Laissez la tondeuse au fond de votre chalet de jardin cet été ! C’est le défi que vous lance l’université de Mons avec le "Jardin Punk Challenge". Une invitation à ne pas transformer votre jardin en terrain de golf, et à laisser revenir certaines plantes et fleurs naturelles au milieu des pelouses.
"Le jardin punk vient un peu casser les codes, explique Baptiste Leroy, chef de travaux à l’UMons et l’un des initiateurs du projet. On veut faire passer comme message qu’un jardin ce n’est pas seulement quelque chose de rectiligne où un robot automatique vient couper tout ce qui dépasse. Il y a aussi d’autres moyens d’entretenir son jardin qui prennent moins de temps…"
Laisser faire la nature, même dans un seul coin de votre jardin, peut ainsi se révéler utile pour la biodiversité. "Quand on regarde une photo satellite d’une ville, on constate que les jardins représentent un espace conséquent. Si cet espace est occupé par des plantes de nos régions, ça représente une ressource alimentaire très importante pour les insectes. Et c’est forcément bénéfique."