autodétermination et à l’autogouvernance, notamment par l’adhésion aux principes de PCAP® des Premières Nations1 (propriété, contrôle, accès et possession) ou aux principes FAIR (en anglais seulement) (facile à trouver, accessible, interexploitable, réutilisable) ainsi qu’aux principes CARE (en anglais seulement) (avantage collectif, autorité, responsabilité, éthique) pour la gouvernance des données autochtones, ou à d’autres principes d’autogouvernance des Autochtones.
  2. Équipe
    1. Expérience des candidats dans le domaine de recherche proposé et en science de la mise en œuvre.
    2. Capacité de l’équipe de candidats de mener la recherche proposée, en ce qui a trait au potentiel synergique des membres et à la façon dont leur expertise se complète.
    3. Qualité et valeur du partenariat entre les chercheurs et les utilisateurs des connaissances.  
    4. Mesure dans laquelle les utilisateurs des connaissances participeront de façon significative au projet tout au long de sa durée.
    5. Importance du rôle et de l’apport de tous les partenaires candidats dans la poursuite des objectifs de recherche (s’il y a lieu).
    6. Prise en compte proactive et significative des risques associés aux partenariats, y compris les conflits d'intérêts réels ou apparents, et pertinence du plan de gestion et d'atténuation des risques (s’il y a lieu).
    7. Qualité et pertinence de l’engagement de l’équipe de recherche à faire intervenir toutes sortes de gens, notamment des membres de Premières Nations, des Métis et des Inuits lorsque les questions liées à la santé des Autochtones ou des communautés autochtones sont pertinentes. Veuillez consulter la page Pratiques exemplaires en matière d’équité, de diversité et d’inclusion en recherche pour plus de renseignements.
    8. Pour les projets de recherche faisant intervenir des membres des Premières Nations, des Inuits, des Métis ou des communautés autochtones en milieu urbain :
      1. Mesure dans laquelle l’équipe de recherche possède les connaissances, l’expertise et l’expérience voulues en recherche dans le domaine de la santé autochtone, et complémentarité de l’expertise et potentiel synergique de l’équipe pour réaliser la recherche en santé autochtone.
      2. Démonstration des capacités et de l’expérience que possède l’équipe de recherche lui permettant de travailler avec des communautés autochtones d’une façon significative et culturellement sécurisante.

    VEUILLEZ NOTER qu’au moment de rédiger leur demande, les candidats doivent protéger les renseignements personnels et confidentiels de tous les membres de l’équipe, ce qui comprend la façon dont une personne s’identifie. Cette information ne doit pas être divulguée sans le consentement de la personne concernée.

  3. Environnement de recherche et développement des capacités
    1. Disponibilité et accessibilité du personnel, des installations et de l’infrastructure nécessaires pour mener les activités proposées.
    2. Environnement propice à la réalisation de la recherche proposée.
    3. Environnement propice au soutien et à la participation de stagiaires ou de chercheurs en début de carrière.
    4. Pour les projets de recherche faisant intervenir des membres des Premières Nations, des Inuits, des Métis ou des communautés autochtones en milieu urbain :
      1. Mesure dans laquelle l’environnement permet de favoriser le développement des capacités de recherche parmi les stagiaires autochtones basés dans des établissements (universités, hôpitaux, organismes non gouvernementaux) et/ou dans la communauté, et preuve d’interactions significatives et culturellement sécurisantes.
  4. Impact de la recherche
    1. Probabilité que le projet produise des données probantes qui faciliteront la mise en œuvre et la coordination d’interventions éprouvées afin de favoriser une bonne santé mentale durant la petite enfance par l’amélioration des soins et des efforts de promotion, de prévention et de traitement.
    2. Potentiel d’impact du projet durant la période de financement et au-delà.
    3. Pertinence des stratégies proposées pour la mobilisation des connaissances.
    4. Potentiel de contribution à l’avancement de la science de la mise en œuvre dans le domaine de la santé mentale durant la petite enfance.
    5. Pour les projets de recherche faisant intervenir des membres des Premières Nations, des Inuits, des Métis ou des communautés autochtones en milieu urbain :
      1. Probabilité que le projet génère des résultats importants du point de vue des participants des Premières Nations, des Inuits, des Métis et des communautés autochtones en milieu urbain, ainsi que de la population autochtone en général.
  5. Budget
    1. Réalisme et justification du budget par rapport aux activités proposées.

Décision relative au financement

Le financement sera remis à la demande ayant obtenu la cote la plus élevée dans chaque domaine de recherche prioritaire, après quoi toutes les demandes du concours seront regroupées et financées par ordre de classement.

Le nom des candidats financés sera publié sur le site Web des IRSC.

Participation des partenaires et des collaborateurs internes

L’occasion d’ajouter des partenaires et des collaborateurs internes peut se présenter après la publication de la possibilité de financement. Ces partenaires et collaborateurs internes ne sont peut-être pas énumérés, mais les principes qui gouvernent l’évaluation de la pertinence, y compris le consentement à la divulgation d’information, et les décisions relatives au financement s’appliquent toujours.


Haut de la page

Comment faire une demande


Instructions particulières pour présenter une demande dans RechercheNet

Tâche : Identifier les participants

Tâche : Entrer l’information sur la proposition

Tâche : Préparer le résumé de la proposition de recherche

Tâche : Entrer les renseignements sur le budget

Tâche : Joindre d’autres documents relatifs à la demande

Tâche : Identifier les partenaires prenant part à la demande (obligatoire, le cas échéant)

Tâche : Entrer l’information relative à l’administration de l’évaluation par les pairs

Tâche : Présenter une demande dans le cadre d’une annonce de priorités/classe de financement (facultatif)

Les candidats qui ne présentent pas de demande dans un domaine de recherche prioritaire ne doivent pas sélectionner une classe de financement.

Tâche : Imprimer et télécharger les pages de signatures


Haut de la page

Coordonnées


Pour toute demande de renseignements :

Centre de contact des IRSC
Téléphone : 613-954-1968 
Numéro sans frais : 1-888-603-4178
Courriel : support-soutien@cihr-irsc.gc.ca

Pour nos heures de service, veuillez consulter la page Contactez-nous.


Haut de la page

Description des commanditaires


Pour toute demande de renseignements :

Centre de contact des IRSC
Téléphone : 613-954-1968 
Numéro sans frais : 1-888-603-4178
Courriel : support-soutien@cihr-irsc.gc.ca

Pour nos heures de service, veuillez consulter la page Contactez-nous.

11-J: “Sponsor Description”

Remarque : Il se peut que d’autres partenaires ou collaborateurs internes, y compris des partenaires ou collaborateurs de l'industrie et du secteur privé, se joignent à la présente initiative de financement au cours de l'année qui vient.

Collaborateurs internes

Instituts de recherche en santé du Canada
Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) savent que la recherche a le pouvoir de changer des vies. En tant qu’organisme fédéral chargé d’investir dans la recherche en santé, ils collaborent avec des partenaires et des chercheurs pour appuyer les découvertes et les innovations qui améliorent la santé de la population et le système de soins du Canada.

Institut du développement et de la santé des enfants et des adolescents (IDSEA) des IRSC
L’Institut du développement et de la santé des enfants et des adolescents (IDSEA) investit dans la recherche favorisant une santé optimale pour tous les Canadiens et les Canadiennes dès les premiers instants de la vie. En appuyant la recherche destinée à améliorer la santé reproductive ainsi que la santé des enfants et des adolescents, l’IDSEA aide les jeunes et leur famille à réaliser leur plein potentiel de croissance et de développement.

Institut de la santé des Autochtones (ISA) des IRSC
L’Institut de la santé des Autochtones (ISA) favorise l’avancement d’un programme national de recherche en santé pour améliorer et promouvoir la santé des Premières Nations, des Inuits, des Métis et des Autochtones en milieu urbain au Canada, par la recherche, l’application des connaissances et le renforcement des capacités. L’Institut vise l’excellence en recherche en se fondant sur les connaissances et les priorités des communautés, et en étant sensible à leurs valeurs et à leur culture.

Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies (INSMT) des IRSC
L’Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies (INSMT) appuie la recherche visant à améliorer la santé mentale, la santé neurologique, la vision, l’ouïe et le fonctionnement cognitif, et à réduire l’incidence des troubles connexes par des stratégies de prévention, le dépistage, le diagnostic, le traitement, les systèmes de soutien et les soins palliatifs.

Institut des services et des politiques de la santé (ISPS) des IRSC
L’Institut des services et des politiques de la santé (ISPS) s’engage à appuyer des initiatives en matière de recherche innovatrice, de renforcement des capacités et d’application des connaissances conçues pour améliorer l’organisation, la réglementation, la gestion, le financement, le paiement, l’utilisation et la prestation des services de soins de santé, dans le but d’améliorer la santé et la qualité de vie de toute la population canadienne

Stratégie de recherche axée sur le patient (SRAP)
Les IRSC sont un partenaire de la Stratégie de recherche axée sur le patient (SRAP) du Canada. La SRAP est une coalition nationale de partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux (défenseurs des droits des patients, autorités sanitaires provinciales, centres universitaires de santé, organisations caritatives, organisations philanthropiques, secteur pharmaceutique, etc.), tous voués à l’intégration de la recherche aux soins — le bon patient reçoit les bons soins au bon moment.

La recherche axée sur le patient se concentre sur les priorités établies par les patients. Elle produit de l’information à l’intention des décideurs et des fournisseurs de soins de santé, qui contribue à améliorer les traitements, les politiques et les pratiques en matière de soins de santé. Elle contribue aussi à la mise en pratique d’approches diagnostiques et thérapeutiques novatrices adaptées aux besoins.


Haut de la page

Information additionnelle


Science de la mise en œuvre

La science de la mise en œuvre consiste en l’étude scientifique des méthodes et des stratégies qui facilitent l’utilisation de la recherche et l’adoption de pratiques fondées sur des données probantes par des praticiens et des responsables des politiques dans leur travail quotidien.

Ce domaine de la science vise à réduire systématiquement l’écart entre ce que nous savons et ce que nous faisons (autrement dit, le fossé entre la théorie et la pratique) en décelant et en supprimant les barrières qui ralentissent ou freinent l’adoption d’interventions éprouvées en santé et de pratiques fondées sur des données probantes.

Pour les demandes faisant intervenir des Autochtones

La présente possibilité de financement s’adresse à des candidats qui se déclarent Autochtones (Premières Nations, Inuits ou Métis) ou qui attestent de relations significatives et culturellement sécurisantes avec des Autochtones, et ce, dans le but :

Gardien du savoir

PCAP®1 et approche fondée sur les distinctions

Les principes de propriété, de contrôle, d’accès et de possession (PCAP®1) des Premières Nations servent d’exemple d’autogouvernance, mais sont propres aux Premières Nations et non aux communautés, aux regroupements et aux organisations inuits, métis ou autochtones en milieu urbain. Les IRSC reconnaissent qu’une approche fondée sur les distinctions s’impose pour s’assurer que les droits, les intérêts et les situations propres aux Premières Nations, aux Inuits, aux Métis et aux communautés autochtones en milieu urbain sont reconnus, affirmés et respectés.

Principes FAIR

Les principes FAIR pour la gestion et la gérance des données scientifiques sont le reflet des meilleures pratiques internationales pour assurer que les biens numériques sont plus faciles à trouver et plus accessibles, interexploitables et réutilisables.

Pour plus d’information sur les principes FAIR, consultez le site Web GO FAIR (en anglais seulement).

Administration des fonds

Les subventions des IRSC sont généralement administrées par le service des finances d’un établissement ou d’un organisme autorisé à administrer des fonds des IRSC à la suite d’un examen financier et de l’admissibilité.

L’organisme désigné comme établissement payé peut devoir se soumettre à un examen financier et de l’admissibilité, si ce n’est pas déjà fait, pour pouvoir administrer les fonds de la subvention. Il peut aussi devoir signer une entente de financement avec les IRSC. Au besoin, un candidat sélectionné peut choisir de confier l’administration de ses fonds à un établissement ou organisme admissible des IRSC.

L’établissement payé ne recevra pas les fonds du candidat sélectionné s’il n’a pas d’abord été autorisé à administrer des fonds.

Si votre établissement payé n’est actuellement pas autorisé à recevoir des fonds des IRSC, veuillez communiquer avec le Centre de contact pour connaître le processus à suivre.

Références

  1. PCAP® est une marque déposée du Centre de gouvernance de l’information des Premières Nations (CGIPN).

Haut de la page

Date de modification: